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Selby

Un seul temps

 

Le temps a noué

La terre à l'eau

Le ciel a aboli la pluie

Le jour et la nuit

Pourtant le temps

Reste ici infini

Inséparable

D'hier à aujourd'hui 


 
 
 
 
 
 
 

Jour et nuit

 

Jour de rêve et nuit d'attente

La lumière est à la vie

Ce que l'étoile est au silence

Je regarde l'horizon est clair

 

Et dans le bleu de tes yeux

Se reflète l'étincelle fluette

Des désirs de tes nuits

Des caresses des jours

 

Et dans le blanc du soleil

Brûle la flamme secrète

Que l'amour est au jour

Ce que le rêve est à la nuit

 

Et que jour et nuit

Tu es ici 


 
 
 
 
 
 
 

Moi

 

C'est au cœur des sentiments

Que chaque jour nous rapproche

C'est au cœur de ces caresses

 

Que l'on est réellement

C'est au cœur de nos cœurs proches

Que chaque jour est l'ivresse

 

De la confiance totale

Et c'est là que je te vois

Telle que tu es Toi

D'une valeur idéale


 
 
 
 
 
 
 

Poésie

 

J’écris ce qui lie

J'écris sans savoir

J'écris cette vie

J'écris dans le noir

 

Et jour après jour

Dans tout ce silence

J'écoute l'amour

Et ce qu'est sa danse

 

Et temps après temps

Je crois et je prie

Ce qu'est maintenant

Ce que la nuit crie

 

Je t'écris vivante

Je t'écris amour

Je t'écris présente

Je t'écris toujours

 

C'est ma poésie

Je crois que je crois

En cette hérésie

Tous ces mots en croix 


 
 
 
 
 
 
Pluie

 

Le bien est entre nous. D'instinct, il est ce fou qui vient, s'en va et revient tranquillement quand on oublie tout.

Le temps est entre nous. Il passe, passe et passe si doux qu'il en devient petit à petit ce tout entre nous.

 

Et puis, il y a l'eau qui, goutte à goutte, se joint à nous. Ses mots s'insinuent partout et rendent merveilleux l'amour entre nous. 


 
 
 
 
 
 
 

Deux mains

 

La main dans la main

A travers les chemins

Sans penser à demain

Sans penser à rien

La main dans la main

Le soleil en chemin

Le rêve pour seul bien

Nous rêvons demain 


 
 
 
 
 
 
 

La Conquête de l'être

 

Sur tes yeux clos

S'imagine

Se devine

La vie. Le beau

Est, je crois,

Que dans tes rêves

Mes jours s'élèvent

Vers toi.

Ton souffle lent

Me caresse

En finesse.

Je te ressens

Battre en moi.

Mon cœur danse

Et ne pense

Qu'à être en toi  


 
 
 
 
 
 
 

Entre chaque goutte

 

Je ne cesse de te voir

Dans le noir de chaque espoir

Je ne cesse les frissons

Dans le froid de la saison

 

Sur mon corps qui se défend

Chaque instant est maintenant

Une différente goutte

De pluie ou goutte de doute

De cette averse de plomb

De cette averse sans nom

Dans mon âme qui se trouble

Je ressens qu'elle redouble

 

Et je t'aime même partie

Tu es ici amour amie  


 
 
 
 
 
 
 

Encore et toujours

 

Un jour encore, un jour toujours

Et sur les courbes infinies,

Je cours encore et puis toujours

En oubliant ce qu'est la vie...

 

Et je m'envole et je m'enfuis,

Ici encore, ici toujours,

Je cours le jour, je cours la nuit

En oubliant la vie, son cours...

 

Un peu encore, un peu toujours,

Et je te suis, et je te suis,

D'un seul désir, d'un seul amour,

Un jour encore, un jour de pluie...


 
 
 
 
 
 
 

En secret

 

En secret derrière ton sourire

S'éparpillent tous nos mots d’amour

Sur ton cou, sur tes seins et toujours

Dans ton ventre, cet antre aux caresses

Mélangeant folie et allégresse

Se dessine l'envie tour à tour

Un peu nuit, un peu vie, un peu jour

Aux charmes de tes éclats de rire


 
 
 
 
 
 
 

Sérénité

 

Là-bas, la forêt est calme

Un doux chemin la rejoint

Entre l'ombre et la lumière

Le temps semble si pur

 

Le vent semble si sûr

Aux abords de la clairière

Que sa main en a besoin

Le temps est calme, si calme


 
 
 
 
 
 
 

Le miroir du temps

 

Le jour se dissipe

Il fuit et nous invite

Il part et nous retient

Il sait ce qu'on ignore

Le jour se déforme

Il prend un mouvement

Il éclate le passé

Il dédaigne la main

Le jour hait la nuit

Le temps se confond dans le vent

Le ciel a sa vérité

L’homme a sa réalité

 

Il croit dans le jour

Il le croit toujours


 
 
 
 
 
 
 

À côté

 

Silence dément

S'entend le vent

Qui caresse le ciel

Le jour ne sait être autrement

Qu'un serment qui s'envole

Qui s'envole dans le vent

Quand nos yeux se ferment

Aux sentiments

Que le silence dément


 
 
 
 
 
 
 

S'ouvrir

 

Ta bouche, douce,

Sourit

Et éclaire la pièce

De ce simple geste.

 

Je ferme les yeux.

 

Ce sourire dans ma tête

S'imprime de ta chair

Et lentement se répand

Jusqu'à l'horizon de mon être.

 

J'ouvre les yeux.

 

Tu es là

Et pourtant tu n'y es pas. 


 
 
 
 
 
 
 

Être cet être

 

Être cet être

Si particulier

Qu'il est dans nos êtres

Si présent

Être cet être

Sans vouloir paraître

Sans pouvoir l'être

Tout le temps

Être cet être

Si imparfait

Que l'amour ne sait être

Autrement

Être cet être

Sans vouloir disparaître

Sans savoir l'être

Que l'on peut être

Être cet être

Comme un enfant

En gardant peut-être

Notre âme comme avant


 
 
 
 
 
 

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