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troisième ciel

Venus

 

Si ce n'était que le jour

Épris sous ta chevelure

Si ce n'était que l'amour

Né dans la nudité pure

L'éveil serait tout autour

 

 

 

 

 


 

Sous mes doigts

 

La peau, ta peau si douce

Sous mes doigts,

Invente des émois.

Ton corps et ses secousses,

 

La limite atteinte

Sous mes doigts,

S'illuminent pour moi

À la fin de l'étreinte.
 
 
 
 
 
 

 

À l'image de Dieu

 

Allongé dans ma mémoire

Le ciel bleu n'est que divin

Je crois que je pourrais croire

Qu'un instant il tend sa main

 

Se rappelle la Chapelle

Posée au cœur du chemin

Je me souviens toujours d'elle

De la chaleur de son sein

 

Allongée dans cet automne

La terre a ce souvenir

Qui à chaque instant l’étonne

Je ressens tout ce désir

 

 


 
 
 
 
 
 

 

À l'envie

 

À la vie, à l'amour, à la bêtise...

J'oublie sur ton corps tous les maux.

La lumière, la folie, la surprise...

D'un sourire, tes seins sont des joyaux.

Et mes lèvres se posent sur les tiennes... cerise...
 
 
 
 
 
 

 

Rose

 

Sur le côté dans ses bras

Je m'enivre du rose

Que le ciel m'offre

Sans prendre aucune pose

 

Les cheveux dans le vent

Sur ses lèvres seules

Le parfum des tilleuls

Se diffuse en nous

 

D'un regard d'un pas

Le temps allongé

Imagine en rêve

Notre simple vie

 


 
 
 
 
 
 

 

La lenteur de nos courbes

 

Les courbes de ta poitrine,

Dans la lumière, dessinent

Chaque désir de mes doigts.

Dans la douceur de mes choix,

Les battements se devinent

 

En ton cœur inépuisable.

Les chemins invraisemblables

De mes lèvres sur ton corps

Se mélangent. Tant d'encor,

Tant d'envie… Si désirable,

 

Complètement insolente,

Ta chevelure indolente

Couvre de baisers ma peau

Qui se glisse sous ta peau ;

Cette vie se voudrait lente…
 
 
 
 
 
 

 

Ciel estival

 

Dans la chaleur d'un ciel d'acier

Et l'éclairage de la lumière

Nos corps ne peuvent nier

Ce que l'amour a de sauvage

 

Une main en appelle une autre

Et se dégrafe le temps

Il en devient nôtre

Dans cet isolement

 

La forêt maintenant se tait

Laissant parler l'indécence

La folie est sans arrêt

Elle a des envies de démence

 

Le rose se mêle au rose

Et s'étanche notre faim

Rien ne résiste on ose

Oublier où est demain

 

L'amour est un alcool

Fort les lèvres mi-closes

Il débute notre envol

Pour que le ciel explose
 
 
 
 
 
 

 

Croire

 

Un regard qui plongeait

En silence

Une lumière qui filtrait

L'évidence

Deux corps qui dansaient

En cadence

Leur nudité prouvait

L'impatience

Chaque seconde était

Une chance

La douceur criait

Jouissance

 

La folie

En toi

En nous

De l'Amour

La croyance


 
 
 
 
 
 

 

Résonance de janvier

 

Jeudi la vie arrive

  L'amour ici

Est sur mon corps dérive

  Ton corps assis

 

Que ton regard avive

  Ma main ainsi

Vogue de rive en rive

  Le plaisir aussi

 

Se voudrait innocence

  Contre ton cœur

Mis à nu en silence

 

Où ton âme s’élance

Vibrant de jouissance

  Dans la douceur


 
 
 
 
 
 

 

Lumière exquise au paradis

 

La beauté goûte ta joue

En une perle qui joue

De mes mots et de mes vers

À cet endroit à l'envers.

 

Et d'un sourire, et d'un rire,

Au fou de mon cœur chavire

Tout mon désir... Et le ciel

M'offre son corps au soleil...

 

 

 


 
 
 
 
 
 

 

Bleu flamboyant

 

Enchevêtrements et entrelacs

De nos bras nous convient à ce rêve

Où chaque étincelle et chaque éclat

De lumière nous élèvent

 

Dans le ciel d'un mouvement discret

Sa transparence nous rend à l'aise

Et j'embrasse la vie en secret

Dans la lumière de braise


 
 
 
 
 
 

 

Qui pourrait nous faire oublier
ce que toujours est ?

 

Toujours

Se plait dans jamais.

 

Ma main caressant ta tête

Sait-elle que se commet

Un crime ? Non ? Non, en tête

À tête, le cœur en fête,

Sans bruit, follement, l'omet

Et s'envole ta nuisette.

 

Ces mains, sur ton corps, perdues

Dans ce labyrinthe nu,

Dansent, folles ingénues,

Un lent tango éperdu.

 

Mourir et vivre d'amour

Pour conserver ta beauté…

 

Tuer

Jamais pour toujours !


 
 
 
 
 
 

 

Aubade

 

C'est l'automne

Les feuilles dansent

Et tes mains aussi

Le ciel oublie l'instant

Et m'envahit de bleu

 

D'un sourire retenu

À un baiser fou

Tes lèvres ingénues

Transportent leurs roses

Et m'emportent au loin

 

Ma tête sur ton ventre

Accroche dans le ciel

Une fenêtre ouverte

À l'aube d'un nouveau jour

L'amour est une chanson douce
 
 
 
 
 
 

 

À l'alcool de ton corps

 

Le ciel est de feu

De bleu et de rouge

De peur et de jeu

Quand plus rien ne bouge

 

À l'horizontal

Ma main te dégrafe

D'un élan vital

Comme un autographe

 

Ma main sur ton sein

Dessine et dessine

L'amour son parfum

Alors se devinent

 

L'amour et la mort

Tes désirs se penchent

Pour un corps à corps

Mes lèvres tes hanches

 

L'amour est l'alcool

D'étoiles mi-closes

Nous quittons le sol

Où nos vies s'exposent

Où nos cœurs s'explosent

 

Venus

 

Si ce n'était que le soir

Enivrant notre parole

Si ce n'était que l'espoir

Né d'une vérité folle

L'amour serait notre entour

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