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Z - Zénith bleu

  • Photo du rédacteur: bulledesterres
    bulledesterres
  • 3 juil. 2016
  • 1 min de lecture

L’horizon est immense et pur Et se plonge dans les eaux calmes. Aucun bruit, aucun son, l'azur Disparait derrière les palmes. Mais voici qu’au couchant vermeil, Quand il se teinte d'écarlate, L'azur se noie dans le soleil Et l'amour dépose sa patte. Dans le ciel, il est cet oiseau Qui, soudain, le zénith embrase. Il se transforme en un ruisseau Couleur d’or, d’ambre et de topaze. En son regard resplendissant Explosent toutes les nuées Des sentiments en me laissant Des écumes d’éclairs trouées. Quand pointe l'orage sanglant Je ne perçois pas l'étendue, Et le soleil tombe en brûlant Sur une montagne éperdue. Les cieux transformés en un feu Avalant forêts et prairies S’élancent, et, du zénith bleu, Enfouissent les pierreries. Sur la face du ciel mouvant, Il ne reste que nos décombres Qui sont emportées par le vent Au fond des amours, de leurs ombres. Alors quand meurent nos yeux lourds, L'éternité devient profonde, Elle n'est plus que ce velours Sur la solitude du monde. Hommage à « Un coucher de soleil » de Charles Leconte de Lisle (Vers empruntés et bouts rimés)


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