
ciel gris ciel bleu
ciel d'orage
Souviens-moi
Souviens-moi amour
Cette nuit d'orage
Les cris et la rage
Jusqu'au petit jour
Souviens-moi aussi
Les mots qui aboient
Et ceux qui te noient
Souviens-moi ici
Le jour où le ciel devint mer
Rage, orage, de gris, de noirs, d'ennui,
La lumière s'enferre dans la nuit.
Il pleut sur la mer et sa houle folle
L'unit au ciel en vagues qui l'immolent.
16 01
Lorsque l'on ne voit pas
L'orage tout là-bas
On ne sait pas
Comment est la pluie ?
La terre n'a pas d'anges
Quand la pluie se venge
Elle n'est que fange
Comment est l'amour ?
Le temps tourne en rond
Détruisant le bon
Pour de mauvaises raisons
Comment est la vie ?
S'éteint ainsi l'envie
Seule la douleur crie
Dans les pleurs d'une amie
Comment ne puis-je plus voir ?
Une voix dans le vent
Le silence sert à volonté
Les mots découpés en fines tranches
Sa voie se perdant en vérité
Au cœur de toutes tes humeurs blanches
Attendant sans un mouvement un ange
Espérait comprendre le péché
Celui omis au fond de la fange
Qui aurait eu pour seul nom « Aimer »
Dans l'encre transparente sa plume
Retraçait ce qu'était l'émoi
Ce sentiment noble et d'amertume
Qu'il pensait avoir trouvé en toi
Et là
D'un coup de vent de ses bras
Le ciel s'envola quittant ses pas
La porte
La porte terriblement
Cette porte maman
Cette porte se ferme
Inlassablement
Claquement dans mes yeux
Et se ferment mes cieux
J'ai peur maintenant
Derrière chaque porte
Que mon cœur s'emporte
Dehors il pleut encore
Perversion
Peut-on pervertir la vérité ?
Le vice prend aux amours sublimes
Le charme qui en fait la beauté.
Il empêche d'atteindre les cimes.
Dans nos yeux, c'est l'imagination
Qui a créé les contours d'un monde
Fait d'émotions et de sensations.
On ne peut croire à chaque seconde
La faiblesse d'une étreinte unique,
Le chemin que parcourt notre main
Lorsque la vie devient poétique.
C'est dans la fragilité d'un sein
Que s'invente le bonheur sauvage,
Que l'automne remplace l'été.
J'ai prié pour que ce cœur s'engage,
Et je t'ai vu sourire, pleurer...
Peut-être mentir et adorer ?
Sur tes lèvres roses et offertes,
S'est posée la valeur d'un baiser.
Les réalités n'étaient qu'ouvertes
À ce que pouvaient être nos êtres.
Au fil des jours, plus fort et toujours,
Nous avons su offrir sans paraître.
Pourquoi vouloir pervertir l'amour ?
La troisième histoire
Le temps est noir, l'orage est là.
Je suis à terre, le ciel est bas.
Est-ce l'enfer ? Je ne choisis pas.
Je le veux, je ne le veux pas.
Je me souviens de la porte là-bas.
De pas en pas, je ne peux pas !
Je ferme les yeux et cesse le combat :
La troisième histoire sera...
Hors de tes bras.
Passion prison
L'amour est une cellule
Où notre âme est à nu,
Les songes y pullulent
Dans notre ciel perdu.
L'amour est cette tombe,
Où nos cœurs sont enfouis
L'orage en quelques trombes
A brisé l'inouï.
Si lentement
Que lentement meurent les heures,
Que lentement passent les pleurs…
D'orage en orage, la peur
Plonge l'amour dans la terreur.
Tu pleureras jusqu'à l'oubli
Sans que jamais il ne dévie.
Tu pleureras toute l'envie
Jusqu'à ce que tu me dénies.
Eurydice
Je vois la lumière à la porte...
Est-ce la vérité d'un signe ?
Va... Je serai dans tes bras...
Non ! Ne te retourne pas !
L'orage éclate et me désigne.
Je sens le mal : l'enfer m'emporte !
Et je ferme ainsi les yeux
Dans le silence des cieux...
Orage
L'espoir flambe au cœur du ciel
Et qu'importe cette vie.
L'amour s'enfuit sous la pluie,
L'orage tue le soleil
Dont la lumière s'éteint.
Il n'en reste qu'un sourire
S'évaporant en chemin :
L'orage a su nous détruire.
La nuit s'étend
La nuit s'étend
Dans le silence,
Derniers instants d'une innocence…
Il pleut,
Il pleut
À l'intérieur de notre cœur.
Adieu,
Il pleut !
Ciel vernal
Le ciel et la terre se croisent,
À croire que l'un d'eux est mort.
Il est temps de payer l'ardoise
Alors que leur amour s'endort.
Après la pluie
Sentiment étrange
Au lendemain
D'un jour de pluie,
Mon cœur a glissé
Au bord de la falaise
Et je suis tombé
Dans l'oubli.