
La femme qui n'existe pas
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PIED A CIEL
BAS-LE-CŒUR
Je n'ai pas à faire d'aveux
Je fais ce que je veux
Je n'ai pas à te dire je t'aime
Pourtant je te le dis quand même
Et peu importe la mort
Seul importe l'amour
Quelle que soit la porte
Tout bas bat mon cœur
COUP DE FROID
Nous sommes assez au-delà
Un peu ici, un peu ailleurs
Je ne sais où d'ailleurs
Dans une poche
Dans une étoile
Un petit nuage
Ou un brin d'herbe
Et dans cette poussière
Qui s'envole comme un flocon
Dans ce vent léger d'automne
Est-ce lui qui te fait verser
Cette larme ?
LE BIEN MAL ANIMAL
L'homme est un animal
Mélangeant bien et mal
L'inconscient inconscient
De tout son temps latent
Il cherche et cherche et cherche
Chaque instant qui le perche
Juste au sommet du vide
Comme aveugle et lucide
Qu'il n'est qu'un animal
Qui t'adore bien mal
COMMENT DIEU A BESOIN DU DIABLE
pur sacrilège
folie douce
tes mains sont un besoin
ton silence est un point
désinvolte
volte-face
je te suis à la trace
alors que tu me chasses
drôle de pensée
inavouable beauté
ton cœur fait des choses
que ton corps jamais n'ose
pur sacrilège
douce folie
ARCHE BLANCHE
Rêve
Sous la grande arche blanche
Le ciel parait transparent
Et pourtant son baiser
Sur ma joue rend flou
Ce monde de béton
Le furtif instant
Rattrape le temps
Le transforme en
Présent innocent
Un sourire dans le froid
Parcourt cette fois
Mon corps du bas du dos
Jusqu'au bout de mes doigts
La folie est dans ce désir
Elle se lit sur les murs
Elle se dessine d'azur
Au fur et à mesure
Que les secondes s'écoulent
Le paradis est un rêve
Inachevé de l'instant
Sous la grande arche blanche
L'ÂME DE L'AMOUR
Ce qui fait que le silence
N'est pas une science
Ce qui fait que le temps
N'est pas que l'instant
Ce qui fait que la vie
N'est pas que l'envie
Ce qui fait l'amour
A un jour une âme
Tu sais ce que c'est
Si tu sais ce qu'est
Aimer
L'âme de l'amour
Est cette étoile
Au creux de toi
CRÉDO COMPENDIEUX
Dieu est devant
au-dessus, derrière
à côté et par terre
enfin je le crois
comment ne pas croire
quand on a été
dans ses bras ?
sa présence absolue
même dans le vide
je la ressens en moi
comme un poids
comme la douleur
d'un cœur qui bat
comme une puissance
électrique et violente
j'entends ses mots
ses rires et ses baisers
claquer dans le vent
du temps présent
je vois son ombre
furtive et fragile
s'extraire du noir
de mes pensées
et je conserve en moi
la faiblesse des caresses
et cette confiance
que je lui ai offerte
le ciel est pour ceux
qui y croient