
ciel gris ciel bleu
ciel bleu
Rêve
Allongé
Le ciel sur les genoux
Les nuages dans les yeux
Et deux petites étoiles
Qui brillent de mille feux
Accrochées dans le vent d'automne
Je rêve
Je rêve de cet instant
Je rêve de ce présent
Je rêve à vrai dire
Les yeux grands ouverts
Je rêve
Et la lumière est là
bleu turquoise à gris anthracite
les yeux dans le ciel turquoise
le vague à l'âme à la mer
les yeux dans ce ciel d'éther
cherchent la couleur ardoise
les yeux dans le ciel se croisent
se trouvent étant ouverts
les yeux veulent prendre l'air
se parlent et s'apprivoisent
les amours se font la belle
et attrapent la beauté
mais les amours sont mortelles
en étant ce que l'on sème
alors je te dis « je t'aime »
dans les gris et les bleutés
Dans...
Dans la joie et la folie
Serpentait le lent chemin
Loin de la mélancolie
Rien que ta main dans ma main
Dans le soleil et les ombres
Serpentaient nos petits pas
Loin de tous les recoins sombres
Rien que nos corps dans nos bras
Dans le ciel et les eaux vives
Serpentait le doux nous-deux
Loin des envies négatives
Rien qu'un bonheur dans nos yeux
Sur le pont le ciel
Sur le pont le ciel
Se tourne et regarde
Son reflet dans l'eau
Sur l'instant le ciel
Tendrement musarde
Dans son grand manteau
Dans l'espoir le ciel
Lentement retarde
Ce moment si beau
Et puis
Le ciel
Bleu ciel
Attend
L'instant
Et puis l'automne
L'automne sonne
On déraisonne
Et puis l'amour
Au gentil jour
Croit en toujours
Et puis ce banc
Ce banc tout blanc
Le rend troublant
Et puis je t'aime
Encor je t'aime
Juste je t'aime
Dans tout ce bleu
Le ciel est heureux
Supplique
Au soleil de la feuille d'automne
Un sourire généreux
D'un léger rose m'étonne
Il est si facile d'être heureux
À l'ombre sur le bois de la table
L'espoir de liberté
S'imagine en une fable
Le désir est une vérité
À la clarté de ta peau vibrante
Ton ventre s'offre à ma main
C'est une folie naissante
Notre amour est un simple chemin
Donne-moi encor ta main
Que le ciel bleu soit demain
C'est
C'est le chemin bleu
C'est l'automne radieux
C'est un cœur heureux
À chaque battement
C'est ta peau blanche
C'est ma main sur tes hanches
C'est le vent dans les branches
À chaque battement
C'est un soleil amical
C'est un nuage banal
C'est un sourire abyssal
À chaque battement
C'est un jeu d'artifice
C'est un doux supplice
C'est une folie complice
À chaque battement
Tu es là
Venir
La montagne est plantée devant moi
L'horizon est proche
Le désir s'approche
Je ressens une partie de toi
Le soleil est derrière un nuage
S'étire un virage
Soupire une image
Se dessine une nouvelle page
Je crois tellement en ce chemin
L'automne est présent
Des couleurs d'avant
Dans le silence j'attends ta main
La montagne est plantée sous mes pieds
Ton regard arrive
Et le temps dérive
Cet instant sera-t-il le dernier ?
De pas en pas j'espère tes pas
Le ciel est de bleu
Et de blanc un peu
Je me rêve déjà dans tes bras
D'un désir
Je ferme les yeux pour te voir venir
Souvenir
L'asphalte est noir l'asphalte est brûlant
Tes lèvres appellent
Tes lèvres cruelles
L'instant évident l'instant troublant
Et pas seulement
Le désir
De venir
Rend le jour encore plus profond
Intenses minutes
Où nos vies culbutent
Notre amour n'aura jamais de fond
Ainsi
Côte à côte sur le sol
Qui s'enroule et s'affole
Le temps s'est ouvert
À l'endroit à l'envers
Sur le sol on se perd
L'un à l'autre sur la terre
Paradis et enfer
La lumière est jolie
D'une simple envie
Sur la terre vient la pluie
À la limite sur nos corps
Se dessinent les encore
En chemins sur ton ventre
Quand la douceur entre
Sur nos corps est le centre
Ciel automnal
Sous la pluie s'embrasse un couple heureux
Il oublie que le ciel gris se brise
En mille points colorés chaleureux
Tous deux sans un bruit se pelotonnent
Dans les parfums lents de la beauté
Entre la caresse et le vent d'automne
À croire qu'ils n'ont jamais été
Sous la pluie s'embrasse un couple amoureux
Harmonies
Écoute au bord de nos nuits
Les vagues et les tempêtes
De ces âmes qui s'enfuient
Dans les mots qui se répètent
Entends, toi qui es là-bas
Du vent les musiques douces
Ces battements sous tes pas
Et chacune des secousses
Ressens ce qu'étaient les mains
La poésie de leur danse
Dans les parfums des satins
Et les jeux de l'innocence
Ne perçois-tu pas ici
Dans ces quelques débris sombres
Que notre amour est aussi
Une partie de nos ombres
Céleste
Le ciel bleu pour l'homme
Comme aucun royaume
Prend la vérité
Pour seule Beauté
Quand son innocence
Brise le silence
Ses lèvres toujours
Embrasse l'amour
Il a pour poème
L'unique « je t'aime »
Bleu ciel
Ciel bleu ciel vert
Les jours ouverts
L'envie première
Ciel vert ciel bleu
Les jours heureux
Fou de lumière
Entre nous
Mensonge et vérité
Le ciel a pour Passion
Une simple émotion
Sans ambiguïté
Vérité et mensonge
Les amours essentielles
Sont si immatérielles
Que le nôtre est un songe
En rêvant
Sur le chemin en rêvant,
Partait le temps dans le vent.
Ton âme, sur cette allée
Dans le couchant parfumée,
Portait un autre destin.
Sans bruit, la main dans la main,
Nous montions jusqu'à la cime
Pour échapper à l'abîme.
Accrochés au ciel, nos cœurs
S'irisaient de ces bonheurs.
Photographie
Ton sourire noir et blanc
Accroché à deux enfants
Une mèche dans le vent
Et le temps s'arrêtant
La beauté simplement
En un seul sentiment
Comment voir autrement
Le papier noir et blanc ?
Comment voir simplement
Ce que porte le vent
Autrement qu'en s'arrêtant
Autrement qu'en s'aimant ?
Ciel de terre
Une maison au cœur de la terre
Avec des fenêtres grandes ouvertes
L'horizon est un ciel bleu
Simple
Multiple
Ardent
Heureux
La lumière crée un espace
Bleu chaleureux
Et le temps se prend
Sans compter
À l'encre des sentiments
Il s'écoule doucement
Laissant dans nos yeux
Ses images dansantes
Cette maison au cœur de la terre
Avec ses fenêtres grandes ouvertes
T'appelle au bonheur
Ciel nocturne
Le ciel nocturne est ce rêve
Où se sèment les étoiles
De ceux qui s'aiment, ce rêve
Où l'amour n'a plus de voiles...
Il est dans cette lumière
Où se dessine l'envie
Au cœur de nos vies, lumière
De nos amours assouvies...
Clair de Lune
Le sourire sur tes lèvres est dément,
Celui de tes yeux est maintenant gourmand.
Comment saurait-on ce que sont les merveilles
Sans ces moments de soleil ? On se réveille
L'âme dans les nuages et, dans le ciel,
Le cœur. La douceur des caresses de miel
Nous plonge dans la folie de l'aventure
De ce corps à corps. C'est dans notre nature
De capter le clair de Lune et tous les vents
Pour que notre amour file au fil de nos chants.
L'éternité d'une seconde
Tic-tac le temps défile
Chaque seconde compte
Et chaque mot s'enroule
Tout autour de nos corps
Tant et tant de caresses
Quand tout ce temps défile
Chaque seconde compte
Nos désirs qui s'enroulent
Tout le long de nos corps
Dans le chant des caresses
Là dans nos bras défilent
Les secondes se content
Les plaisirs s'enroulent
Nos corps encore encore
En d'infinies caresses
Tic-tac le temps défile
Dans le vent de mes pensées
Je pense à toi je pense à nous
Je pense au vent à ses remous
À ces silences à ces absences
Je pense au temps à l'évidence
Tout près de toi tout près de nous
Je vois ma main sur tes genoux
Je pense à toi à ces caresses
À la beauté à ces faiblesses
Et puis ta voix et puis ton corps
Je pense à toi je pense encor
Une étoile dans le ciel
Ta main posée sur ma tête
Caresse comme il lui plait
Ce tendre moment de fête
Il n'existe aucun jamais
Tes doigts en petites spires
Inventent dans mes cheveux
Des chemins et des délires
Il existe un temps heureux
Ton index plein d'innocence
Enflamme cette beauté
De ton sourire d'enfance
Il existe un ciel bleuté
Rencontre
Les yeux sous la beauté du ciel,
Je sens la caresse du vent.
Dans la fraîcheur de son sourire,
Je prends les rayons de soleil
Et me rejoint le temps présent.
Ivres de vie, on se désire...
Au bord du temps
Le temps d'un arc-en-ciel,
Tes caresses charmantes
Ont du cœur l'essentiel
De nos ondes changeantes.
Sur ce banc, exilé
Sous le ciel qui s'irise,
J'aime voir s'envoler
Le bleu en une bise.
Sous les arbres
Sous les arbres en rêvant
Le chemin suspend le vent
Se dessine l'allée
Dans le bleu que le ciel crée
Doux le secret d'un parfum
Imagine nos corps et nos mains
Laissant demain et l'automne
Faire que l'on nous pardonne
Sous les arbres les amants
Ne sont que sentiments
Après la pluie
Après la pluie
La lumière est si belle
Qu'on en finit
Par oublier la pluie
Tendrement
Et le jour se lève
Et la pluie nous cache
L'instant est omniprésent
Je t'aime
Personne ne nous voit
Cachés au bord de la route
Le silence
Nous tient et nous emporte
Dans la danse sensible
Des feuilles mortes
Dans la douceur
La fraîcheur
Et le temps
Personne ne remarque
Que la vie glisse
Doucement
Au bout de nos cœurs
Au fil de nos âmes
Tendrement
En silence
La bouche ouverte
Tu rêves des caresses
Extrêmes des folies
Enfouies
Doucement La vie
Nous transporte
Aux limites du ciel
Des jours pour toujours
Ce n'est qu'un ours
Que le hasard promène
Dans tes toujours.
Amour, ne le savais-
Tu pas ? Cet ours,
Au bord de la fontaine,
Rêvait les jours
Pour que tu les retiennes...
Vivre d'être
Au ciel le soleil
À la terre le vent
De mots et de lettres
D'un désir d'avant
Au temps l'horizon
À l'instant la folie
Des mots et des lettres
Se lisent sur ton corps
Du bout de mes doigts
Au bout de tes seins
De mots et de lettres
S'enivrent nos âmes
Souvenir de feu
Souvenir de pluie
Des mots et des lettres
Nos vies et nos être
À l'évidence
Soulevons le temps
Regardons la vie
Écrivons le jour
Attendons la pluie
Marchons chaque instant
En songeant le rêve
La folie aussi
Regardons au loin
La fontaine est bleue
Ton corps est d'argent
Regardons en face
Songeant...
Regardons l'espace
La neige et l'étoile
La rose est soleil
L'amour évident
L'étoile à la fenêtre
Du bleu, du bleu, plus de bleu
Que dansent mes yeux dans les tiens
Rêve
Le temps n'est qu'un poème
Que l'on aime
Et au bord de tes yeux
Se dessinent les chemins de la vie
Chacun représente un espace passé
Un souvenir sourd
Et quand le rideau s'abaisse
Je te retrouve à la fenêtre
Jouant dans la lumière
La beauté des temps violets
Celle où le jour n'avait pas de nuit
Où le temps n'était que liberté
Rêve
Le soleil couchant
Dessine entre lettres rouges
Le parcours de tes lèvres
Celui de tes mots
Et leurs silences
Elles vivent dans cet espace
Aux lueurs vagabondes
Aux chants des airs d'automne
Des feuilles qui voltigent
Rêve
Que nos mains se rejoignent
Que le feu soyeux règne
Qu'il étincelle
À allumer le ciel
Une fois encore
Du bleu, du bleu, plus de bleu
Que dansent mes yeux dans les tiens
Pour à la fenêtre conquérir cette étoile
Te souviens-tu de ce mot merveilleux
que tu n'avais pas dit ?
Il passe des matins, il passe des jours
Sur ce long chemin que serait l'Amour...
Et puis dans le vent, dans ta chevelure,
Dans une pluie chaude, et dans l'onde pure
Où chaque seconde est l'éternité,
Est la vérité, la seule beauté…
Dernière photo du ciel
C'est le passé et c'est l'attente
C'est dans un nuage d'été
C'est une lumière latente
Dans le ciel à peine bleuté
Qui a fait que l'on s'est aimé