Des mots secrets

 

Ses petits mots sur mon écran

Me promènent sur ses chemins,

Me promènent dans des jardins

Recouverts de blanc.

 

Ses petits mots sur mon écran

Sont des balades en forêt,

Sont ces caresses sans arrêts

Laissant le ciel ouvert en grand.

 

Ses petits mots sur mon écran

Donnent l'envie des après,

Ont la beauté des secrets

Que j'imaginais avant.

 
 
 
 
 
 
 

Un regard sur le matin

 

Pour attraper le jour

Je veux vivre le matin

Cachée derrière Marie

Pour que nul ne me voit

 

Dans un brouillard de voix

S'exprime mon désir

Cachée derrière Marie

Pour attraper son regard

 
 
 
 
 
 
 

Intention du temps

 

Dans le cercle légèrement,

Se croisent les sentiments

Sans que personne seulement

Ait une idée de ce temps

La petite fleur tourne lentement

Autour de mes jambes doucement

Laissant le droit à mes sentiments

De l'inviter silencieusement

 
 
 
 
 
 
 

La ville

 

Un petit tour à la ville

En civil le cœur autour du cou

Un petit tour dans le temps

Poussée par le vent légèrement

La peur et l'envie sans un bruit

Un petit sourire dans le temps

Des mots échangés dans les airs

Un petit sourire à la ville

Dans le doux parfum d'antan

 
 
 
 
 
 
 

Couleurs

 

N'est-ce pas le bleu qui vibre

Sur le noir, sur le blanc du temps ?

Déjà le ciel rose ose laisser voguer

Un brin de vert, un brin de folie.

Dans les marrons de la terre,

S'oublient les gris de la pierre.

Le ciel sourit d'un rouge léger,

D'un rouge baiser déjà envolé...
 
 
 
 
 
 
 

Il y a

 

Il y a un chemin dans la montagne.

Un hasard

Nous y accompagne.

Un hasard

Qui lentement nous gagne.

Un instant simple au cœur d'une vie.

 

Il y a un chemin dans le petit jour.

Un regard

Et rien d'autre autour.

Un regard

Comme un mot d'amour.

Un instant simple sans aucun retour.
 
 
 
 
 
 
 

Lentement le temps

 

Lentement le chemin se déroule

Grimpant vers le ciel bleu

S'arrêtant au cœur des arbres

Pour figer le temps dans nos bras

 

Qui connait la valeur

D'un tel instant

Connait ce qu'est

La valeur du temps

 

Lentement le chemin s'enroule

Autour de ce ciel bleu

Autour du cœur de cet arbre

Pour figer la douceur du temps

 
 
 
 
 
 
 

Silence

 

Embrassée par la douceur

Nous figeons le temps

Le chemin nous a pris

Par la main maintenant

 

Et nous rêvons d'être

Un arbre un instant

Dans la caresse du vent

Le temps se tait

 

 
 
 
 
 
 
 

Maintenant

 

Maintenant le temps ne compte plus

Le ciel n'est qu'air pur

La terre n'est que nature

Aucun vent juste un sentiment

 

Maintenant d'un souffle unique

Le ciel s'abandonne

La terre s'unifie

Aucun temps juste l'élan d'un esprit

 
 
 
 
 
 
 

Impression sensible

 

Pas un mot

Une sensation pure

Le temps se dilue

Dans un battement

 

Pas un bruit

Une émotion folle

Le temps se diffuse

Dans une éternité

 
 
 
 
 
 
 

Chanson du cœur de la forêt

 

Là où le cœur de la forêt bat

A poussé un arbre simple et droit

Nul ne le voit

S'entend seulement un battement lent

Découpant en tranches denses le silence

Dieu seul sait où

 
 
 
 
 
 
 

Silence dans la forêt

 

Revenant sur les pas hors du vent

Le temps s'imprègne du chant

Profond du silence

Il offre sa magie aux amants

 

L'instant s'érige doucement

En se déposant tendrement

Sur leurs lèvres offertes

La forêt s'embrasse de silence
 
 
 
 
 
 
 

Dans le vent léger

 

Recommencer sans savoir

Que le chemin nous attend

La lumière est si belle

Dans cet automne naissant

 

Être là s'élevant

Dans le vent léger

Du temps nous dépassant

Dans cet automne naissant

 

Se sentir vrais

Juste vraiment

Ce que l'on est

Dans cet automne naissant

 

La main dans la main

En chemin

 
 
 
 
 
 
 

Sourire

 

Le cœur dans ton sourire

Laissant aux feuilles d'automne

Le soin de nous bercer,

Je flotte dans ce vent léger.

 

Tu me souris, de ce sourire

Fou qui soudain m'appartient.

Et mon cœur, et mon âme,

Doucement, grimpent dans le ciel.

 
 
 
 
 
 
 

Transparence

 

La lumière s'étend sur la terre,

Et les arbres se taisent si doucement

Que le chant de ton cœur résonne

Aux premières heures du couchant.

 

La vérité est ce rêve de transparence

Et les arbres se taisent totalement

Emmêlant les je t'aime à toi-même

Aux premiers élans du levant.

 
 
 
 
 
 
 

Bergerie

 

Aucun bruit, juste le chant de ton corps,

Nu, dans ce décor d'automne...

Et ma main sur ton ventre

Qui décentre mon centre tendrement.

 

Dans tes yeux, brille tranquillement

Ce désir d'heures folles

Et futiles, cette flamme pure

Que l'on veut inventer et élever.

 
 
 
 
 
 
 

Au passage des mages

 

Le plaisir de ton rire

Se dessine au passage des rois.

Enlacés dans la beauté du monde,

Ta nudité réinvente le ciel.

 

On peut se montrer en se cachant.

Il est évident que l'amour

Est en nous et qu'il nous caresse

De sa folie puissante et irréelle.
 
 
 
 
 
 
 

De si longs temps

 

Et le temps, et le temps nous enlaçant

Nous enlaçant totalement dans l'instant

Ma joue contre tes petits seins blancs

Laisse au temps le temps totalement

Les yeux fermés à profiter de cette vie

De cette vie d'envie sans soucis

Est-ce le chemin du paradis ?

Au loin, au loin, si près, j'entends

Un battement lent dans le vent

Dans ce vent puissant qui doucement

Nous étend inlassablement dans l'instant

Et le temps, et le temps nous enlaçant

 
 
 
 
 
 
 

Que peut-on vivre de plus fort ?

 

Un soupçon de rose

Au bord de ton corps,

Une lente vague

À la naissance de ton ventre,

La douceur du vent

Dans la liberté de tes cheveux,

Les désirs du ciel

Dans l'azur de ton regard,

Et puis

Ce silence,

Cette danse imperceptible

Qui nous emporte dans ce nuage...

 

Que peut-on vivre de plus fort

Entre l'amour et la mort ?
 
 
 
 
 
 
 

Silence bleu

 

La forêt se tait

Pour écouter la danse

De notre silence

Sur tes lèvres un sourire

Et dans mes yeux

Naît ce paradis bleu

 
 
 
 
 
 
 

Horizon

 

À l'horizon de ta peau,

Le silence est cette dense caresse

Qui s'étend entre les mots et les images.

Du bout des lèvres, s'élèvent nos vies.

 
 
 
 
 
 
 

Première marche

 

Assise sur la première marche de l'église

Le sourire aux lèvres et le regard pétillant

Tu m'attends pour cet instant tel un papillon blanc

Dans le ciel s'envole le parfum d'une bise

 
 
 
 
 
 
 

Vie et envie de ciel

 

Le chemin est calme et doux, c'est toi-même

Qui mène la danse jusqu'à la chapelle.

Sur le banc sans cadence s'imagine

Une autre vie, celle où le ciel perd son bleu.

 

Le chemin est calme et fou, c'est moi-même

Qui t'emmène jusqu'au plus profond sourire.

Sur ce banc de la chance se devine

Une autre envie, celle où le ciel est heureux.
 
 
 
 
 
 
 

Au banc du ciel

 

Dans les silences de nos sourires,

L'automne nous déshabille.

Ce ne sont que nos cœurs qui s'effeuillent

Sur cette pierre blanche du temps.

 

Le paradis serait ici au pied de Marie.

Tu es si belle les cheveux dans le vent

Libre comme ce nuage s'étirant.

Au loin le mont Blanc se mêle au ciel...

 
 
 
 
 
 
 

Première étoile

 

Après-midi d'automne dans les parfums du temps,

Se laissent divaguer nos pensées parmi les feuilles,

Parmi les vents nous emportant lentement.

 

Du bleu s'envolant au rose se dévoilant,

Sous le soleil insistant, un sourire étincelle,

Un sourire à rendre une vie belle.

 

Dans le souffle doux et chaud de l'automne,

Tes lèvres empourprent le ciel et l'horizon

S'irise de bonheur à la lueur de la première étoile.

 
 
 
 
 
 
 

Prière

 

Au pied de la chapelle

S'élève une prière

Se mêlent les âmes

Se mêlent les corps

S'éprend l'amour

S'envole le jour

 

Tu seras là

Toujours

 
 
 
 
 
 
 

Attente futile

 

Je t'attends aujourd'hui

Et dans la rue défilent

Toutes ces ombres fragiles.

Je t'attends aujourd'hui

Alors que la pluie brouillonne

Quelques reflets qui frissonnent.

Je t'attends aujourd'hui !

J'entends déjà ta voix me dire

La douceur du ciel d'un sourire :

Tu es là aujourd'hui !

 
 
 
 
 
 
 

Croquis du jour

 

I.

Le soleil éclipse la brume

À travers les branches colorées.

L'automne est là d'un sourire...

Il m'emmène sur le chemin

À travers la forêt

Me tenant par la main.

 

II.

Et le chemin, ici,

Serpente dans la montagne,

Sent bon le paradis,

Sa douceur et ses fruits.

Lentement,

Il me prend dans ses bras :

Le ciel est si pur !

 

III.

Le bonheur est sur mes pas.

Il m'ouvre sa porte de bois

Et m'accueille sous son toit.

Il est simple et doux ;

J'en oublie l'automne...

 
 
 
 
 
 
 

IV.

Un parfum de terre

Emplit l'espace.

Il a la douceur de la mousse ;

Il a la fraicheur de l'instant

Brillant en silence.

 

V.

Nos mains comme des oiseaux

 

Survolent l'espace,

Survolent nos peaux...

 

Le ciel et la terre créent

La pureté de la beauté.

 

Le battement sourd de nos cœurs

Cadence l'envol des sentiments.

 

Nos mains sont ces oiseaux,

Ces oiseaux de la forêt.

 
 
 
 
 
 
 

VI.

Cachés dans le silence

Lorsqu'arrive l'heure,

Les oiseaux se posent

 

Et dans leurs regards,

Entre le bleu et le noir,

Referment la porte

De leurs douillets espoirs.

 

Le temps est pour toi,

Le temps est pour moi,

Si lent et si vif

Que l'heure sonne encore...

 
 
 
 
 
 
 

Toi

 

Je sais ce que tu veux et je ne le sais pas.

                 Le saurais-je seulement ?

Mais ce que je cherche dans le vide de mes bras n'est que

                         t o i.

 
 
 
 
 
 
 

La tente

 

Dehors le froid

Dedans nous

Et le soleil

Sous ce drap de soi

 

Dehors la nudité

Dedans la chaleur

Et ce brin de folie

Qui embellit la vie

 

Dehors l'oubli

Dedans l'envie

Et ce don total

Cette liberté en toi
 
 
 
 
 
 
 

Instants

 

L'instant est la magie,

Ce brin de folie

Qui se glisse en chemin

En te prenant la main...

L'instant est folie,

Ces mots de magie

Qui sourient en chemin

En délivrant tes seins...

L'instant est l'envie,

Ce brin de vie

Qui court sur mon corps

En parcourant le jour...

L'instant de la vie

Et ces mots d'envie

Qui réinventent encore

Ce qu'est l'amour...

Et toi, comme moi,

Sous ce toit de bois

D'un mot, d'un sourire,

À prendre le plaisir,

À prendre le bonheur,

À l'apprendre par cœur

Dans l'instant de magie...

 
 
 
 
 
 
 

La voix de ton cœur

 

Ton corps me berce

Dans tes bras,

Sur tes seins,

Et ton ventre

M'accueille

En son centre...

 

Et je prends

Ce bonheur

Qui danse

Sur ton corps,

Que m'offrent

Tes mains,

Que me raconte

Ton cœur

De cette chanson douce

Sur tes lèvres...

 
 
 
 
 
 
 

Lied

 

Mon cœur serti au cœur de tes bras

Regarde tes yeux qui déshabillent

Au froid de l'hiver tes sentiments.

Tu n'es plus une petite fille !

C'est une chanson qui ne ment pas...

 

Tes mains décident de chaque pas

Et tes lèvres, brûlantes et claires,

Tracent en moi des chemins de sang.

Tu es cette femme de lumière !

C'est une chanson qui ne ment pas...

 

Dans tes yeux bleus, sonne le trépas

De l'amour en une mort offerte

Par ce dernier instant évident.

Tu sais où est cette porte ouverte !

C'est une chanson qui ne ment pas...

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