
petit amour
petit amour
écriture automatique
Eaux de nuit
Nuit rouge
Couleur folie
Turquoise envie
Hier n'est plus
Hier n'est que
Hier
Pâle désir
Vague survie
Partie
D'un nuage
Aigle de rage
Aussi
Grappe d'envie
Lit sans vie
Liés
Lune sombre
Jeu de quilles
Perdu
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Mots en spirale
Evasion
Silence adroit
Sombre journée
Encore
Plus bas
Plus bas
Plus bas
Gong
Coupe
Quel jour
Quel amour
Et le ciel qui frissonne
Dans ce vieil automne
Peau rose
Pluie tranquille
La buée se tait
Laissant le champ au passant
Petit rire
Grand sourire
Le temps se perd
En soupirs
Droit devant
Sans réfléchir
Le jour s'entend
Les bras devant
D'un souvenir
A un désir
De chaque instant
Peau de pêche
Lèvres cerise
Baisers tendres
Rien à dire
Gouttes d'eau
Sur le carreau
Dessins rêveurs
Mots joueurs
Le long du temps
Sans faire semblant
Petite fille
Les bras ouverts
Seconde exquise
Instant surprise
Le feu des yeux
Rien d'autre à faire
Un saut ici
Sur les genoux
Le temps de vivre
L'immensité
D'un souffle
Souffle
Le long du temps
Une brise marine
Imperceptible
Souffle
Un mot vraiment
Une bise surprise
Inaccessible
Souffle
Une flamme lente
Seule et troublante
Presque invisible
Souffle
A perdre le temps
D'un lointain espoir
Insensible
Rares
Sont les instants
Où ce souffle est vivant
Retiens-le
In Love (iii)
Un mot
Un oiseau
Une corde
Qui danse
Un mot
Sans nom
Sans rien
Que toi
Un mot
Un poisson
Un bocal
Qui tourne
Un mot
En toi
En moi
C'est tout
Noir et argent
Bois noir bois argent
Pâle pluie
Le toit crépite
Lent temps doucement
Chair avide
La nuit s'isole
Vent clair vent hors
Bouche fraîche
La lune crie
Air fort air loin
Regard clos
L'étoile prie
Poussière d'or
Aucun bruit
L'amour nous prend
Il est
Dans le feu de mes mains
Vit cette étoile
Qui par les nuits de pleine lune
Rêve de jours heureux
Cachés entre les lignes
Les signes invisibles
Des rencontres passées
Brillent insensés
Folie douce folie
Des sensations inconnues
Déferlent en vagues iodées
Jusqu'au bout de mes pensées
Mère mère nature
Laisse la pluie m'enlever
Qu'aucun regret jamais
Ne puisse m'ensevelir
Je voudrais tant être différente
Je voudrais tant te ressembler
Que l'amour soit vérité
Simplement
Quand il me donne la main
Un arbre en hiver
Les ombres se dissolvent
Parmi les arbres et les chemins.
Rien ne les retient
Ni l'usure, ni le temps...
Est-ce bien ?
Regardant au loin les brumes
Qui s'estompent le long des monts,
la lune se vide de sa lumière
Et se défile lentement.
Est-ce bon ?
Quelques oiseaux à tire-d'aile
S'enfuient avec elle
Oubliant même de chanter
Une dernière fois.
Il fait si froid !
Novembre 13
Hier se promène
A travers les chemins
J'en ressens les parfums
Lorsque je prends ta main
Je ne sais si tu te souviens
Pierre après pierre
Le temps se glisse sans fin
Il me gave de cet air
Qui croyait à demain
Un peu plus loin
Pousse une clairière
Hier se promène
Je me sens bien
Bougie
La flamme s'éteint
Rien de sacré
Dans mes mains
La flamme s'éteint
Il manque l'air
L'air de rien
Aucune pluie
Rien que le temps
Qui tout éteint
La flamme s'éteint
Lente et morbide
Sans tes yeux
La flamme s'éteint
Plus de désir
Aucune envie
Aucune vie
Rien que le vent
Qui m'envahit
La flamme s'éteint
Tout doucement
Sans battement
La flamme s'éteint
Comme une fin
Des sentiments
Aucun sursaut
Ni même mot
Il est trop tard
La flamme s'éteint
Dans chaque jour
Et lendemain
La flamme s'éteint
Les yeux se ferment
Pour le bien
Plus que le temps
Plus que le vent
Et puis plus rien
La flamme s'éteint
La bougie meurt
Sur l'étagère
La flamme s'éteint
Mais tout le temps
Son feu brûle en moi
Vint le jour de l'an
Je regarde la montagne blanche.
Elle a la tête dans les nuages,
À croire que le ciel l'embrasse.
Je regarde la montagne blanche.
Mes rêves tendrement s'envolent
Pour s'accrocher à une étoile folle.
Je regarde la montagne blanche.
Elle a la tête dans les nuages.
Notes
Aujourd'hui, tête à tête,
Le jour est d'ivoire
Et sur tes seins blancs
Se livre l'instant
Le regard qui se tait
Les étoiles dans le vent
Ta bouche se joue
De tout et de nous
L'oubli n'est pas loin
Il meurt dans les flocons
Et fond sur ton cœur
Comme ce jour amer
Les cordes sont disjointes
Tu le sais et le tais
Rien n'est plus sûr
Que ce qui nous attend
Tu vois il pleut déjà
Dans tes mains fuit le temps
L'amour est fragile
J'entends ses dernières notes
Lueurs de feu
De braise et de temps
L'amour est inconscient
Tu ne sais pas ce qui t'attend
Tant que tu ne le vis vraiment
A toi qui te caches là-bas
Dans ce vide inconsistant
Je t'envoie ces mots
La flamme connaît l'usure
Le jour connaît la nuit
Je sais tu n'es pas sûre
Que la vérité est vraiment
Ce que tu ressens
Dans l'obscurité omniprésente
Je t'envoie ces mots
Le froid connaît les valeurs
De la douleur et de l'ardeur
Je crains que tu aies perdu
Le sens même du chemin
Et pourtant je t'attends serein
Je t'envoie ces mots
De braise et de temps
Au vent présent
Je sais tu te tais
Mais le temps rigole
Même quand il s'envole
Par-dessus la mer
Par-dessous la terre
D'un désir de sagesse
L'amour est cette ombre
Qui ne ment pas
Mais qui bat
Il a ce génie
Il a ce petit grain
De douce folie
Je sais tu te tais
Mais la pluie se joue
De toutes tes valeurs
Par-dessus le ciel
Par-dessous les monts
D'un désir de caresse
L'amour est cette lueur
Qui n'a aucune peur
Et qui s'élève
Il a cette beauté
Il a ce petit grain
De complicité
Je sais tu te tais
Et je parle désormais
Uniquement au vent
Il te parle
Maintenant
Tout le temps
Confusion
Couleur profonde
Douleur amère
La nuit me parle
Un peu plus loin
Un peu plus vague
La nuit m'invite
Le temps d'un vol
Le sol d'un nuage
La nuit m'interroge
Je ne sais plus
Je ne sais pas
La nuit est en moi