top of page

La femme qui n'existe pas

.

.

OXYGENE

OXYGENE SANS PLAISIR

ÊTRE UN ÊTRE

 

L'idée est un peut-être

Elle se pose sans savoir

On l'interprète

On l'interroge

On l'attend

On la perd

Comme le temps est fou

Comme le temps est beau

Comme le temps est lent

Lorsque l'on se perd

 

Et pourtant

Sans faire semblant

Être dans tes bras

N'est pas qu'une idée

C'est une façon d'être

Un être tout autre
 
 
 
 
 
 
 

SENTIMENT SONGE

 

La blancheur est beauté

La folie aussi

Dans tes mains mon cœur

Ose un battement

Dans mes mains mon cœur

Vis ce frôlement

Rien ne saurait oublier

Où se cache la vérité


 
 
 
 
 
 
 

SOUPÇON DE CLOCHE

 

un soupçon de désir

perdu dans la mer

une larme un sourire

peut-être rien à faire

je ne sais le dire

je ne sais le faire

mais est-ce le pire

dans cette affaire

à toi de le dire

un soupçon de plaisir

et après se taire


 
 
 
 
 
 
 

D'OR MON AMOUR

 

et le temps passe

et le temps passe

 

il pleut

c'est merveilleux

 

sans un bruit

sans un son

les mots s'envolent

 

le silence est d'or

et l'amour d'eau fraîche


 
 
 
 
 
 
 

L'AMOUR CACHE-CACHE

 

tu ne me cherchais pas

alors tu m'as trouvé

 

dans ce cache-cache

dans le noir des jours

entre les mots d'amour

et ceux du présent

entre quelques toujours

et des je ne sais pas quand

entre quelques heures

et toute une vie

entre l'entrée

et la sortie

dans la nuit étoilée

dans la mer qui se noie

 

tu m'aimais tant et tant

que tu m'as perdu


 
 
 
 
 
 
 

CLÉ À PENSER

 

la pensée comporte

une part d'amour

il suffit d'y penser

un peu chaque jour

il suffit d'y croire

pour un peu le savoir

il suffit de le dire

pour un peu se mentir

la pensée comporte

une part de mort

il suffit d'un sort

pour penser à tort


 
 
 
 
 
 
 

MA MUSE M'USE

 

impure littérature

tous mes mots sont sans nature

tous ces mots sont ridicules

et ces phrases tentacules

qui m'étranglent la dépassent

d'un oubli elle m'efface

mes vers dans cette logique

ne sont que tragi-comiques

ils ne sont que cette espèce

de bête que l'on dépèce

et elle rit elle crie

sautant sur mes rêveries

ne les trouvant qu'ennuyeuses

mièvres pire laborieuses

et je pleure oui je la pleure

cette poésie de leurre

ma muse joue dans ma tête

ma muse s'amuse et m'entête

bottom of page