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RESPECT

L'HISTOIRE
RESPECT

La pluie

 

Il pleut du ciel bleu.

Il pleut sur mon corps.

Est-ce déjà la mort ?

Que le soleil est beau !

 

Il pleut sur mon corps

Des cordes et des cordes

Et le jour s'en va…

Il m'oublie déjà !

 

​

​

​

​

L'étoile

​

C'est une étoile,

Accrochée à ma poitrine.

C'est une étoile jaune,

Elle brille…

​

Et mon teint pâle

Derrière la grille

La rend plus belle.

Est-ce une belle histoire ?

​


 
 
 
 

L’aube

 

Le jour se lève.

Le jour est debout.

Toi, tu t'assois,

Une dernière fois,

 

Et tu pleures...

Tu pleures

Ce qui est venu

Et ne reviendra pas...

 

​

​

​

​

​

D’un coup

 

Où est le ciel ?

Où est l'amour ?

Je l'ai perdu

Au petit jour.

 

Il n'y eut

Qu'un bruit,

Si petit,

Et je suis parti.

 


 
 
 
 

La plage

 

Sur une plage,

Un grain de sable

Et une tache,

Une tache rouge.

 

Je vois la mer,

Elle part...

Et son écume blanche

Part avec moi.

 

 

 

 

 

Les grains de sable

 

Ce n'est qu'un sablier

Retourné par la mer.

Il passe lentement

Depuis si longtemps

 

Que j'ai oublié

De compter le temps.

Il ne s'est pas arrêté

Jusqu'à la dernière heure.

 


 
 
 
 

Le chevet

 

Un oreiller sur le chevet,

Un oreiller brodé.

Il est net,

Il est frais.

 

Il a cette odeur de lavande

Que tu aimais tant.

Il attend de s'endormir avec toi

Mais tu ne viendras plus.

 

 

 

 

 

Les nuits

 

La nuit est secrète, elle nous protège de la réalité.

On peut oublier la vérité et les mensonges.

Les yeux fermés nous rapportent les images de la terre.

Les yeux ouverts, celles des cieux, celle de Dieu.

 

On peut croire que les oiseaux dansent d'étoile en étoile,

Qu'ils font de la lune, leur nid.

Et quand il pleut, l'eau nous rappelle

Que l'on est encore vivant.

 


 
 
 
 

Les ombres

 

Les ombres au-dessus de

Ma tête

Tournent et tournent

Sans cesse.

 

Elles voudraient se repaitre

De mon âme,

Elles voudraient que je respecte

Ma mort.

 

 

 

 

 

L'homme

 

Et cet homme sourit,

Il ne sait pas pourquoi.

A-t-il gagné la guerre

Ou perdu l'esprit ?

 

C'est le temps qui passe

Sur ses blessures.

Mais quand il se retourne,

Il voit la mort en face.

 


 
 
 
 

La mort

 

La mort est une impasse.

Ne crois pas ce que l'on dit.

Je lis dans ses yeux l'envie

De me tenir par la main.

 

La mort a tant de force.

Ne crois pas en tes peurs.

Elle ne sera pas ton amie,

Elle n'en veut qu'à l'amour de ta vie.

 

 

 

 

 

Aujourd'hui

 

Aujourd'hui,

La pluie,

L'ennui,

Et rien de plus !

 

Sous le ciel,

Le temps s'emporte

Et ouvre la porte

A la nuit.

 


 
 
 
 

La promenade

 

Je me suis promené

Dans le feu de la journée

Et le jour gueulait

De ses bouches de fer.

 

J'aurais aimé

Cueillir une primevère,

J'aurais voulu

Que la terre soit une femme.

 

 

 

 

 

Les lueurs

 

Novembre flambe,

Le ciel est rouge,

La terre pleure

Dans ses dernières lueurs.

 

Et dans les mains,

Ne restent que les poussières

De la journée perdue

A sombrer dans l'inconnu.

 


 
 
 
 

L'ombre

 

La lumière est blafarde

Et le jour s'écoule

Le long de mon visage

Embué de rouille.

 

Au-dessus du chemin putride,

S'enfuit une ombre sombre ;

Ce n'est qu'une hirondelle

Qui part dans le brouillard.

 

 

 

 

 

Le ciel

 

L'espace se nuance

En tant de tons de gris

Que sur mes lèvres froides

Naissent ses moisissures.

 

Le ciel me torture

Simplement de silence.

Est-ce que le chant des canons

Devient plus acceptable ?

 


 
 
 
 

Les heures

 

Des heures et des heures durant,

Il pleut du plomb ;

Le ciel tombe

Sur nos tombes.

 

Et je regarde

Sous cette pluie

Les flaques de fer

Prendre nos vies.

 

 

 

 

 

L'attente

 

Le ciel est en larmes,

Le ciel crie

Dans le silence

De la nuit.

 

Je crois qu'elle arrive,

J'entends ses pas.

Va-t-elle m'emporter

Ou me laisser de côté ?

 


 
 
 
 

Le cri

 

C'est un cri,

Le dernier peut-être,

C'est un cri

Brûlant comme la folie.

 

Dans mes oreilles,

Il résonne à l'infini :

C'est un cri

Tel un trou dans ma vie.

 

 

 

 

 

La crue

 

L'eau monte,

Crue et froide.

Elle pénètre mon corps

Sans aucun effort.

 

Elle glace mon âme

Dans ce ciel d'hiver

Et l'emporte

Dans ses flots de silences.


 
 
 
 
 

Les filles

 

Deux ombres

Se balancent

En riant

Sous le soleil,

 

Deux petites filles

Sur le chemin

D'un souvenir,

Emportées.

 

 

 

 

 

Le drap

 

Un vieux drap blanc

Tel le voile de la mariée

Est étendu

Sur le fil du dernier été.

 

Il ne reste

De la maison

Qu’un souffle de vie

Et la chair du canon.


 
 
 
 
 

L'ivresse

 

Ivre

De la folie du feu,

Ivre

A en perdre la vie,

 

Mon cœur allongé

Dans l'herbe verte

Se vide

Parmi les coquelicots.

 

 

 

 

L'incendie

 

Le feu n'a rien laissé

Aucune trace

Autre

Que cette poussière noire.

 

Maintenant

L'eau emporte

Ces cendres mortes

Vers le néant.

​

​

​

​

​


 L'accordéon

 

Les branches

Chantent,

On croirait

Un accordéon.

 

Elles chantent,

Elles dansent

Ce tango,

Cette liberté.

 

 

 

 

 

La bulle

 

Au-dessus de ma tête,

Une bulle...

Elle n'en fait

Qu'à sa tête.

 

Elle vole

Et tourbillonne,

Elle ne connait pas

La mort.

​


 
 
 

Le petit jour

 

Au petit jour,

Au grand jamais,

Je cherche le sens

De cette forêt

 

Et je perds mon cœur

Dans ce froid polaire.

Mais en partant,

Tu m'as dit que tu m'aimais...

 

 

 

 

 

Le puits

 

La raison

De tourner en rond

Est dans ce puits

Sans fond.

 

Notre âme s'ignore,

Notre corps part

Sur le chemin

De la folie.

 


 
 
 
 

Le hasard

 

Le chemin suit un oiseau.

Il ne vole pas haut.

Il le suit sans savoir

Ce qui se cache derrière.

 

Je ne le sais pas non plus

Et ne veut pas le savoir.

Peut-être est-ce mieux

De croire au hasard ?

 

 

 

 

 

La pierre

 

Je suis assis

Sur une pauvre pierre.

Face à la rivière,

Elle regarde le temps.

 

Il passe sous mon derrière

Maintenant plus doucement.

Il faudrait que je prenne ce temps

Pour le vivre vraiment.

 


 
 
 
 

Hier

 

Aujourd'hui et hier

Se ressemble vraiment

La même terre grise

Le même ciel blanc

 

Pourtant en cherchant

Hier les présents

Etaient encore vivants

Faisaient-ils semblant ?

 

 

 

 

 

Le rire

 

Je me promenais

Il y a longtemps.

Je me promenais

Sur ce chemin.

 

Tu étais là

Et tu riais

Tout le temps.

Tu étais là...

 


 
 
 
 

Le torrent

 

Sur le torrent,

À l'aube,

Le soleil naît

Des premiers reflets.

 

Il danse,

Vagabond,

Sur les bords de pierre

Dressés tels des stèles.

 

 

 

 

 

Le silence

 

Le jour et la nuit

Sont mariés

Dans le sang

Depuis si longtemps.

 

Leurs cœurs battent

À l'unisson

Et nous l'oublions.

Pourquoi n'entendons-nous pas ?

 


 
 
 
 
 

Le virage

 

Ce n'est qu'un virage

Sur le chemin

Et personne ne sait

Ce qu'il cache.

 

Certains le désirent

D'autres en ont peur

Et s'en retournent.

Ne lâche pas ma main !

 

 

 

 

 

La vérité

 

La vérité n'a pas

Qu'un seul visage.

Je l'ai lu sur ses lèvres,

Je l'ai bu à ses yeux.

 

La mort serait

Plus douce

Si nos cœurs

Acceptaient le mensonge.

 


 
 
 
 
 

La fin

 

Un homme sur le chemin,

Un homme sans fin,

Scrute l'horizon

Dans l'espoir du matin.

 

Il regarde attentivement

Le ciel sans fin

Et croît aux lendemains.

La mort n'est pas une fin.

 

 

 

 

 

Le bateau

 

Assis sur le quai,

Je vois la voile

Qui se hisse

Au sommet du mat.

 

Tout doucement,

Elle s'en va...

Je sais déjà

Qu'elle ne reviendra pas.

 


 
 
 
 
 

La ferme

​

Je suis passé

À côté

De la vieille ferme.

Tu n’y étais plus.

 

J'ai regardé

Par les carreaux cassés :

Je n'ai entendu

Que ton silence.

 

 

 

 

 

La mèche

 

Comme un adolescent,

J'ai gardé précieusement

Une mèche d'argent

Au creux de mon âme.

 

Parfois, le soir,

Je regarde la lune.

Elle me prend dans ses bras

En m'endormant.

 


 
 
 
 

La fleur

 

Au milieu du champ,

Une fleur, une rose

Blanche comme un cœur

Pousse entre les douleurs.

 

Dans le vent,

Je l'entends

Qui chante

Une mélodie de bonheur.

 

 

 

 

 

Le froid

 

Il fait froid.

Le ciel est vide.

Je n'entends

Que le silence,

 

Austère,

Irrémédiable,

Soumis

À ses propres peurs.

 


 
 
 
 
 

La lune

 

La lune est barrée.

La nuit sera

Eteinte.

Déjà les nuages,

 

Envahissent

Mon esprit.

Les ombres sombres

Me plongent dans demain.

 

 

 

 

 

La torture

 

L'aiguille des mots,

L'eau goutte à goutte,

Le fer ardent,

L'électricité,

 

Mon corps

Implose.

La mort

Est-elle pire ?


 
 
 
 
 

Le mensonge

 

Un dernier baiser.

Un dernier regard.

N'aie pas peur,

Je serai toujours là !

 

Et le temps s'en va,

Irrémédiablement.

Pourquoi

Je ne le retiens pas ?

 

 

 

 

 

Le souvenir

 

Assis sous la lune,

Cherchant le trésor

Caché

Est-il là-bas ?

 

Tu voudrais

Tout ça,

Tu le voudrais

Pour toi.

 


 
 
 
 

Le crépuscule

 

Derrière la montagne,

Le soleil s'endort

Encore une fois.

Que sera demain ?

 

Je lis dans les dernières lueurs

Les rêves et les peurs

Qui nous rejoignent

Alors que s'allument les étoiles.

 

 

 

 

 

Le temps

 

J'attends

Planté

Tel une stèle.

J'attends.

 

À l'horizon un nuage rouge,

Son reflet dans les eaux

Imbibe nos yeux.

Que dira la nuit ?

 


 
 
 
 

L'éclipse

 

Les cris d'une femme

Déchirent les étoiles,

Une à une.

Derrière la lune,

 

Se cachent son visage

Et les rayons de ses pleurs.

Aurai-je un jour

La raison ?

 

 

 

 

 

Un jour d'hiver

 

La face sombre

Du paradis

Est bordée

D'un bleu limpide.

 

Un jour d'hiver,

Je l'avais lu

Dans un regard.

Puis-je partir heureux ?

 


 
 
 
 

La chapelle

 

La porte est close.

Le soleil, assis sur les marches.

Et le vent ?

Il siffle en passant...

 

Et sa caresse sur ma joue

Me rappelle le temps

Où nous étions amants.

Il pleut maintenant.

 

 

 

 

 

Le canif

 

Un coup de canif

Sur le tronc de l'arbre,

Simple et net,

Pour poser sa marque.

 

Un coup de canif

Au cœur du charme

Avant que la hache

Ne m'abatte.

 


 
 
 
 

Les mages

 

L'automne, en plein jour,

Construit d'étranges chemins :

La vie est derrière un virage

Et la mort aussi.

 

Mais, au croisement,

Quand l'instant explose,

Seule la chance

Permet de croiser les mages.

 

 

 

 

 

La nuit

 

La nuit est dense et claire

Et les nuages tournent

Tout autour de la lune,

Tout autour de nous.

 

Dans ses lents dessins,

Ils écrivent entre les lignes

Ces mots que je ne comprends pas.

Ce chemin est-il une impasse ?

 


 
 
 
 
 

La fontaine

 

Une grenouille

Et un peu d'eau,

La vérité se cache

Là où on ne sait pas.

 

Et l'eau s'écoule

Comme les jours

Et s'en va

En oubliant.

 

 

 

 

 

La sentence

 

Je regarde la mort

Dans les yeux,

Je la regarde

Sans remords.

 

Le temps passant,

Le temps Mourant,

Je ne suis pas plus fort :

Nietzsche a tort !

 


 
 
 
 

Le graffiti

 

Sur le vieil arbre,

Une blessure

Nette et profonde

Traversant un cœur...

 

Est-ce l'amour ?

Est-ce la mort ?

Lequel sera

Le plus fort ?

 

 

 

 

 

L'avion

 

Dans le ciel,

Du rouge et du noir.

Nous sommes découverts.

Nous courons

 

A perdre haleine,

A perdre le temps.

Nous courons

A notre perte.

 


 
 
 
 

La pièce

 

La vie n'a pas

De hasard :

L'amour n'est pas

Un jeu.

 

Tu es les deux faces

D'une même pièce :

Pile, je perds,

Face, il gagne.

 

 

 

 

 

L'électricité

 

Elle traverse

Mon corps

D'une violence

Inouïe.

 

Que faire ?

Que taire ?

Juste espérer

Mourir vite...

 


 
 
 
 

Le siège

 

A califourchon,

Il neige...

D'un sourire à un rire,

Il tombe du rêve.

 

On ne voit rien,

Rien que du bien.

On ne voit rien,

Rien de mieux.

 

 

 

 

 

La banquette

 

Le brouillard est épais.

La forêt se tait.

Allongés dans ce silence,

On observe la danse

 

Des instants inconnus,

Imprévus...

Le bonheur se cache-t-il

Dans la fragilité ?

 

161213/090819


 
 
 
 
 

La moiteur

 

Il fait chaud

Dans le froid.

Il fait chaud,

On brûle ensemble.

 

Personne ne sait.

Personne ne voit

Ce qui ne se dit pas

Dans la moiteur des jours.

 

 

 

 

 

Le gentil

 

Il a dit oui.

Il est parti

Fleur au fusil,

Le sourire aux lèvres.

 

Aux premiers coups,

Il n'a pas compris

Ce qu'était la vie.

Il était trop gentil...

 


 
 
 
 

Le train

 

Le train est passé,

Je l'ai manqué.

Ce n’était qu’un raté

Un jour d'hiver.

 

Le train est passé,

Et j’ai déraillé :

J'ai pris un ticket

Pour un chemin d'enfer.

 

 

 

 

 

La balade

 

Le chemin s'entortille

Sur lui même

Mêlant les mots,

Mêlant les gris.

 

En transparence,

Se lit tout de même

Ce qui est vrai.

Le chemin peut-il mentir ?

 


 
 
 
 
 

Le spectre

 

Là, au-dessus de ma tête,

Il traîne tes chaînes

Où le temps t'enchaîne

Dans quelques valeurs suprêmes.

 

Là, au-dessus de ma tête,

Ce tyran de chair et de pierre

M'emmène vers ses abîmes.

Et on se laisse prendre.

 

 

 

 

 

Les douze coups

 

Minuit sonne

Dans un brouillard

A couper au couteau.

Et il résonne.

 

Minuit sonne

Le glas de cette vie

Où l'on se perd.

Et il raisonne...

 


 
 
 
 

Le regard

 

La lune me regarde.

Connait-elle mon chagrin ?

La lune est si belle

Allongée dans ce ciel sombre.

 

Dans son regard,

Je le sais déjà :

Avant le matin

Elle me prendra dans ses bras.

 

 

 

 

 

Les flaques

 

Je lis dans les flaques

La noirceur du ciel.

Chaque goutte retrace

Ses ondes monotones.

 

Dans l'ivresse des vents,

Je les vois qui s'emporte

Oubliant pour toujours

La sagesse de l'amour.

 


 
 
 
 
 

L'éternité

 

Seconde après seconde,

Je compte les mots

Qui tombent avec les feuilles.

Et dans ce vent

 

Soulevant le temps,

Je comprends

Que l'éternité

Ne durera pas.

 

 

 

 

 

Le jardin

 

Un jardin de fleurs

Multicolores

Crissent sous les pas

Les graviers gris

 

Un jardin de fleurs

Sous les rayons solaires

Et sous mes pas

Tant d'amis partis.

 


 
 
 
 
 

La forêt

 

Tant de temps

Dans cette forêt

À chercher le temps

D'être vrais.

 

Tant de temps

Et pourtant

Si peu de temps

En vrai.

 

 

 

 

 

La route

 

En lacets, un à un,

La vie se promet

Chaque jour

Un peu plus.

 

Peu importe

Si après,

Elle se noue

Autour de nous.

 


 
 
 
 

Le vertige

 

Au-delà des nuages

Sous le soleil de Satan,

Les anges brûlent leurs âmes

Tout en se liant.

 

Au bout du chemin,

Quand la lune se désole

Il ne reste d'eux

Qu'une immense falaise.

 

 

 

 

 

La douleur

 

Un éclair

Vif et clair

Au plus profond

De ma chair…

 

Son plomb se fond

Jusque dans ma tombe.

Un seul éclair !

Et plus rien...

 


 
 
 
 

Le sens

 

À tort et à travers,

La vie ne prend son sens

Que si notre cœur

En oublie son bon sens.

 

Allongé sous le ciel bleu,

J'attrape ses étoiles

Et je ferme les yeux

Pour partir sur le chemin.

 

 

 

 

 

L'odeur

 

Un nouveau jour se lève

Sur les restes du feu.

J'en sens la putréfaction

Des cœurs et des valeurs.

 

Sur cette terre aride,

L'être meurt et part

Dans des relents d'oubli.

Le ciel est bleu et profond.

 


 
 
 
 

Le rendez-vous

 

Au bout de mes doigts,

Un froid glacial.

La nuit pèse

De tout son silence.

 

La mort est là,

Fidèle au rendez-vous.

Elle s'endort

Dans mes bras.

 

 

 

 

 

L'oubli

 

Tant de souvenirs,

Tant de souvenirs

A oublier

Sous ce ciel bleu.

 

Doit-on

Tant perdre

Pour se respecter

Soi-même ?

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