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c'est merveilleux.

Dans tes yeux

 

L’automne et le temps

Qui vont et s'effeuillent,

Tout doucement cueillent

Tous nos sentiments.

 

Dans tes yeux de feu,

Chaque mot m'étonne,

Chaque mot chantonne

Nos vœux, nos aveux.

 

L’automne et le temps

Ne sont qu'une histoire

Tendre et illusoire

De deux amoureux.


 
 
 
 
 
 
 

Au bord

 

Nul bruit autre que nos respirations... La neige a englouti l'espace. Nous, sous notre carapace, sublimons cet instant lumineux où le ciel rencontre la terre d'une unité parfaite. La douceur de chaque flocon contraste avec le grain du sol. Ils se posent et déposent leurs fraîcheurs calmes et lentes dansant à l'unisson la folle candeur du temps.

Nul besoin d'un parfum, l'air est vrai et sûr, grand et franc. le jour s'embrume dans cette perfection de sensations si l'on s'enivre mutuellement.

La route devient blanche.


 
 
 
 
 
 
 

Musique de la pluie

 

Quelques notes sur le métal, 

Quelques notes, c'est pas banal...

C'est la musique de la pluie

Emmenant mes doigts sur ta peau.

Il pleut, tu es sans parapluie...

 

Dans cette danse, goutte à goutte,

Chaque doigt dévie de sa route.

Tu le sais sans doute, le soleil

Fait ces brûlures sur ta peau.

Il pleut et je sens ton éveil...


 
 
 
 
 
 
 

Doucement

 

      Il pleut

De ces pluies fines d'automne

Sous ce lent ciel gris d'été.

      Il pleut

Et, goutte à goutte, résonne

Chaque goutte du passé.

      Il pleut

Sur les montagnes humides

Et sur les vallons noyés.

      Il pleut

Et moi je souris avide

De voir la pluie s'écouler.


 
 
 
 
 
 
 

Aurevoir

 

Alors que le jour bleuit

Sous la douce pluie d'automne,

Je rêve, tu es ici

Et le soleil s'abandonne.

 

Je connais ce qu'est le jour,

Je le vole à ton sourire.

Nul besoin de mots d'amour,

Le silence sait tout dire.

 

Dans ta main, le souvenir

D'un baiser ou d'une larme

Redessine l'avenir

Et, sur mes lèvres, ton charme.

 

Sur ton épaule se posent

Quelques mots d'un aurevoir

Et quelques petites choses

Dont je rêve encor ce soir...


 
 
 
 
 
 
 

Poème d'où

 

Où va l'amour ? Là où il nous mène

Et tu le sais, toi, tout contre moi.

Serre-toi encore plus fort, vois

Comme le jour coule dans nos veines.

 

Où va l'amour lorsque l'on est nus ?

Vois, il ouvre en nous cette veilleuse

Merveilleuse des nuits amoureuses

Là où on reconnaît l'inconnu.

 

Ressentons sur nos joues cette pluie :

Elle mêle nos jours à nos nuits.


 
 
 
 
 
 
 

Un jour perdu

 

Je me souviens de l'automne,

Je me souviens du chemin.

Ta main riait dans ma main,

J'étais une autre personne.

Ton sourire me promenait

Jusqu'au bout de la forêt...

 

Je me souviens de tes yeux,

Je me souviens des caresses.

Ton cœur riait de tendresse,

J'étais dans un autre lieu.

Ton sourire était ce rêve

D'un bout d'amour qui se lève.

 

     Te souviens-tu ?


 
 
 
 
 
 
 

Un temps d'automne

 

L'automne et le temps,

Entre feuilles et vents,

Se jouent de la pluie,

Des gouttes qui s'ennuient.

 

Ton rire et ta danse

S'amusent en cadence

Des creux des chemins

Dans le creux de mes mains.

 

Et je prie le vent

Qu'il soit ainsi longtemps.

Tendrement déraisonnent,

Le temps et l'automne.


 
 
 
 
 
 
 

Entre jeux

 

A la fenêtre, il pleut

Et tu regardes le

Temps qui défile un peu

Comme un jeu. Défie-le.

 

      Je veux lire sur ta peau

         Chaque goutte d'eau.

      Je veux prendre chaque jour

         Ce que sait l'amour.

 

Rappelle-toi tout bas,

La beauté étincelle

Sur nos corps serrés ; la

Complicité est belle.

 

      Je veux danser dans le feu

         Du fond de tes yeux

      Pour, si c'est ce que tu veux,

         Brûler tous les dieux.


 
 
 
 
 
 
 

Sous le toit

 

Il pleut sur le matin,

L'amour est dérisoire.

Dans les jours de satin,

S'écrit l'histoire.

 

Le ciel d’éther

Est comme un passage.

A travers chaque vers,

Il est mon personnage.

 

Il pleut - cela l'étonne -

Sous la lumière fière

Des couleurs familières

D'un ciel d'automne.

 

L'aube de suie

Nous marie dans le noir

Sa mélodie d'espoir

Est chantée par la pluie.


 
 
 
 
 
 
 

Passage

 

Viens !… Cette nuit est nue !

Derrière les volets,

Tu seras l'inconnue

Qui aime s’envoler…

 

Viens !... Cette nuit est sûre !

Nous saurons attraper,

Par-delà nos armures,

Le printemps et l'été.


 
 
 
 
 
 
 

Dans la rue

 

Dans la rue, les ombres s'éteignent.

Tes lèvres doucement dépeignent

Quelques rêves, quelques beautés,

Créant une autre vérité.

 

Au bord de ta bouche lucide,

Se dépose mon doigt avide.

Dans ce silence merveilleux,

Je m'emplis des mots de tes yeux.

 

Sur la vitre sont quelques gouttes

Qui éparpillent tous nos doutes.

Quand ma tête rejoint ton sein,

Je sais que ce jour est sans fin.


 
 
 
 
 
 
 

Un banc

 

Un banc,

Un banc contre un mur,

Un banc blanc, bien sûr...

Un banc,

Simple et dur...

Et le ciel au-dessus

Tel un grand parapluie,

Et un ciel bien sûr

Qu'il fait beau aujourd'hui,

Et un ciel évident

Allongé sur ce banc

Et la terre au-dessus

Le regardant en souriant.

 

Un banc

Rien qu'un banc

Et pourtant...


 
 
 
 
 
 
 

Pluie à la folie

 

Il pleut, tes cheveux volent

Et, par-dessus moi,

C'est toi que je vois

Et la pluie qui cajole

 

Tes petits seins nus.

La pluie est merveilleuse

Sur tes joues amoureuses

Et tes bras menus.

 

Je sens pleuvoir ton corps

De ce désir d'encor...


 
 
 
 
 
 
 

Dimanche

 

Il fait doux

Sous les branches.

Il fait doux,

C'est dimanche.

 

Sous ta robe blanche,

Ton corps se déhanche

Dans la lente danse

D'un temps de vacance.

 

Il fait doux

Sous les branches.

Il fait doux,

C'est dimanche.

 

Sous ta robe blanche,

Mes mains, en revanche,

Oublient ce qu'on pense

Pour créer leur danse.

 

Il fait doux

Sous les branches.

Il fait doux,

C'est dimanche.

 

Sans ta robe blanche,

Ton cœur qui s'épanche

Invente une danse

Toujours plus intense.

 

Il fait doux

Sous les branches.

Il fait doux,

C'est dimanche.

 

Sous ta robe

Se dérobe

Notre amour

Pour toujours.

 

Et ta robe blanche,

Posée sur la branche,

Sans bruit se balance

Pour une autre danse

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