La mélodie du vent, mélodie du temps,
Se réverbère dans la lumière légère.
Au creux de mes mains se dessinent
Tes courbes incendiaires.
La vie a un parfum extraordinaire !
Lentement se répand la douceur,
Douceur de vivre, chaleur du temps.
Au fond de tes yeux s'imagine
Ce paradis de l'âme
Qui, complètement, nous damne.
Nos ombres s'impriment
A l'intérieur de nos cœurs…
Les yeux posés
Sur les contours de la lune,
Je ne cesse de penser bleu
Au bleu de ce jour d'hiver.
Et j'attends
Qui survienne ce rayon,
La douceur de sa lumière,
La beauté de cette étoile.
Je revois les collines
Et cette fraîcheur blanche
Et, en coin, ce sourire
A faire plier la terre.
Je me sens étrangère à moi-même,
Je regarde mes pas.
Je l'aime complètement
Et je le perds déjà.
Peut-il être mon monde
Ou n'existe-t-il pas ?
J'ai fait un premier pas
Vers sa tombe. Je crois
Que je le tue déjà...