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  HORS DU TEMPS

Que sont nos mots,

Dans ce silence,

Cette vacance,

De secrets maux ?

 

Ils sont prudents.

Le savons-nous ?

Les pensons-nous

Déjà amants ?

Automne

 

Le ciel est coloré

             de rouges, de bleus, de verts

     Et la lumière se pose

         au centre de ma main.

                 Maintenant, toi,

         Tu déposes

         Un baiser.

 

Bientôt, il fleurira,

     je le sens déjà

         voler là-haut

         aux portes du vent,

                 à celles du ciel...

Et moi, je suis là, seule

                 Dans tes bras !


 
 
 
 
 
 
 

Entre nous

 

- Que lis-tu dans mes mots ?

  Je dis noir, je dis blanc

  Me cachant tout le temps.

  Est-ce vrai ? Est-ce faux ?

  Je voudrais le bonheur,

  Pas un chemin de croix.

- Vrai ou faux, je te crois,

  Je lis en toi la peur.


 
 
 
 
 
 
 

Bienheureux chants

 

Le chant du temps ! Le chant de la vie,

Il s'écoule sur notre chemin

En nous oubliant chaque matin

Et pourtant il reste l'envie !

 

Le chant de tes bras ! Le chant de tes yeux,

Il glisse sur mon corps

En se cherchant encore.

Et toujours je regarde les cieux !

 

Le chant de ce jour ! Le chant de la nuit,

Il a cette merveilleuse pluie

Qui me hante et m'enchante depuis

Et sans cesse... Je t'attends sans fin...


 
 
 
 
 
 
 

Dans ma tête, le bonheur

 

Dans ma tête,

Raisonnent tes mots,

Les laids et les beaux

Qui m'entêtent !

 

Dans ma chair,

Restent les caresses,

Amour et détresse,

Sans voir clair !

 

Dans mon cœur,

Résonne le tien

Comme un va-et-vient

Du bonheur.

 

Les collines

 

Te souviens-tu de mes pas

Sur les collines ?

Au hasard de mes doigts,

Au hasard de mes choix,

Au hasard de mon souffle,

Je découvrais cette voie.

Te souviens-tu de ce chemin

Qui rend un homme heureux ?


 
 
 
 
 
 
 

Pour moi

 

Un petit mot, un poème,

Puis

Quelques lettres les matins,

Des gouttes de pluie

Et des sourires...

 

Et du plaisir,

Des rayons de soleil,

Quelques rêves les nuits,

Puis

Un petit mot, un « je t'aime » …


 
 
 
 
 
 
 

Notre maison

 

À l'horizon, au firmament,

Dans le ciel blanc, évident,

Était l'amour naissant,

Un asile transparent.

 

Au bord du vide, aux quatre vents,

Sans aucun mur apparent,

Est la maison du temps,

Cette prison maintenant !


 
 
 
 
 
 
 

À l'autre bout, au-delà du lac

 

Ta pensée s'affole et danse

Par-dessus les monts et les eaux.

Elle se reflète dans ce miroir

Transportée par les vents.

 

À l'autre bout, au-delà du lac,

Elle s'offre et m'offre

Tes silences enjoués

Et ta science du temps.
 
 
 
 
 
 
 

Le silence de la brûlure

 

Sur mes lèvres, l'ultime brûlure

Attrapée par hasard,

Attrapée par chance

Sur le bord d'un trottoir

Avant que se nie l'évidence.

Sur mes lèvres, ce goût de toi...


 
 
 
 
 
 
 

Amour propre

 

Nous avions besoin de ce temps,

De cette caresse du vent,

De cet instant à l'arrêt

Où seul l'amour est vrai.

 

Nous avions besoin d'atteindre

Ce qu'est l'évidence,

Ce qui touche nos cœurs

Et le change en bonheur.

 

Nous avions besoin l'un de l'autre.
 
 
 
 
 
 
 

Croquis d'automnes

 

I.

Des couleurs partout autour de nous

Dans les feuilles, dans le ciel,

Dans tes yeux... Regarde,

Le chemin prend vie.

 

II.

Des automnes de gris, de fer,

Longs comme des hivers,

Des automnes de vents

Et de silences

Dans tes yeux... Regarde,

Le chemin est là.
 
 
 
 
 
 
 

 

Il y a des mondes où le rêve n'est pas permis

 

La vie n'est pas que lamentations,

La montagne morte un hiver froid

Conserve en sa terre les graines

Et laisse s'effacer toutes les peurs.

 

Et puis, le temps, longtemps après, finit

Par oublier ce silence de tombe

Et, plus loin encore que les âmes,

Que les corps, recommence à rêver.

 

C'est un lever de soleil, une étoile

Dans un regard, un brin d'herbe

Dans la main, un refrain sous le vent,

Et le jour se retourne, et la pluie revient.

 

Il n'existe nul chemin inconnu

Quand le rêve le porte, nul chemin

De l'esprit que le rêve n'emporte :

Le rêve n'est pas dans un monde !

 

Le rêve est ce monde

Présent dans notre cœur ;

Tout lui est permis

Quand on croit en lui.


 
 
 
 
 
 
 

Dégénérenaissance

 

Dans la folie de l'instant

J’ai peur d'une dégénérescence

Je crains que le bleu profond

Se nappe de taches blanches

Je veux que tu me prennes dans tes bras

Dans la folie de l'instant

J'ai peur de ce qu'il adviendra

Mon cœur bat à l'intérieur

Et peut-être explosera

Je voudrais me contenir

J'ai peur de mon désir

Dans la folie de l'instant

Je perçois déjà ton regard

Me traversant de part et part
Dans la peur de lâcher prise

Je veux m'offrir à toi

Pour ressentir ma renaissance

Dans la folie de l'instant

 

Le rêve

 

C'est un rêve

   entre nous

      un bout de toi

      un bout de moi

         restés dans le ciel

      l'espace d'un instant

C'est un rêve

      d'un autre matin

         d'une autre nuit

où les mots n'ont d'autre apparence

   que celle d'un regard

            vrai et calme

            que Dieu bénit

C'est un rêve

   sincère

                où la douce pluie

                nous invite au bonheur

 

C'est un rêve

   que je rêve

      que tu rêves
 
 
 
 
 
 
 

 

Que deviennent nos mots ?

Sont-ils vrais ?

Sont-ils faux ?

Ces mots dits en secret,

 

Que sont-ils maintenant ?

Une honte ?

Non ! Ressens,

L'automne reste un conte.

 


 
 
 
 
 
 
 

À la lisière

 

Je suis là à la lisière de moi,

Mon cœur bat si fort.

En ce frôlement anodin,

Ne sens-tu rien ?

Le temps, l'amour se mêlent en moi,

Mon cœur bat si fort.

En ce sourire fragile,

Ne vois-tu rien ?

La vie, l'envie se bousculent en moi

Mon cœur bat si fort.

En cet instant sensible,

Ne dis rien,

Je suis là à la lisière de moi...
 
 
 
 
 
 
 

 

Je-ne-sais-quoi

 

Un mot. Un rien. Un je-ne-sais-quoi.

La vie s'ouvre devant moi.

Je cours ici. Je cours là.

Te cherchant dans un petit tour.

Te cherchant à un carrefour.

Te trouvant dans un regard d'enfant.

Un mot. Un rien. Un je-ne-sais-quoi.

Tu n'es pas là

Tout en y étant.

Je me précipite dans tes yeux,

Dans ce regard sur moi.

Ce mot. Ce rien. Ce je-ne-sais-quoi


 
 
 
 
 
 
 

Croquis du matin

 

I.

S'écrivent tes mots.

Je les attends. Je sens

Le changement et le temps

S'écrit autrement.

 

S'écrivent les mots,

Du noir sur le blanc,

L'envie peu à peu

Dessine un ciel d'argent.

 

II.

S'écrivent mes mots

Naissant dans le feu.

Je rêve lentement

De les voir grandissant.

Plaisirs de l'instant,

Je vis en rêvant.


 
 
 
 
 
 
 

Ta peau contre la mienne

 

Ta peau contre la mienne,

Un instant comme celui-là

Se ressent et ne s'oublie pas ;

J'attends qu'il revienne.

 

Le temps sur cette terre

Me propose un grand feu.

Je sais ce que je veux

Mais cela reste un mystère.

 

Le vent dans mes oreilles

Se dissout dans le ciel.

D'une douce touche de miel,

Je ne suis plus pareille.

 

Ta peau contre la mienne,

J'en rêve à petits pas.

Et quand s'éloignent tes bras,

J'attends que tu me retiennes.


 
 
 
 
 
 
 

Un instant sous la pluie

 

Un instant sous la pluie,

Ses yeux comme parapluie,

Je ris et je pleure ;

Peu importe cette heure.

 

Le ciel dérivant

Par moments, par instants,

Je n'ai qu'un seul désir :

C'est de le découvrir.


 
 
 
 
 
 
 

Petit matin

 

La nuit s'éteint, aveugle.

Je perçois la lumière qui vient.

Je ne sais si elle sourira.

Je ne sais si elle restera.

 

La brume s'éteint doucement.

Je perçois une lueur se levant.

Je ne sais si elle s'ouvrira.

Je ne sais si elle grandira.
 
 
 
 
 
 
 

Silence

 

Pas le temps, pas l'envie,

Juste pleurer en silence.

Le jour finit-il ainsi ?

Je laisse ma chance.

 

Ni courage, ni génie,

Juste partir en silence.

Mon tour finit-il ainsi ?

Je quitte la danse.

 

Ni sagesse, ni folie,

Juste maudire en silence.

L'amour finit-il ainsi ?

Je suis en errance.


 
 
 
 
 
 
 

Ce soir

 

Les nuages s'amoncellent

Et le soleil se couche.

Ne restent sur ma bouche

Que les traces du sel.

 

Le bleu de mes yeux

Retrouve son gris ;

L'instant est parti

Avec mes cieux...


 
 
 
 
 
 
 

Dernière image ?

 

Une fleur dans les mains

Au coucher de ce jour,

Mon sourire du matin

Me fuit dans les pleurs.

 

Une fleur dans les mains,

Tourbillonne ma vie.

Je n'attends pas demain

Et rejoins cette nuit.


 
 
 
 
 
 
Brune matinale

 

Ce matin

Un matin comme un autre

Une lueur dans le jardin

Une larme au coin de l'œil

Le ciel se repeint

Aux couleurs de ma tristesse

Au loin

Un rayon de soleil

Pur et indéfinissable

Un délice qui me tend la main

Je voudrais l'attraper

Sans avoir peur

Ce matin

Un matin comme un autre

Dans la brume matinale

Une lueur dans mes cheveux

Libre dans le vent


 
 
 
 
 
 
 

Sûre

 

Sur un petit mot d'amour

Un petit mot anodin

Une attention fragile

S'ouvre le matin

S'ouvre mes mains vides

Derrière les montagnes bleues

Par-delà le lac limpide

Juste un petit mot du jour

Sur ce petit mot du jour

Quelques petits riens

Un regard nouveau

Se crée un dessin

Se crée un chemin

Derrière les lettres douces

Par-delà l'écran blanc

Juste des mots que je savoure

Sur ces mots qui m’entourent

Ces mots inconnus depuis longtemps

Ces mots vrais et touchants

S'ouvre mon regard

S'ouvre une vieille porte

Derrière mes pensées craintives

Par-delà ces peurs d'enfant

Juste un petit mot d'amour


 
 
 
 
 
 
 

Effets des sens

 

Effervescence du silence,

Est-ce qu'il m'a vue ?

Effervescence des sens ?

Je ne sais pas !

J'imagine un autre monde,

Un monde d'espace.

Je rêve d'un autre ciel,

Un ciel fait de moi.

Effervescence de la conscience,

Est-ce qu'il m'a lue ?

Effervescence des sens ?

Je ne fuis pas !

Je désire une autre danse,

Un petit pas, une chance.

Je veux que mon sang

Coule au cœur du sien.

Effervescence de l'existence,

Est-ce éternel ?

Effervescence des sens ?

Je tends les bras.
 
 
 
 
 
 
 

Assise au bord de la chaleur

 

Je me suis assise

J'ai regardé le ciel

Tout au fond de ses yeux

J'ai vu une étincelle

De celles dont je rêve

Irréelles

Je me suis assise

J'ai caressé le jour

Le long de ses bras de velours

J'ai ressenti la chaleur

De celles dont je rêve

Sensibles

Je me suis assise

J'ai inspiré la terre

Dans la brume de ses mystères

J'ai perçu le parfum

De ceux dont je rêve

Immortels

 

Et là

J'ai attendu

Que le temps

S'arrête à mes pieds
 
 
 
 
 
 
 

Rêve

 

Te rêver

En une image dense

Laisser la chaleur

M'envahir

Comme si j'étais

À l'ombre d'un soleil

Te rêver

Changeant le temps

Laisser la chaleur

M'étourdir

Comme si j'étais

Une goutte de pluie

Te rêver

Changeant ma vie

Laisser la chaleur

M'adoucir

Comme si j'étais

Cette note de musique

Dont tu rêves

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