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Miroir des jours

En miroir

 

Si proches, si justes,

C'est si simple d'être

Ce reflet des jours

Du temps que l'on attend.

Si proches, si forts,

C'est simple d'avoir

Les yeux dans le miroir

A rêver d'autres soirs

Si proches, si justes.
 
 
 
 
 
 
 

Quelques rides

 

Quelques rides

Sur l'eau

A croire que le temps passe

D'un battement de cœur

Au bout du chemin

Les songes se plaisent

A chercher dans la sève

De cet arbre arrêté

La justesse de l'instant

Entre le vent dans les cheveux

Et le sourire de l'automne

Rien ne saurait être mieux

Que la magie de ce calme

Aucun oiseau

Aucun chant

Uniquement la beauté

De ces êtres cachés


 
 
 
 
 
 
 

À peine

 

Cloué aux bleus du jour

Je regarde sans cesse

L'amour

C'est le chant d'un oiseau

Qui s'envole plus haut

Sans peine

 

 

 

Autant

 

De soleil et de lune

De jours et de nuits

De rêves et de pluie

Le temps s'entend

Comme autant de tant

De flamme et d'eau

De terre et de ciel

De monts et de chair

L'amour s'étend

Comme autant d'instants

 

Dans le miroir de nos yeux

De glaise et de mer

Se reflètent dans le temps

Autant de nos sentiments


 
 
 
 
 
 
 

Où ?

 

L'amour est bête

L'amour est beau

Idée simplette

Est-ce qu'il le faut ?

L'amour est grand

L'amour est doux

Idée d'un jour

Est-ce qu'il le vaut ?

L'amour est pluie

L'amour est joie

Idée discrète

Est-ce qu'il est fort ?

L'amour est prêt

L'amour est loin

Idée distraite

Est-ce qu'il est mort ?

 

Ouvre les yeux

Tu ne le sauras pas

Ouvre ton cœur

Peut-être ?


 
 
 
 
 
 
 

Aux quatre coins du miroir

 

Aux quatre coins du jour

Dans tous les vents du temps

Les couleurs recomposent

Les lueurs de l'automne

Les facettes du miroir

Redessinent les lumières

Dans des tons univers

De sable et de mer

Aux quatre coins du temps

Dans tous les silences prudents

Le bonheur se constelle

Des douceurs de l'automne

Tu les vois en te regardant

 

 

 

 

 

 

 

En fermant

 

La grande porte close

Mes rêves se cachent

Dans le miroir de tes nuits


 
 
 
 
 
 
 

Face au temps

 

Face à face

Dans le miroir de tes yeux

Je lis tant de paysages

Je lis le ciel

Je lis la pluie

Le calme et puis l'oubli

Le tonnerre et la mer

La vie et le silence

Est-ce aujourd'hui

Ou bien hier

Sur ta bouche

Et sur tes joues

Que mes mots se posent

Et puis qu'ils osent

Un dernier cri

Un dernier baiser

Alors qu'à l'horizon

S'en vont

Les lueurs de l'automne ?

 


 
 
 
 
 
 
 

Il pleut encore

 

V

Dans mon image

Tant de défaites

Peu de victoires

Ma vie se greffe

Sur des rêves illusoires

Alors je cherche

La pluie dans ce miroir

Histoire de croire

Que je saurais voir

Un peu plus loin

Ce que l'amour a de vrai.

 

 

 

 

 

 

Vivant amour

 

Le prestige du vertige

N'a pas besoin de falaises

Sa seule urgence est dans une main

Qui caresse le temps

Sans penser au lendemain


 
 
 
 
 
 
 

Un peu de toi en moi

 

Tu as laissé

Tes empreintes sur ma peau

Elles se sont gravées

En de fines cicatrices

Je ne peux les oublier

Tant elles sont présentes

Au plus profond de moi

Elles sont des tatouages

Invisibles et clairs

Qui me relient à ce passé

Qui vibrent à l'horizon

De l'ensemble de nos jours

Elles vivent dans ces traces

Qui persistent à me brûler

Me rappelant qu'un jour

Tu m'as donné la main


 
 
 
 
 
 
 

Ecriture miroir

 

J'écris, j'écris, j'écris

Sur tes mots, dans tes mots

De tes mots naissent

Les joies, les folies

Est-ce

Ainsi que s'arrête de tourner

La terre

Un instant

Rien qu'un instant

Dans les plaines de feu

Et celles de glace

J'écris, j'écris, j'écris

Là où l'horizon nous rejoint ?

 

 

 

 

 

Vue de haut

 

A hauteur des yeux

A hauteur des âmes

Le paradis est ce feu

Flamboyant et ardent

Ce léger filament

Nous reliant

A travers le temps

Foudre

 

i

 

Il neige

De ces neiges

Lourdes et silencieuses

Qui se posent sur la langue

Et fondent lentement

Comme le cœur des amants

 

ii

 

Il neige

Dans cette brume

Indolente et sourde

Où se noient les sentiments

Faits des blancs et des gris

Des débuts d'hiver

 

                iii

 

Il neige

Sur ce jour

Qui se colle à la vitre

Dessinant quelques volutes

Entre les flocons blancs

​

                iv

 

Il neige

Sur ton corps

En dedans et au dehors

Comme si chaque caresse

Se baignait de tendresse

Comme si chaque mot

N'avait pas besoin d'être dit

Il neige

 

                v

 

Il est un peu plus de midi

Le soleil plante un seul rayon

Traversant nos corps pâles

Le temps n'existe plus

Vraiment
 
 
 
 
 
 
 

La plage

 

Il n'y a pas d'âge

Il n'y a pas de temps

Il suffit que la lumière

Pénètre un instant

Un instant plus fort

Encore

 

Il n'y a pas d'âge

Que des grains de sable

Qui se posent un à un

Pour construire ce château

Le long de la plage

Pour construire

Lentement

Chacun de ces mirages

Qu'embrasse doucement

La vague du temps

Avant de l'emporter

Vers le néant

De l'océan

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