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Haut bien

À toi

 

À toi et à nous

À tous ces jours doux

Aux autres aussi

Au feu et au vent

À ces baisers lents

Aux autres aussi

Aux jours et aux nuits

À toutes nos pluies

Aux autres aussi

Au chaud et au froid

À tous nos émois

Les nôtres Lucie


 
 
 
 
 
 
 

Minuit

 

Aujourd'hui

La pluie avale la nuit

La lune est distraite

En sommeil entre les nuages

Quelques étoiles s'oublient

Quelques étoiles sourient

Plongeant dans nos yeux

Les lumières d'une autre vie


 
 
 
 
 
 
 

Firmament

 

À la croisée des pluies

S'attrapent dans les yeux

Les signes d'un présent

Autrement différent

Dans cet espace d'eau

Les chemins de nos doigts

S'éparpillent en mille étincelles

Se lisent sur nos visages

Autant de paysages

Que le ciel peut conter

Se rêve

L'étoile


 
 
 
 
 
 
 

Soleil

 

Un pot de miel

Dans les lueurs du matin

Attend

Le soleil se lève

Dans un silence incertain

Le soleil se lève

Oubliant les débris de la nuit

Le soleil se lève

En un chemin de lumière

Un pot de miel

Au centre de ce matin

Attend

Un sourire délicat


 
 
 
 
 
 
 

Simple

 

Une goutte d'eau

A fleur de peau,

Simple et divine,

Le jour se devine.

 

Une goutte d'eau

Sans même un mot...

Oui, c'est sérieux

Au cœur de nos yeux.


 
 
 
 
 
 
 

Encore

 

Autour de ton corps

La terre tourne encore

Autour de ce nombril

Elle en perd le fil

Quel que soit le décor

Autour de ce trésor

Autour de cette île

Que ressent-il ?

Que ressent-il encore ?

Est-ce vivre à mort ?


 
 
 
 
 
 
 

Juste là

 

Qu'est-ce qui nous tient

Et nous retient

Dans cet espace de verre ?

Qu'est-ce qui nous vient

Et nous revient

Et que l'on ne sait taire ?

Qu'est-ce qui nous lie

Et nous relie

Et que l'on ne sait faire ?

Qu'est-ce qui nous sied

Et nous assied

Face à face sur la terre ?

 

Je ne sais pas

Tu ne sais pas

Viens là dans mes bras

Une nouvelle fois


 
 
 
 
 
 
 

Qui me hante...

 

... de nuit en nuit,

de jour en jour...

tu ne sais pas ce que l'amour

chante...

... de nuit en nuit,

de jour en jour...

tu ne sais pas ce que la mort

enfante...

... de nuit en nuit,

de jour en jour...

tu ne sais pas ce que le feu

augmente...

... de nuit en nuit,

de jour en jour...

tu ne sais que ce que tu

penses...

... de nuit en nuit,

de jour en jour...

la pluie patiente

chante...

                enfante...

                               augmente...

ce que je pense

et j'aime

                que tu me hantes...

... de nuit en nuit,

de jour en jour...
 
 
 
 
 
 
 

Entre eux deux

 

Une nuit, deux rêves...

Le temps est léger et flou.

Sous cette pluie, l'étoile

Brille différemment.

 

Un jour, deux vies...

Le temps est libre et fort.

De cet aurore nait un autre

Être immensément.

 

Une nuit, deux corps...

Le temps en parle encore et trop.

Sur ce trottoir s'ébouriffe

Les cœurs intensément.

 

Un jour, deux amours...

Le temps est silence et mots.

Sans un geste le regard

Dit tout véritablement.


 
 
 
 
 
 
 

Amour simple

 

À hauteur de notre cœur

À hauteur de nos désirs

Ce n'est pas une lame

Ce n'est qu'une flamme

Une étincelle de temps

Accrochée en plein ciel

 

 

 

 

 

 

Douceur d'automne

 

Ventre plat

L'automne danse

Au bord du chemin souriant

Une caresse

Celle du vent

Celle d'une main

D'une tête qui se repose

Sur ce ciel rose

Rêvant d'un autre lendemain

 


 
 
 
 
 
 
 

Haut bien

 

Lovée sur le canapé

Laissant les instants

S'enlacer

Du bout des doigts

Au bout des seins

Un mot appelant un autre

Une idée soutenant l'instant

Lovée sur le canapé

Sans décider

De quel côté pencher

S'attirer en s'étirant

Se désirer en s'emmêlant

Et puis laisser le temps filer

Lovée sur le canapé

D'un corps sage à un sauvage

Sans peine repousser chaque limite

S'allonger en se repliant

Et respirer chaque instant

Comme s'il était le dernier

Lovée sur le canapé

A rechercher ce qui est trouvé

Les yeux fermes le corps ouverts

A chaque vague un seul mystère

Une ligne à retracé

A recouvrir pour se découvrir

Et espérer toucher l'horizon

Lovée sur le canapé

La mer s'embrase

Le jour la brûle

Aucune prière

Juste être sincère

Du bout des doigts

Au bout des seins

Lovée sur ce canapé

 

Le temps fond


 
 
 
 
 
 
 

Avoir

 

Avoir le temps

Pour amant

Savoir le prendre

Sans raison

Être le temps

De l'instant

L'être le plus

Important

Et pourtant

Offrir le temps

Sans retenue

Pour avoir

Le désir d'être

Vraiment


 
 
 
 
 
 
 

Ouragan de silences

 

Ouragan de temps

La vie bat trop vite

Je regarde devant

Et me noie contre ton cœur

Millions de silences

L'amour est si lent

Je réponds doucement

Et m'envole en même temps

Il suffit d'être ici

Pour comprendre que le temps

Vole au silence

Ce que l'on est vraiment


 
 
 
 
 
 
 

Au coin de nous

 

Balayées par le contre-jour

Les silhouettes s'impriment dans l'ombre

Du silence de la forêt

Ce ne sont que des gestes lents

Les pupilles dilatées

Ce ne sont que des rythmes francs

À la nuit empruntés

Là dans l'angle du temps

Se dessinent la plaine

Quelques vallons

Et ce désir d'être

Ce que le temps ne peut offrir


 
 
 
 
 
 
 

Fraîcheur

 

Dans tes yeux

De jeux et de féeries

Le jour devient l'air

L'air du temps

L'air des gens

L'air qui roule

Les airs et les pluies

Vertement

Entre vertiges et désirs

À se laisser venir en l'air

De rien

De tout

Léger et fou

Je vais

D'où tu viens

Sans tumulte

Sensation

De folie de rosée

De lenteurs des langueurs

Sous cet air

Lisse je glisse

Dans tes yeux


 
 
 
 
 
 
 

Jour tacite

 

Sous le pin doré

Ta peau fraîche

Est cette dentelle

Fragile et tranquille

Que je découvre

Dans ce silence blanc

La forêt nous héberge

Personne à la ronde

Personne en chemin

Rien n'existe pour taire

Notre for intérieur


 
 
 
 
 
 
 

Unique étoile

 

La lumière bienvenue

Sans voile et sans peine

Comme une vérité nue

Aux saveurs de nos couleurs

S'allonge et s'allonge

Comme une mer sans horizon

Dans le silence de la brume

Qui couvre le temps

A travers ce jour lent

Et sur cette route douce

Le désir et l'amour se fondent

En une idée simple

Ni être

Ni avoir

S'aimer

Eclaire le jour

D'une unique étoile


 
 
 
 
 
 
 

Viens

 

Du bout des lèvres

Du bout des seins

Du bout des doigts

Se dessine

Ce qui se devine

Du bout du cœur

Du bout de l'âme

Du bout de nous

Se devine

Ta douce poitrine

Du tout en nous

De rien du tout

Du tout ou rien

Sur ta poitrine

Une idée divine

 

Nous emmène


 
 
 
 
 
 
 

Le jour nous invite

 

Route du Mont Baron la lumière

Se dévoile

Elle a l'humeur passagère

De ces arbres d'automne

Qui s'effeuillent doucement

En écoutant le vent

D'un rayon de soleil

A travers la brume froide

Elles virevoltent

Et sourient

Au jour qui s'offre à nous

Dans les transparences du ciel

Le jour nous invite

Juste à être nous-mêmes

Et à vivre en couleurs

La nuit comme le jour


 
 
 
 
 
 
 

Une lueur dans le brouillard

 

Ciel

Ciel fou

D'où l'on vient

D'où l'on brûle

Ciel d'une flamme

Plus forte que le fer

Rougi de cette saison

Ciel nourri de cette passion

Où l'on se cache nous-même

A la lueur de nos âmes

 

 

 

 

 

 

Suspends

 

Suspends tes lèvres

A mon cou

Suspends le doux

Le plus fou

Suspends ton corps

A mon corps

Suspends-le encore plus fort

A en oublier la mort


 
 
 
 
 
 
 

Ecart

 

La tête sur ton ventre

Dessinant le ciel en creux

Mes yeux se referment

Le temps est différent

Il ne fait plus froid

L'automne n'est qu'une couleur

Qui nous offre sa douceur

Le temps n'est qu'un horizon

Qui s'estompe maintenant

J'écoute ta vie

 

 

 

 

 

 

Doux

 

Silence

Tu es silence

Dans ces danses du matin

Qui s'esquissent entre nos mains

La nuit s'écarte sans réfléchir

Pour m'offrir sa lumière première


 
 
 
 
 
 
 

D'un fil

 

Au fil de nous

Au fil de l'eau

Scintillent nos yeux

S'entortille le temps

Au clair de lune

Au clair des fous

Se vrillent nos jours

Et filent les gens

Au fil des tant

Au fil de tout

La liberté est en nous

 

 


 
 
 
 
 
 
 

Entiers

 

Ta peau

Contre ma peau orpheline

A la recherche du temps perdu

Ta peau

Contre ma peau illumine

L'instant infini à présent

Ma peau

Contre ta peau insoumise

S'irradie sous des vagues brunes

Ma peau

Contre ta peau s'intronise

Maîtresse de nos fêlures

Et dans

L'enlacement de nos élans

Nos peaux alcooliques

S'unissent en un unique élixir


 
 
 
 
 
 
 

Hymne

 

De feu

De terre

Et d'eau

L'hymne à l'amour

Se pare de toujours

Se pare de ciel

Et de toutes ses couleurs

De jour comme de nuit

De jouissance et d'enfer

Aucune pitié

Aucune créance

Uniquement la danse

De l'ensemble des sens

La brume tourne

Et s'en retourne

Dans l'ardeur

Des mouvements

Et la souplesse de la lumière

La terre et la mer

Ne sont qu'unité

Dans l'écume de fer

Et les blessures du temps

Les mains

Sont offertes à la flamme

Et les bouches

Perverses dissolvent le plaisir

En tant d'infinités

Que le bonheur ne saura compter


 
 
 
 
 
 
 

Poussier

 

Entre et laisse la porte ouverte

Que la lumière entre

Entre notre désir et notre plaisir

Entre nos ventres et nos âmes

Entre et laisse dehors les sorts

Que la folie entre

Entre le feu et la pluie

Entre nous

 

 

 

 

 

 

Chatoiement

 

D'amour et d'eau fraîche

De pluie et d'envie

Le cœur à l'abri

Dans tes bras accueillants

Le froid nous oublie

Le temps n'est qu'une ombre

Laissée sur le pas de la porte

Nos corps s'épousent

Dans la lumière de nos regards


 
 
 
 
 
 
 

En chemin

 

Quelques notes de guitare

Qui se posent sur les mots

Et la mélodie s'empare

De moi me menant là-haut

 

Ces notes du bout des doigts

Mêlent l'amour et le rêve

Peut-être est-ce un bout de toi

Qui d'une chanson m'enlève

 

                Et le temps s'oublie parfois

                Sur les chemins de la vie

                Mais l'amour retient la voix

                Chantant cette mélodie

 

Quelques notes de guitare

Quelques instants de bonheur

Et la musique nous pare

De lumière au fond du cœur
 
 
 
 
 
 
 

Instants

 

La force du temps

Saurait tout tuer

Les mots et les gens

Les jours et les ans

Seulement

Rien ne sait surpasser

Au fil de tous les temps

La force de nos instants

 

 

 

 

 

Il pleut encore

 

III

Sur ton corps, chaque morsure

Rêve encore d'une autre issue.

Ta chevelure caresse toujours

Le temps qui passe et son audace.

Quelques rires, quelques d'étincelles

Brûlent ton cou de cette douceur

Que tu avais perdue dans le passé.

Chaque instant est un souvenir

Blotti dans l'ombre de tes yeux

Éblouis. Le bonheur s'accroche...
 
 
 
 
 
 
 

Trottoir

 

Il pleut

Tu arrives

Il pleut

Encore un peu

Et je m'enivre

De tes yeux

Le jour semble plus long

Maintenant

Qu'il pleut

Un peu de feu

Un peu de joie

Le ciel ne saurait être

Encore plus bleu

Il pleut

D'un mot à l'autre

D'un silence

D'un sourire

D'un rien

Que l'on respire

Il pleut

Sur la route

Sur le chemin

Sur la cabane

Sur cet automne doux

Sur cet espace fragile

Sur cette place sensible

Il pleut

Nos mains

Nos lèvres

Nos désirs

Amoureux

Il pleut

Mais déjà

Nos regards

Nos remparts

S'égarent

Il pleut

Sur ce trottoir

Il est si tôt

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