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Lettres

Une à une

Lettres
Une à une

A quoi pensais-je dans les heures hautes ? Avais-je envie de quelques petits tours ? Recherchais-je à faire à tes yeux des fautes ? Ou ne manquais-je que d'amour ? Je me souviens de cet instant vivace. Je retrouvais des sentiments humains. Mais je ne sais si je perdais la face Quand je me livrais à tes mains. Le grand amour, autant que je connaisse, A mis mon cœur à genoux et à nu. Il est fait de beauté et de faiblesse.

– « Jean, je t’aime ! » Mais le dis-tu ? Hommage en bouts rimés à « L'orgueil » d'Anna de Noailles


Dans une rue, est un simple rayon dur ; Ce sera cette lumière sur un mur, Un instant qui fait que mon cœur sourie. Ô ce soleil éclaire ma verte prairie. Ô ce cri déposé sur le sol blanchi. Ce sera notre unique horizon rougi. Un lent espoir d'une rosée gelée. Les choses noires font que tu es désolée. Dans cette rue est un ciel couleur lait, Où des orgues font la musique qui te plaît. Hommage en bouts débutant à « Kaléidoscope » de Paul Verlaine et en bouts rimés à « Le balai » d'Arthur Rimbaud


Le désir de sortir des ténèbres Au cours de ces quelques instants courts, De fuir toutes les marches funèbres, C'est sous la lumière que je cours. Le désir d'enfouir chaque colère, D'oublier que ton pas est forcé, Que ta vie est dans le froid polaire, Ce que tu vis me laisse glacé. Le désir d'élever ce qui tombe Et celui de ne pas être sourd Lorsque je vois ton corps qui succombe, Je ne veux pas que ton cœur soit lourd. Le plaisir n'est jamais monotone, Quand il nous traverse de part en part, Il est la lumière de l'automne Même quand me détruit ton départ. Hommage en bouts rimés à « Chant d’automne » de Charles Baudelaire


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