top of page

Lettres

Une à une

Lettres
Une à une

Dans la musique des mots et des sanglots, C'est chaque valeur qui, parfois, te traverse. L'amitié, l'amour sont d'universels flots. Tu attends que la sécurité te berce, Conforme, avec courage mais sans douleur, Que l'hédonisme ne soit pas un caprice. Tu désires le pouvoir d'être une fleur, De réussir une famille complice Dans la tradition des rires et des pleurs. Tu veux être l'autonome camarade De cet amour stimulant, jamais trahi. Pourtant quand tu vois mon visage pali, En m'abandonnant sur le chemin, malade, Quel est la valeur que tu souhaites voir ? Ma seule valeur est, de l'Amour, l'Espoir ! Hommage en bouts rimés à « Chopin » de Marcel Proust



Connaissez-vous le wombat, Un animal à quatre pattes Qui dort, mange et se gratte ? Connaissez-vous le wombat ? Un jour ou bien une nuit, Assis sur son gros derrière, Il attendait la lumière, Ou alors un truc qui luit, Ou était-il juste posé là Les quatre fers plantés dans l'herbe La regardant pousser, acerbe, Quand la lumière vint ici-bas. Etait-ce la lune ou le soleil, Une inaccessible étoile, Ou un point sur la toile, Une goutte d'eau ou de miel ? Surpris, il l'accueillit. Il vit sa beauté, douce, Et tendre sur la mousse. Surpris, il la cueillit. Et puis, de jour en jour, Il caressa sa chevelure Pour la rendre plus pure, Pour en faire de l'amour. Il regarda, toucha, mangea Et prit toute la tendresse De cette lumière, sa finesse. Follement, il ne savait pas. Il emplit son cœur et se gava Jusqu'à ce que, d'un coup, elle s'éteigne. Puis espérant qu'elle revienne Il cria, il hurla, il pleura. Jamais, non, jamais elle ne revint Glisser sa main sur son chemin. Pour attraper la lumière, Il faut plus que le jour, Il faut plus que l'amour : Il faut qu'elle soit fière. Hommage à Jean de la Fontaine


J'ai rêvé que tu sois à la fenêtre, De pouvoir te voir. J'espérais pouvoir changer de trottoir, D'un coup de talon, Sauter dans tes bras par cette fenêtre. M'aurais-tu dit non ? Et, pour que jamais le temps ne s'arrête, Qu'il soit ton sourire, J'ai refusé qu'une lettre l'arrête. Alors je m'entête, Dans chacun des mots quitte à en souffrir. Je reste amoureux de la chair rosée D'un passé brillant Et, dans tous ces mots d'un poème osé, Mon âme apaisée Attends toujours ton regard souriant. Hommage en bouts rimés à « C’est ton amoureux » de Francis Carco


Contact

Merci pour votre envoi !

CONTACT

© 2016 par LJB. Créé avec Wix.com

bottom of page