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Immortelles courbes

Elle est elle

 

I

 

Tout doucement

Un instant glisse

 

II

 

Sans le savoir

Avance l'amour

Il descend le long de la

Soie de sa peau

 

III

 

S'entend le silence nu

 

IV

 

Arrive un sourire

Illustrant le désir

Maintenant

Est l'instant se

Rêvant

 

V

 

Encore une

Seconde qui

Tient en main la vie.

 

VI

 

Sûrement cette seconde

Invitant la lumière

 

VII

 

S'il fallait savoir

Imaginer ce

Moment de rêve

Peut-être saurions nous que

L'amour

Est doux comme le coton ?

 

« Légère lingerie »


 
 
 
 
 
 
 

Aube heureuse

 

Mes doigts courent sur le ciel

Léger comme la braise

Et dansent les soleils

 

Un sourire dans les lueurs

Des lumières extérieures

Et s'envolent les cœurs

 

Lentement de courbe en courbe

Tournoient toutes les brumes

Et s'échafaude le rêve

 

Une main dans l’autre

Que le jour soit enfin nôtre

Et que jamais il ne s'oublie

 

Regarde ce qu'est l'aube heureuse

Quand le ciel offre ses couleurs

D'un battement de cœur  


 
 
 
 
 
 
 

A en perdre la tête

 

Ma tête sur sa peau

Au rythme de sa respiration

Au parfum de l'automne

En écoutant son corps qui rayonne

Au milieu de mes rêves

Ma tête embrasse sa nudité

Au bord de cette flamme

Au plus fort de ce qu'elle a de femme

En enlaçant le beau

Au contact de ses émotions

Ma tête épouse son

Corps frêle en dansant à l'unisson

A cet instant s'élève

Au bord de son cœur la vérité

Au centre de ses cieux

Ma tête se perd dans ses yeux


 
 
 
 
 
 
 

Au bord...

 

Du bord de tes lèvres

Au bord de mes lèvres

Se dessine un chemin

 

Il est comme un oiseau

Qui vole le beau

Qui vole la caresse

D'un vol de tendresse

Il est la liberté

Empreint de beauté

Empreint de la pensée

Empruntant l'idée

 

Qu'au bord de tes lèvres

Qu'au bord de mes lèvres

Se dessine demain  


 
 
 
 
 
 
 

Noir

 

Un sentiment différent

La légèreté fragile

La chevelure gracile

 

Qui dessinent les soupçons

De nos yeux à l'abandon

Le silence est effrayant

 

D'une beauté de cristal

Nos gestes lents en miroir

Impriment en nous l'espoir

Que chaque instant est vital 


 
 
 
 
 
 
 

Courbes

 

Le ciel à même l'ombre

Légère, légère

Et le voyage à même le temps

Il n'y a plus que l'air

Nu

Et sa chaleur


 
 
 
 
 
 
 

N'importe où

 

Invisibles

Courbes sensibles

A se damner

 

La forêt n'a pas oublié

De taire les terres humides

Et les derniers rayons

 

La finesse de l'air

S'écoule le long du temps

Attrapant l'instant

Dans ce qu'il a de grand

 

Aucun mot

Uniquement la vibration

Et son rythme lent

Arrachant à chaque silence

Sa divine beauté

Arrachant à la présence

L'idée d'être

Cet être nu

Et sa clarté

 

 

Invisibles

Courbes folles

Perdues

Dans les brouillards

Du désir 


 
 
 
 
 
 
 

Une goutte d'eau sur la vitre

 

Le jour la pluie l'instant la folie

Se courbe

La vie

 

Le ciel l'ombre

L'instant vivant

 

Tes yeux si clairs

Voyage mon cœur

Dans les lueurs

Du matin dense

Si fines tes mains

Dans le froid silence

 

Je rêve 


 
 
 
 
 
 
 

Portrait

 

La pâleur légère d'un ciel blanc

La clarté d'un bleu profond

La courbe d'une inspiration

La lumière tendre de l'envie

La folie d'un vent libre

 

Le silence qui arrive

Insolent dans la montagne

Insolent de vérité

 

Et cet instant saisissant

Lit en elle le bonheur 


 
 
 
 
 
 
 

Quand tout se tait

 

Enroulé autour de ton corps,

Dans ce corps à corps délicat,

Je recherche où vont tous nos pas.

Je sais : je ne sais pas encor !

Alors je tourne et je retourne

Un à un les trésors, l'envie,

Le désir, le plaisir, la vie...

Alors je tourne et je retourne

Ton cœur, ce bonheur, cette fleur

Qui s'éveillent dans ce soleil

Et je laisse à ce jour l'éveil

De douceur... de douceur... Mon cœur

Rêve et rêve chaque caresse

Qui se glisse sur ta peau douce,

Lisse, qui se glisse et repousse

Au loin, bien plus loin, la sagesse...  


 
 
 
 
 
 
 

Souffle

 

Tout au bord de ta peau douce

Se mêlent les ombres

De mes doigts, de mes lèvres

Qui cherchent et recherchent

Tout au bord de ta peau douce

 

Le désir le baiser le jour

Ce qui fait pour toujours l'envie

Sous mes doigts sous mes lèvres

Ainsi se dessine à l'envie

Le désir le baiser le jour 


 
 
 
 
 
 
 

Au bout

 

Je caresse le temps

S'écoulant lentement

Du bout des doigts, du bout

De tous nos rêves fous.

J'entends ta voix, j'entends

Tes yeux et doucement

Se glisse en moi le doux

Du jour, le doux de nous.

 

Maintenant la folie

Est dans ce bout de vie

Tu n'es que plus jolie

Quand tu offres l'envie

 

Je caresse le temps

S'écoulant dans le vent

Du bout du cœur, du bout

Des pleurs venant à nous

J'entends ton choix, j'entends

Le feu et tendrement

Se glisse en nous le flou

Des nuits, comme un tabou

 

Je caresse le temps  


 
 
 
 
 
 
Chaque jour

 

Tout le jour sur le bord

Mon amour je le dis

Je le crie je le vis

Que le sud et le nord

Sont un port un trésor

Qui se cache et se tait

Qui se veut sans effets

Qui se prend qui se tort

Je le sais tu le sais

Et ma main et ta main

Sur la courbe attentive

Sur la vie si rétive

Sont le jour de demain  


 
 
 
 
 
 
 

Couleurs

 

La terre est bleue comme une orange

Ecrit Eluard... Une erreur ?

Est-ce cet amour qui dérange ?

Est-ce uniquement de la peur ?

 

                Elle, elle est belle

                Comme le feu

                Comme ce jeu

                Douce et cruelle

 

Le ciel est rouge comme un ange

A-t-il pensé... Une bêtise ?

Ce n'est que l'amour qui s'échange

Contre ses lèvres bleu-cerise  


 
 
 
 
 
 
 

Pourquoi

 

Dis

Pourquoi

Je ne vois

Que toi

Oui

Dis-le

Dis-le moi

Pourquoi

Je

Ne sais

Pas ne sais

Pourquoi

 

Est-ce juste

L'envie injuste

Est-ce encor

Un peu la vie

Un peu la mort

Un peu toi

Un peu moi

Lucie

Dis-le moi

Une autre fois

 

Que je sache

Pourquoi

Ce que tu caches

Est à moi


 
 
 
 
 
 
 

Pluie

 

Le bien

Tu sais, est dans cette goutte d'eau

Cette perle qui se faufile entre tes courbes

Comme se faufilaient mes mots

Comme se glissaient mes doigts

Comme si tu désirais cela

Cette perle est

Ton plaisir

 

Il te suffit d'attendre

La pluie

Ainsi vêtue

De ton simple désir

 

Ainsi venue

Comme la pluie 


 
 
 
 
 
 
 

Envers de l'hiver

 

Ce n'est qu'un vaisseau de neige

Innocent sur la voie blanche

Divagant entre les branches

Il glisse et se glisse ainsi

Touchant de son corps meurtri

Qui s'allonge sur la terre

Absorbé par ce mystère

Flou comme un flocon de neige   


 
 
 
 
 
 
 

Le vent

 

« Le vent

Hésitant

Roule une cigarette d’air. »*

 

Et l'allumette

Entre mes mains

Enflamme le ciel de ses lèvres pourpres

 

Je sens

Maintenant

Le sens de l'incandescence 

 

 

*  « Le vent », poème de Paul Eluard


 
 
 
 
 
 
 

Anna

 

Souviens-toi, maints et maints

Jours à croiser les saints

Dans ces cieux de satins

Ces chemins des matins

 

Souviens-toi, la chaleur

Des baisers à sauver

Des instants à chauler

Pour gagner leur saveur

 

Souviens-toi et deviens

Ce qu'en toi tu devines

Cet alcool que tu vines

Lorsque vers toi je viens  


 
 
 
 
 
 
 

Orphée

 

L'enfer est-il sur terre ?

Quand se recherche le temps perdu

Au fil des vent au fil des rues

Au fil des eaux qui coulent à flot

Je ne sais pas je ne sais plus

Quel est le mot si loin là-haut

Si loin le chaud si près le froid

Est-ce que le choix est dans ta voix

Est-ce que le jour reperd l'amour

Un peu de vent un peu de toi

S'enfuit si loin s'enfuit encore

Au fil du temps au fil des jours

Au fil absent nous reliant

Et je t'attends en vain évidemment

Au feu du cœur au jeu du corps

Guettant un signe qui jamais ne vient

Dans ce ciel bleu pour toujours étoilé


 
 
 
 
 
 
 

Echo

 

La forêt et ses senteurs

La cabane et sa chaleur

Il n'y a aucune peur

Que l'amour dans ses valeurs

Ressens-tu petite fleur

Le désir et ses odeurs ?

 

La forêt de souvenirs

La cabane où revenir

Il n'y a pas de plaisir

Que le temps et l'avenir

Ressens-tu ce qu'est frémir ?

 

L'amour nait sans réfléchir   


 
 
 
 
 
 
 

La vie

 

La nuit, je rêve à la vie,

A celle près de toi,

A celle que je ne vois

Pas dans mes pas. Ton envie

S'emmêle au fond de mes bras,

Quand je te sais partie,

Quand je te sens mon amie

Loin, si loin de moi. Tes pas

Sont mon passé emporté

Sous la lumière brune,

Sous les émois de chacune

Des pensées de ta beauté.


 
 
 
 
 
 
 

Bermes

 

Les mains sur ta taille

Redessinant les chemins

Le long de tous les paysages

Offerts aux jours incertains

La vérité est-elle ailleurs

Que ces traits que je connais par cœur ?

Est-elle dans ces horizons

Où ne vient jamais la raison ?

Ainsi je trace et je retrace

A l'infini et à l'envie

Chacune des courbes de ta vie

Les yeux fermés, les yeux ouverts

Un temps rêveur, un temps joueur

Jusqu'à ce que mes lèvres

Enfin t'ensorcellent  


 
 
 
 
 
 
 

Au cœur de ton corps

 

Un oiseau dans la lumière

S'empare de ma vue

S'empare du soleil

Et en chasse les ombres

 

Cet oiseau dans tes yeux

Danse sur les rayons

Danse sur la chanson

Et capture le ciel

 

Cet oiseau sur ma peau

Se pose en douceur

Dépose ton cœur

Et s'envole de nouveau

 

L'étoile est là

Au creux de nos bras

Ici tout est clair

De lumière et de feu

J'entends de plus en plus fort

Les battements de ton cœur

Et leur chant puissant

Au cœur de ton corps


 
 
 
 
 
 
 

Haut feu

 

Le feu danse dans le miroir

De tes yeux attendant le soir,

S'allongeant le long de la rue

En nous effaçant de la vue.

  

Le feu danse puis se recourbe

Imaginant toutes tes courbes.

Il s'esquisse au bout de mes doigts

Comme il le peut, comme il se doit.

   

Le feu danse tout contre moi

En me brûlant de bout de toi.

Du bord de tes lèvres au centre

De ton ventre, il joue et il entre...


 
 
 
 
 
 
 

En un regard

 

A la fenêtre

La simplicité de l'être

Laisse à ce temps qui échappe

Cette beauté qui s'attrape

De jour, de nuit

Et puis celui qui s'enfuit

 

A la fenêtre

Caché dans tous les peut-être

Quelques uns de nos mots dansent

La folie dense

Des envies que l'on retient

 

A la fenêtre

Lorsque s'invitent nos rêves

L'amour s'élève

En un regard qui revient


 
 
 
 
 
 
 

Lumière crue

 

Sous les traces de mes mains

Se dévoilent tes seins

Tes seins blancs et légers

L'automne est si beau

Mes mains amoureusement

Dessinent l'évident

Chemin du jour premier

L'automne est si haut

Sans bruit délicieusement

Mes mains te caressant

Trouvent la vérité

L'automne est l'oiseau

Qui offre à nos mémoires

Le désir de nous croire


 
 
 
 
 
 
 

Hors ton corps

 

Une fenêtre à sa place

Sur tes seins la lumière

Et le jour qui s'échappe

Sur le ciel, sur la mer

Je crois que je rêve

Que l'instant est présent

 

Midi sonne et résonne

Sur tes seins blancs et fou

Est ce jour de velours

Je crois que je rêve

Que le temps est absent

 

Et mes yeux qui se ferment

Sur tes seins déroutants

Je crois encore que je rêve

Hors ton corps de tant d'encore


 
 
 
 
 
 
 

Au-delà

 

Le jour pendu à la pluie

Qui court le long des rues,

Qui court à perte de vue

Jusqu'à la nuit

Profonde de tes yeux,

 

Et tes pas vers mes pas

Dans la lumière douce

Lentement repousse

Le départ de tes bras...

 

Le jour pendu aux nuages

Oublie le goutte à goutte

Vague de nos doutes,

Oublie d'être sage

 

Et tes pas, pas à pas,

Suivent les courbes

Du temps qui se recourbe

Et m'emmènent au-delà

De ce que disent tes yeux...


 
 
 
 
 
 
 

Promenade

 

Le long du chemin

Du temps des parfums

Les yeux demi-clos

D'un saut vers le haut

Le ciel étendu

Là à moitié nu

Le ciel attendant

Chacun des passants

Et mes promeneurs

Rosi de bonheur

Cachés dans le bois

Ravi sous mes doigts


 
 
 
 
 
 
 

Crépuscule

 

C’est la course de la lune pour croiser le soleil. Il fait si bon dans ses bras.

 

Et dans ce silence, danse la petite flamme aux teintes de bleu et de feu.

 

La nuit arrive sur les monts et les vallées. Je sens le jour s'enfuir pas à pas.

 

Et dans cette course sur ses courbes, je rêve de revoir le ciel amoureux.   


 
 
 
 
 
 
 

À côté

 

Ciel tremblant

Dans l'universalité du temps

Une main se dépose

Sur les couleurs de l'aube

Et s'envole en passant

De l'autre côté de l'horizon

 

Les limites n'ont existé

Que pour être côte à côte


 
 
 
 
 
 
 

Vieil amour

 

Ombre de ciel, ombre du temps

Dans le battement d'un cœur d’enfant

Se cache l'amour derrière une porte

Ombre du jour, ombre sur terre

L'amour se vit les bras ouverts

Peu importe si le diable m'emporte

 

De jour en jour, de nuit en nuit

Se tracent tes contours qui s'enfuient

 

Sous cette pluie

Qui nous vieillit

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