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Vague mot

Mère

 

La vague la vague la vague

Divague en mille instants

Divague sur la plage

De nos amours naissants

 

Une perle sur la terre

Qui se perd et qui s'enterre

 

La vague simple vague

Emmène tous les chemins

Doucement sur ma main

Emportant tous les grains

De la fine poussière

Qui allume les étoiles 


 
 
 
 
 
 
 

Orée

 

Le silence éveille le monde

A l'orée, l'orée de ce toi

Alors que se découvre l'onde

 

Un sourire et puis une nuit

Sur ton visage éparpillés

Se posent nos mots qui s'enfuient

 

La vie accrochée au plaisir

A l'orée, l'orée de ce toi

S'enivre de chaque désir

 

Un sourire et puis je relie

Sur ton visage éparpillés

Ces mots que jamais on oublie

 

A l'orée, l'orée de ce toi

J'ai vu une partie de moi 


 
 
 
 
 
 
 

Noix

 

D'une coquille beige

Naît de ce jour l'arpège

Juste au bout de mes doigts

 

Et ce soupçon de toi

Nous entraîne à sourire

A vivre pour écrire

 

La folie sur nos corps

Là au cœur du trésor

Le jour la nuit se perdent

Au fort des bois superbes 


 
 
 
 
 
 
 

Certitude

 

Dis ce mot que j'aime entendre...

Dis ce qui sait me surprendre...

 

Dis le jour et le soleil...

Dis la nuit et le réveil...

 

Dis la pluie et chaque goutte...

Dis la vie sans aucun doute...

 

Dis l'espoir d'un autre jour...

Dis... Je sais ce qu'est l'amour...  


 
 
 
 
 
 
 

Anneau

 

Derrière la porte du temps,

Se cachent les restes du jour

Et, sur mes lèvres, ton amour.

 

J'ai rêvé en ouvrant les yeux

Que ce jour pouvait être vieux

Rien qu'en le vivant doucement.

 

J'ai rêvé qu'au fond de ton cœur

S'allumait un cercle de feu,

Un anneau de terre et de bleu.

 

J'ai rêvé de voir ton bonheur.  


 
 
 
 
 
 
 

Abandon

 

Nos yeux curieux dans ce jeu

Jouent divinement le feu

L'incendie de nos envies

Et les désirs de nos vies

 

La tête dans les nuages

En oubliant d'être sages

Nous vivons ces va-et-vient

N'en retenant que le bien

 

Nous abandonnons le charme

De la pluie et de nos larmes   


 
 
 
 
 
 
 

Gai

 

Sur le toit du jour

Se promènent les instants

D'ombre en ombre

Dans les lumières du ciel

Et puis un rire

S'échappe d'un sourire

Le monde est gai

Quand il se faufile

Ainsi invisible  


 
 
 
 
 
 
 

Juste (accro)

 

I

Sur la montagne

Elle rêve d'instants infidèles

Je le vois, je le crois

Me voilà prisonnier de son

Rêve. Je le crois

Vraiment

 

II

Pourquoi la montagne ?

Parce que c'est elle !

 

III

Je regarde au loin

Le ciel n'a pas d'horizon

Crois-moi ! dit-elle

Vraiment ?

 

IV

Elle

Elle rêve et puis

Oublie le ciel,

La montagne et la

Voie

 

V

Pourquoi le ciel ?

Parce ce que c'est elle !

 

VI

Je m'accroche au temps

Me prends dans les nuages

Perds le sens de la vie

En avait-elle envie ?

Chemin faisant, je l'ai cru

 

VII

Le soleil retient le

Jour

La lune s'imaginait La

Nuit

 

VIII

Je regarde au loin

Le ciel reste certain

Sais-tu ? dit-elle

C'est l'amour c'est

Ainsi sur la terre

Ici

 

IX

Pourquoi la terre ?

Parce que c'est moi

Seulement

Moi !

 

X

Elle part

Elle disparaît

Rêve-t-elle

Ailleurs dans le ciel

 

XI

Pourquoi le ciel ?

Parce que c'est elle

Seulement

Elle !


 
 
 
 
 
 
 

Air

 

Seuls l'esprit en l'air

L'envie de voir

L'envie de croire

L'envie de croître

 

Nous regardons l'horizon

Nous regardons le ciel

Nous regardons la lune

Et cette toute petite étoile

 

Seuls notre âme en balade

Rie en dansant

Prie s'embrassant

Part en lançant

 

Tant de mots d'amour en l'air


 
 
 
 
 
 
 

Idée

 

D'un instant transparent

A la légèreté

Douce d'un jour d'été

 

Tu inventes l'automne

D'un baiser élégant

D'un regard qui m'étonne

 

D'un regard parfumé

Naît le feu, l'incendie

Embrasant notre vie

Et l'idée de s'aimer  


 
 
 
 
 
 
 

Croyance

 

Une averse dans le lointain

Une larme sur ton visage

Un amour nu

Un souvenir

 

La pluie serait merveilleuse

La vie serait simple

Le jour serait autre

Un sourire serait

 

Ton visage se balance

D'image en image

Et les mots un à un

Se plantent sur le rivage

 

Je regarde chacune des pierres

Polies par les eaux du temps

« Ce qui me bouleverse n'est pas que tu aies menti

C'est que je continue à croire en toi »*

 

*(D'après Nietzche)  


 
 
 
 
 
 
 

Amoureuse

 

Amoureuse amoureuse

De ce simple sourire

Je ne veux retenir

Que la vie, son délire

Et chacun des soupirs

Des désirs à écrire

Jusqu'au jour de mourir

Amoureuse et heureuse
 
 
 
 
 
 
 

Danse

 

La valse des jours

Jour après jour

Relit notre amour

A contre-jour

Le tango des nuits

Pluie après pluie

Se danse sans bruit

Et puis s'enfuit


 
 
 
 
 
 
 

Contredanse

 

Dans le silence

L’amour se danse

De tant d'éclats

De tant de pas

Je ne sais pas

 

Dans le silence

L'amour se pense

Entre nos doigts

Entre nos choix

Tu ne sais pas

 

Je reste là

Tu n'y es pas


 
 
 
 
 
 
 

Orage

 

L’orage nous ronge

Et ronge nos songes

Tu sais le charme

Des mots qui désarment

Tu sais le jour

Et connais la nuit

Tu sais le pour

Et vois ce qui suit

 

A l'instant où se dévêt

Tout ce que l'on croyait

A l'instant où se démet

Tout ce que l'on était

A l'instant où l'illusion

Ne devient que le passé

Tu sais que cette émotion

Ne sera plus ce qu'elle a été

 

Et sur nos pensées à vif

Ce léger coup de canif

Découpe la vérité

Pour en faire un péché

 

 

Dans la chambre ce soir

Reste un étrange espoir

 

Il reste immobile

Seul et futile

 

Je sais ce qu'est le courage

C'est d'être là après l'orage

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