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Lettres

Une à une

Lettres
Une à une

Ressens le charme fidèle

Qui te prend au fil des jours.

Ton corps, ton corps est toujours

Tel un éclat d'amour ! Elle,

Cette main douce et cruelle

Arrache aux jours nos amours

Et parcourt mon âme. Cours

Dans la folie éternelle

Où se perdent nos esprits !

Crie, mon Amour, de ces cris

Fougueux ! Je t'ai suivie

Jusqu'au plus profond de moi,

Aux délices de ta vie

D'un simple désir de toi.

Hommage en bouts rimés à « Amitié Fidèle » de Nicolas Boileau


L'enfant en se levant, dans le matin pâlot,

A pris du papier blanc et des couleurs à l’eau.

Il chante et il dessine un ciel dans la cuisine :

Deux grands yeux bleus et un nuage. Il l’imagine

Du haut de son amour, du haut de ses trois ans.

Il regarde le vent, il pense avoir le temps.

A l'encre et à la plume, il sait c'est difficile

À saisir, il vaut mieux peindre de l’immobile.

Ses yeux vers le plafond, son unique raison

Est d'inventer au ciel une simple maison

Et puis quelques moutons et un horizon sage.

De toutes ses couleurs, il veut un paysage

Paisible et chaleureux, il veut un ciel heureux,

Un chemin découvert et des cailloux ocreux.

Pas de noir, ni de rouge, et aucune blessure,

Juste un ciel délicat qui, sous ses doigts, s’azure.

Il dessine sa vie, il dessine en rêvant,

Il dessine l'envie, il se dessine enfant,

Il dessine son ciel comme une chansonnette,

Des paysages verts avec la maisonnette.

Il est là au milieu dans ses bras azurés

Il a peint son ciel bleu et il croit qu'il est vrai.

Hommage à « Aquarelliste » de Guillaume Apollinaire

(Bouts rimés et vers empruntés)


La forme de Vérité D’où vient qu’un songe m’emporte. Un instant, le temps me porte Devenant Éternité. C'est la folie qui arrive En m'arrachant à la rive Vers ton cœur à la dérive. Roulé dans le flot des temps, Cet Amour a-t-il une âme En devenant notre flamme Dans l'instant qui s'en réclame Maintenant et pour longtemps ? Un instant dans le feu, la raison est sans gloire, Ce chemin est un jeu où se mêlent nos pas. Un instant, c'est un cri, une folle victoire Dans cet air lumineux qui soutiendra mes pas. Un instant, quand le temps tombe, Nous ne voulons plus compter Pour que notre corps succombe A l'Amour sans s'arrêter. Un instant, sans rien à plaindre, Quand je rentre, quand je sors, Je sais que je n'ai qu'à craindre Le jour où nous serons morts. Un instant, encore, encore, Notre Amour saura éclore De cette éternelle Aurore. Un instant, ce lieu créant La simple folie ravie Sur ta poitrine assouvie Imaginera la Vie, En effaçant le Néant.

Hommage à « Une âme devant Dieu » d'Alfred de Vigny

(Vers empruntés et bouts rimés)


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