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Lettres

Une à une

Lettres
Une à une

Ce matin, je n'ai vu que tes mots au loin

Egarés sur un autre chemin

Oh, je sens ce qu'était hier

Lentement, je retrace les voix de cette vie

Peuplée de regards et d'envie

Oh, hier n'est pas dans l'oubli

Non, tu n'as pas faux

Je sais ce que la vie fait

Tu ne voulais pas

Qu'hier soit ce Yesterday

Mais quand notre étoile s'effaçait

Je pleurais cet Another Day

Lentement, je retrace les choix de cette vie

Peuplée de désirs et d'envie

Oh, hier n'est pas dans l'oubli

Ce matin, je n'ai vu que ton ombre au loin

Egarée sur un autre chemin

Oh, je sens ce qu'était hier

[Une chanson qui s'efface

Dans une note qui passe

Hier est maintenant lointain

Il est d'un amour la fin

Tous ces mots à ne pas dire

Tu as souhaité les écrire]

Hommage à « Yesterday » de Paul McCartney et John Lennon


L’horizon est immense et pur Et se plonge dans les eaux calmes. Aucun bruit, aucun son, l'azur Disparait derrière les palmes. Mais voici qu’au couchant vermeil, Quand il se teinte d'écarlate, L'azur se noie dans le soleil Et l'amour dépose sa patte. Dans le ciel, il est cet oiseau Qui, soudain, le zénith embrase. Il se transforme en un ruisseau Couleur d’or, d’ambre et de topaze. En son regard resplendissant Explosent toutes les nuées Des sentiments en me laissant Des écumes d’éclairs trouées. Quand pointe l'orage sanglant Je ne perçois pas l'étendue, Et le soleil tombe en brûlant Sur une montagne éperdue. Les cieux transformés en un feu Avalant forêts et prairies S’élancent, et, du zénith bleu, Enfouissent les pierreries. Sur la face du ciel mouvant, Il ne reste que nos décombres Qui sont emportées par le vent Au fond des amours, de leurs ombres. Alors quand meurent nos yeux lourds, L'éternité devient profonde, Elle n'est plus que ce velours Sur la solitude du monde. Hommage à « Un coucher de soleil » de Charles Leconte de Lisle (Vers empruntés et bouts rimés)


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