Où que je regarde,
A chaque endroit,
C'est mon image
Que je revois.
Dans le noir profond,
S'écrase ma voix.
Tout me rappelle
Que je n'ai pas le choix.
Où que je regarde,
Je sais que c'est la fin
Et, que sur mon corps,
S'éparpille l'eau...
Le noir m'envahit.
Je succombe sous les mots.
Je vois disparaître
La terre entière.
Je me cache et j'ai honte
De ne pas savoir aimer.
Je ferme cette porte
Que je n'aurais dû ouvrir.
Personne ne peut croire
Qu'un instant ma raison
Se conjuguait à l'amour ;
Je m'enferme dans mon corps !
Mon cerveau s'ankylose
Sous l'overdose de sentiments.
Le temps se rétrécit.
Mon cœur ne peut le supporter.
Mes filles, j'ai peur
Que vous gagnent l'obscurité
Et la brume.
Dans l'écheveau des mots,
Le brouillard vient.
Il est trop tard.