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« Toutes les âmes bien aimées
sont sur de hautes étoiles »*

 

Ton regard posé à la fenêtre,

Je crois le voir et le reconnaître,

Aujourd'hui dans le matin brumeux,

Comme un cœur coupé en deux.

 

Et, dans le ciel tremblant de tes yeux,

Je crois percevoir danser les feux

De ce que le temps savait paraître.

Qu'attendons-nous pour renaître ?

 

Simple était la vie dans les étoiles,

Nos cœurs palpitaient sans aucun voile,

Chaque mot était amour.

Le silence était sans existence

Et tous nos sens étaient notre essence.

J'aime ton âme... Toujours...

​

* Vers d'Anna AKHMATOVA
 
 
 
 
 
 
 

La femme

 

Est-ce un ange ? Est-ce Dieu ?

Le ciel se perd sur la colline.

Son cœur m'est étranger.

Impossible d'avoir le temps,

Il ne faut pas regarder en arrière.

Les mots ne sont que des roses

Qui se fanent au bout de la cour.

Aux fenêtres de la vieille maison,

Se tait maintenant l'homme que je suis.

Mes yeux se sont brûlés

À vouloir tout savoir.

Il ne reste sur le sol que la pierre

De mon corps qui se transforme.

 

Est-ce un ange ? Est-ce Dieu ?

Ce n'est qu'une femme à perte de vue,

Un regard au fond de mon cœur,

Un seul regard, un seul paradis...


 
 
 
 
 
 
 

Ça va...

 

Ça va comme va un mot d'amour,

Un mot d'amour à ta fenêtre,

Un mot d'amour au petit jour...

Ça va comme l'amour sait être.

Ça va comme va sa lumière,

Cette lumière de ton plaisir,

Cette lumière primesautière...

Ça va comme il sait nous transir.

 

 

 

 

 

Traces

 

Le ciel s'écoule sur la vitre

De bleus, de blancs et de tristesse

Il voit le temps effacer

Les rides du passé

Les oublier

D'un seul regard

D'un simple mot

Les chemins de la pluie

Tracent dans nos cœurs

Ce que sont nos valeurs

 
 
 
 
 
 
 
 

Crépuscule sur le Semnoz
 

1

À la fenêtre s'allonge la montagne

Paisible contre le lac

Elle dort calme

Dans le silence des eaux vertes

Un léger rayon illumine les bois

Laissant sans voix le ciel

Seule

Elle semble attendre

Attendre l'instant

Où il la rejoindra

 

2

Dans un dernier souffle

Le nuage se couche

Et sa blanche lenteur

Se recouvre du temps

La nuit les emporte

À présent

 

2018.08.31


 
 
 
 
 
 
 

À l'aube la brume

 

À l'aube être éveillé

Sous la lumière douce

Filtrée par la fenêtre

La forêt s'allume

Au milieu de la brume

Et nos corps cessent d'être

Endormis sur la mousse

À l'aube être éveillé

Par la lente rencontre

Du jour et de l'étoile

Quand l'aube se dévoile

Dans ce que l'amour montre
 
 
 
 
 
 
 

Un regard à part

 

Un regard part et le ciel se vide.

À ma fenêtre, l’instant se ride

Et la froideur d'un nouvel hiver

Anéantit ce temps dans mes vers.

 

Pourquoi ?

                Le temps peut-il être absence ?

Sans toi ?

                Oubliera-t-on l’innocence ?

Un regard à part par la fenêtre

Et je sens ton être disparaître...

 

Je ferme les yeux, me laisse aller

Et ton regard m’invite à t’aimer…


 
 
 
 
 
 
 

Taches

 

Le champ aux coquelicots

Clairsemés maintenant tient

En sa blondeur notre lien :

Quelques taches et quelques mots...

 

Ami, amour, dans le vent

S'écrit ainsi chaque jour,

Taches de sang et d'amour,

Nos caresses s'envolant...

 

De fleur en fleur, les oiseaux,

Taches de couleurs et de temps,

Chantent l'amour chaque instant

Dérobant du ciel les eaux.

 

Taches de bleus et de blancs,

Le ciel levant étirant

Le jour toujours dans le vent,

Les amours sont rouge sang...


 
 
 
 
 
 
 

Au bord de la lune

 

La lumière perle sur le carreau

Et m'offre du silence la beauté.

Elle glisse, elle s'étend sous ma peau

Capturant du ciel la simplicité.

Tu regardes la terre d'un air lunaire

En rêvant de nos temps imaginaires...

 

 

 

 

 

Muse

 

À la fenêtre, j'attends, impatient.

Le temps semble suspendu à un fil,

Suspendu à lui-même et à ce vil

Vide des temps partants et inconscients.

 

À la fenêtre, j'attends, cette muse.

Ses mots semblent suspendus au silence,

Suspendus à l'innocence, à l'absence

Vide de ces mots que l'on se refuse.


 
 
 
 
 
 
 

Crois-moi

 

La lumière est douce et fugace...

À la fenêtre de la raison,

Elle voit le ciel sans passion

Où ses mots se tracent et s'effacent.

 

La terre écoute la lumière

Dans la montagne comme une voix

Dont le silence affirme un choix

Quand les mots racontent le contraire.

 

 

 

 

 

Ne pleure pas

 

I

Les mots sont là sur le carreau.

Ils te glissent pendant la pluie

Des gouttelettes qui s'essuient

En murmurant l'amour des mots.

 

II

Entends le chant des sentiments

S'écoulant de ce cœur de pierre,

Il invite notre lumière

À voir un monde intelligent...
 
 
 
 
 
 
 

Sans saisons

 

Je reste là à la fenêtre

À voir chaque saison passer

Comme si elles n'avaient été

Elles ne sont que des peut-être

Quelques infinités sans vie

Des petits tours

                               Aux petits jours

Je n'en conserve que l'envie

                               De notre amour

 

 

 

 

 

 

 

Laisse voguer les reflets

 

Dans le ciel, la mer se reflète

De bleus, de gris, tant de couleurs

Au bord de son cœur, des couleurs

Dont chaque vague me revête

 

De ce ciel et de cette mer

De verts, de noirs, tant de nuances

Dans le silence, des nuances

Du délice au goût doux-amer.


 
 
 
 
 
 
À la fenêtre de l'univers

 

« ... Toi qui regardes l’homme avec tes yeux d’étoiles »

      Anna de Noailles

 

Les yeux dans le ciel

D'un bleu univers,

Tu vois à l'envers

L'envers du décor.

Tu attends encor

Le temps de ces vers

Le vert univers

Des yeux sur le ciel.


 
 
 
 
 
 
 

Seule la solitude

 

Seule, solitude, tu me tiens

Dans tes bras. Je ne vois rien. Reviens.

Reviens-moi que je vois que ce choix

N'est pas le mien. Viens. Reviens vers moi

Et fracasse le dur et ce mur

De tristesse et de folie... Viens sur

Ce chemin où est ma main. Ta main

Me manque tant. Ta main sur ma main

Comme un lendemain, un autre jour,

Un petit jour, un petit tour...

Retrouver le temps, ce temps absent,

Ce temps présent lancinant... Viens dans

Mes bras. Emporte-moi. Prends mon être.

Je suis là, seule, à cette fenêtre.


 
 
 
 
 
 
 

Le fantôme d'une étoile

 

Une étoile blanche à la fenêtre

Qui s'allume, qui passe et semble être,

Une étoile blanche sur les ruines

Mélange les rayons et les bruines.

 

Elle est pâle et égale

À ce temps inégal.

Elle est frêle, illégale

Tel un cri animal.

 

Une étoile dans le ciel du jour

Reliant la lumière et l'amour,

Une étoile dans le ciel du soir

Se passionne d'amour et d'espoir...


 
 
 
 
 
 
 

Étrange est la nuit

 

Plongée au cœur de tous les mots,

La vie se rêve sans défaut.

L'amour s'achève sans douleur

Dans tant de battements de son cœur...

 

Que j'ai peur

                               Du bonheur...
 
 
 
 
 
 
 

L'étoile au centre du ciel

  

Le jour s'allume d'un seul soleil

En illuminant le bleu du ciel.

 

La nuit est passée de mille rêves

D'amours, de peurs et de quelques trêves.

 

La lumière est venue sans un bruit

Prenant les souffrances de la nuit.

 

Elle arrive du fond des détresses

Amenant du matin les caresses.

 

Elle a cherché tant de lendemains

Pour trouver un unique chemin.

 

Maintenant, ses grands yeux sombres s'ouvrent

Sur tous ses désirs qu'elle découvre.

 

Et d'une étoile au centre du ciel,

Le jour s'allume de bleus soleils.


 
 
 
 
 
 
 

L'étoile au zénith

 

Des millions d'années après,

Mes sentiments sont les mêmes.

Dans les bleus du ciel que j'aime,

Je vois les mêmes secrets.

 

Des millions d'années depuis

Qu'un à un les mots s'effacent,

Dans les bleus du ciel se tracent

Les verts des jours et des nuits.

 

Des millions d'années pendant

Lesquelles l'étoile aimante

N'a cessé d'être brillante

Dans sa pluie de sentiments…


 
 
 
 
 
 
 

Simple

 

C'est si simple de voir l'amour,

En regardant dans chaque jour

S'ouvrir en nous cette fenêtre,

Celle qui fait de nous un être,

Celle qui nous montre les cieux,

Celle qui me relie à dieu…

C'est si simple de voir le ciel

Quand j'entends battre le soleil…

 

 

 

 

 

 

 

Triste musique

 

La triste musique à la fenêtre

Du temps clairsemé et des peut-être

Raconte aux jours ce que sait l'amour

Et dit aux nuits ce qu'il a de sourd.

 

Les yeux bercés par les bleus du ciel,

Je vois que s'éloigne le soleil.

Il s'en va de nuit dans cette pluie

Que seul maintenant le temps essuie.


 
 
 
 
 
 
 

Comme des perles

 

Comme avec des perles de rosée

La vie compte d'année en année

La lente litanie des silences

Et de tant de mots les transparences.

 

La lumière des gouttes de pluie

Laisse glisser les jours qui s'enfuient

Entre l'infinité des étoiles

Et des espaces qui se dévoilent.

 

Maintenant que notre temps s'achève

Me reviennent ces perles de rêve.


 
 
 
 
 
 
 

En mémoire

 

Tant de temps sur le vieux carreau

Que même les heures s'oublient,

Que les mots passés se délient,

Que s'est perdu le fil de l'eau...

 

Tant de temps noyé dans les gris

Que s'inscrivent dans les lumières

Chaque retard de nos paupières,

Que l'aube n'est plus Paradis...

 

Tant de temps et tant de silences

Taisant nos battements de cœurs,

Niant les sursauts de bonheurs

Que même la mort est présence...


 
 
 
 
 
 
 

Être meilleur

 

Pourquoi l'amour ne peut-il être le pire ?

Dans ton regard enfantin, je peux le lire.

Le ciel scintille de mille et un sourires

Quand sur tes lèvres le désir vient à s'écrire.

 

Dans le bruit du jour, j'entends battre ton cœur

De sincérités, vérités et valeurs.

Le temps ne peut en supprimer l'ardeur.

Je sais que l'amour est toujours le meilleur.

 

 

 

 

 

 

Le temps vers l'avant

 

À la fenêtre regardant

Ce qu'était pour nous cet avant

Je te revois te demandant

Si notre temps aurait le temps.

 

Ce ne sera qu'en s'asseyant

Que nos cœurs verront cet ardent

Amour partant définissant

Ce que nous sommes maintenant.


 
 
 
 
 
 
Sans arrêt

 

Je n'ai jamais cessé

De croire en notre espoir,

D'allumer dans le noir

Ce désir dépassé.

À la fenêtre ouverte,

Dansent le lent silence

De l'amour et l'essence

De notre découverte.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne t'aime pas

 

Je ne t'aime pas - C'est ce que disaient mes mots !

Tu ne sauras pas ce qui était vrai ou faux.

Mais dans tous mes vœux, écoute le vent qui pleure...

 

Bercé dans mes bras, le temps éloigne mes pas

Tu ne le vois pas : mes rêves sont toujours là !

Je te veux heureux, même si s'enfuit notre heure...

Je ne t'aime pas - Pas autant que je le veux !


 
 
 
 
 
 
 

C'est simple

 

S'aimer

                Pour toujours

D'un simple regard

Sans le moindre hasard

Sans aucun

                Retour

D'une simple danse

De mains qui caressent

De baisers tendresse

Volés

                Au silence

 

C'est simple

                D'aimer

De s'aimer

                Toujours


 
 
 
 
 
 
 

Au bout du mensonge

 

Je t'aime et je ne te mens pas.

Le ciel intemporel est blanc.

Le ciel présent, noir. Ce n'est pas

Ce que tu crois. Non, sûrement

 

Pas. Je t'aime et tu le sais.

Le ciel premier n'est que douceur.

Le ciel dernier, froideur. Ce n'est

Pas ce que tu vois. Non, mon cœur

 

Sais ce que ton cœur dit et même

Ce qu'il ne dit pas. Dans mes pas,

Rien n'est pareil, rien n'est indemne.

Je t'aime et je ne t'aime pas.


 
 
 
 
 
 
 

Silencieuse nuit

 

Dehors, la lune meurt derrière un nuage

Et les étoiles me paraissent d'un autre âge.

 

La montagne s'étend d'une vieille ombre sombre.

Dans le noir, tristement, sa silhouette sombre.

 

Le silence erre sur la terre, solitaire

En oubliant hier ; le temps est sans repères.

 

Il ne reste plus rien, plus rien de la journée

Pleure à peine la nuit emportant nos pensées.


 
 
 
 
 
 
 

L'étoile à ma fenêtre

 

Que j'aime cette étoile

Accroché à la nuit

Lorsque l'amour s'enfuit

Derrière notre voile.

Le silence a ouvert

Une porte à l'envers.

 

Que j'aime cette idée

Accroché à ce jour

Quand la lumière sourd

Derrière nos pensées.

Le silence a offert

Un éden à l'enfer.

 

Que j'aime cette envie

Accroché à ton cœur

Quand s'écrit le bonheur

Derrière nos deux vies.

Le silence a couvert

Tout ce qu'était l'éther.
 
 
 
 
 
 
 

Réel rêve

 

Est-ce l'amour que nous avons fait ?

Était-ce l'unique vérité ?

Assurément notre rêve était

Plus grand que notre réalité...

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Au bout

 

Au bout de moi, au bout du ciel,

La mer est d'un bleu essentiel.

Lentement s'approche la terre

Oubliant tous les vents contraires.

Et comme le ferait un feu

Où le temps ne serait qu'un jeu,

Ses couleurs dansent. La lumière

Vit de manière irrégulière.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le long

 

Le long du chemin serpentent nos pas,

Serpentent nos cœurs, d'un lent pas à pas.

Le long de l'instant rêvent nos regards,

Rêvent nos envies et, de part en part,

Le long de nos corps cheminent nos mains,

Cheminent nos vies, attendant demain.

Le long de l'amour s'écrit le désir,

S'écrit juste un mot que l'on fait grandir.


 
 
 
 
 
 
 

Au fond

 

Au fond du temps et du chemin

Est le parcours de cette main,

De sa caresse douce et sombre,

De sa lenteur cachée dans l'ombre.

Dans sa vérité indicible,

Elle s'imagine invisible

Vivant la tête libre sur

Ce ciel clair, sensible et pur.

Et elle vole, et elle prend

Le plaisir et le bonheur dans

Ce qu'est chaque instant, chaque souffle

Dans la forêt et se camouffle

Sans bruit au cœur de cette main

Au fond du temps et du chemin.


 
 
 
 
 
 
 

Ton écho

 

Il y a longtemps le chemin

Est passé au travers de nous.

Il a dispersé dans nos mains

Tout ce que nous pensions de fou.

Je me rappelle de ce temps,

Où nous a frôlé cet amour.

Je conserve au fond à présent

L'écho de ce qu'étaient ces jours...


 
 
 
 
 
 
 

Il est là

 

Et au bout du chemin est une étoile,

Tel un chêne planté au cœur du cœur,

Enraciné comme un être de peur,

De peur de ne pas soulever le voile.

 

Et il est là, il est là, érigé

Dans l'invisible ombre de la journée,

Enraciné aux passés de l'allée,

Condamné à être un être insensé.

 

Et il résiste au temps et à la vie.

Dans la seconde maintenant gravée

Sur son écorce, il attend l'arrivée

Du ciel et de la pluie, de leur folie.


 
 
 
 
 
 
 

De l'amour

 

Maintenant, je suis tes pas.

Le monde est si différent !

Il s'emmêle dans tes bras

Simplement escaladant

L'amour que l'on ne dit pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le chemin

 

Et le chemin commençait ici.

Et il montait déjà vers le ciel.

Il était de couleur paradis

Sans présence du moindre soleil.

Et il grimpait, il grimpait là-haut,

Se mêlant aux douceurs de l'automne.

Sa lumière s'inspirait d'un faux

Balancement d'un vent monotone.

 

Et le chemin commençait ici

Dans ses yeux aux couleurs paradis.


 
 
 
 
 
 
 

Devant nous

 

Devant nous le chemin

S'élance doucement vers l'horizon

L'ombre s'écaille dans la lumière

D'un simple regard

La caresse et le vent

Embrassent le temps

Embrassent le jour

Tourmenté par l'amour

Écrit dans les lueurs d'un ciel pur

 

 

 

 

 

 

Blanche

 

Une pierre, blanche, sur le chemin,

La pluie la caresse d'un souvenir

À croire qu'elle soupire... Venir

Est-il ce désir s'ouvrant dans nos mains ?

 

Une lumière, blanche, qui m'étreint,

La pluie la caresse sans fin... Partir

Dans la folie et vouloir retenir

La vie, est-on prisonniers de nos mains ?


 
 
 
 
 
 
Les bras ouverts

 

Les bras ouverts dans la brume,

Ton cœur est si pâle,

Si frêle et si pâle

Que même le temps s'enrhume…

 

Il tousse du blanc, du gris.

Ton cœur est si froid,

Si doux et si froid

Que même le temps s'enfuit…

 

Et il s'arrête à sa place.

Ton cœur est si tendre,

Si fou et si tendre

Que même le temps s'embrasse…


 
 
 
 
 
 
 

Secret

 

Sur le chemin de l’histoire,

Le présent est maintenant

Un silence qu'il faut croire.

Et pourtant, à l'évidence,

Notre chemin monte encore

Pour rejoindre la maison

Où s'imagine l'aurore.

Loin des voies de la raison,

Se crée l'envie des amours

Dans chaque jour

                               Pour toujours...


 
 
 
 
 
 
 

S'oublier ?

 

S'oublier ? Sur le chemin lent,

Nos pas alternant avec le silence,

Nos pas convergeant vers notre insouciance...

S'oublier ?  Sur le chemin blanc,

Nos yeux imaginant une autre chance,

Nos yeux dessinant la folle évidence....

S'oublier ? Sur un seul chemin,

Embrassant le choix de nos mains...

 

Pour s'oublier

                               De vérité...


 
 
 
 
 
 
 

S'endormir

 

S'endormir dans les profondeurs

Du bonheur, laisser au silence

Tout le temps de remplir nos cœurs...

S'endormir vivant l'élégance

Sur le banc de cette chapelle

En n'écoutant que la douceur...

S'endormir des caresses, celles

Empruntées lentement au vent,

Celles du ciel et de la terre...

S'endormir au bas du Mont-Blanc

Seulement dans nos bras rêvant...


 
 
 
 
 
 
 

Annecy, rêve

 

Le lac dort... Dans les flots des cygnes

Et les chants rieurs de mes filles,

Je délie de l'eau mots et signes

Et traduis de fil en aiguille

Le temps, chaque jour, chaque nuit,

Tel le doux désir abusif

De ma source qui luit, s'enfuit.

Le lac dort, mon regard pensif

S'évade dans les grains de sable

Et se plonge encore et encore

Dans les ondes de cette fable.

Le lac dort d'une eau incolore.

 

Je rêve. Et je rêve d'un ciel

Bleu et immortel, de ce ciel

Irréel et fou, de ce ciel

Dans ce grand miroir, de ce ciel

Vrai et parfait, de ce lac ciel...


 
 
 
 
 
 
 

Pas à pas

 

Pas à pas le chemin s'enroule

En un lent cercle de lumière.

Au regard de nos pas, s'écoule

Notre temps telle une rivière.

 

Et toi, tu es là, dans mes bras

D'une manière surréelle…

Et toi, tu es là, juste là,

Blottie dans le ciel, idéelle.


 
 
 
 
 
 
 

Aux cieux

 

Écoute le temps, nul

Ne sait ce qu'il est, seul

Un mot à présent, seul

Un baiser sans recul

Lui donne sa force... Est-ce

Le bon moment pour dire

Ce qu'est sa caresse ? Est-ce

L'instant pour l'écrire ?

Ressens le chemin

Du fond de ton cœur ? Prends

Dans ta main, ma main

Et ouvre aux sentiments

Tous les cieux

                               De tes yeux...


 
 
 
 
 
 
 

Rêve debout

 

Du rêve au rêve, rien

Ne retient le bien. Viens

Et attrape ma main

Sur ce blanc chemin. Main

Dans la main, dans le jour

Et la nuit, tout concourt

À rendre l'amour fou.

Viens, soyons nous, debout...

 

Au premier 070913

 

 

 

 

 

 

 

Robe de vie

 

Une femme en vert - lueur d'espoir -

Vient entre le désir et l'enfer

Mélanger les couleurs et le noir

Et imager l'endroit et l'envers.

Sa robe en éclair - lumière claire -

Chemine de l'éden à l'envie

En rêvant des profondeurs stellaires

De la chair - Désirs de femme en vie...


 
 
 
 
 
 
On s'écrit

 

Quand on s'écrit sur le chemin

Ces mots qui nous donnent la main,

Nous prenons l'automne au silence

De ses couleurs en transparence.

 

Quand on s'écrit main dans la main

À l'aube de chaque demain,

Nous voyageons vers l'évidence

Que notre amour est une chance.

 

Quand on s'écrit d'un seul regard

Oubliant déjà le départ,

Nous imaginons les caresses

Douces du ciel avec tendresse.

 

Quand on s'écrit sans un seul mot

Ce chemin chaque instant plus beau,

Nous rêvons que le rêve est rêve,

Que sa réalité s'élève.

 

Alors, on sait que l'écriture

Ne deviendra jamais plus pure,

Que chaque jour sera d'amour

Et que son feu brûle toujours.


 
 
 
 
 
 
Course d'automne

 

- à la source d'une goutte

 

Une goutte d'or sur ton corps

Réveille l'automne qui dort.

 

Elle glisse et glisse sans fin

De ma lèvre au bout de ton sein

 

Et, en poursuivant son chemin

Sur ton ventre, fait son dessin :

 

Le dessin d'un soleil encore

Sur ta peau douce qu'elle adore.
 
 
 
 
 
 
 

Il y a ....

 

Le chemin est là à portée de main.

Je le vois déjà et je le sais bien.

Je le vois déjà, il n'a pas de fin.

Le chemin est là et il m'appartient.

Il serpente en moi, il est comme fou.

Il serpente en moi et n'a pas de foi.

Il grimpe d'émoi sans aucun tabou

Le chemin est là et il y a .... Toi ....


 
 
 
 
 
 
 

Impossible à imiter

 

Et toi, tu vogues sur le chemin

Tel un elfe transparent et fluide

Entre un rayon et une perle humide,

Instant divin au creux de la main.

 

Et toi, tu vis dans ce paradis

Te parant de ces envies de la vie

En enlaçant ces objets de survie

De nos tristes mondes désunis.

 

Et toi, tu enterres notre foi

En chevauchant le temps sur d'autres voies,

En dilapidant les mots que tu noies

Dans les éclats d'un ultime choix.

 

Et toi, tu restes là, dans mes bras.

Sage comme une image passée,

Tu rêves d'une passion recréée :

Le grand Amour ne s'imite pas.


 
 
 
 
 
 
 

L'écriture en chemin

 

Les mots s'écrivent en moi

Sur ton chemin de silence,

Sur le chemin de l'absence.

Ils plongent au plus profond

Cherchant le beau et le bon.

Ils s'écrivent et s'enchaînent

Me liant de tant de chaînes.

Puis ils s'envolent vers toi

S'oubliant dans le temps

Se perdant en t'aimant.

 

 

 

 

 

 

 

 

Oh, mon dieu...

 

Je ne peux oublier le chemin passé.

Je ne peux abandonner ce temps aimé.

Et pourtant c'est ce que tu attends...

Je ne peux briser ce que tu as aimé.

Je ne peux détruire ce qui s'est passé.

Et maintenant, c'est toi que j'attends...


 
 
 
 
 
 
Sous le porche blanc

 

Le temps n'est plus le temps

Sans bruit - infiniment -

Il s'arrête un instant

Nos cœurs également

 

Le porche transparent

Traduit - élégamment

Ce silence évident

De nos deux sangs bouillants

 

Du bonheur impatient,

S'enfuient - timidement -

Les baisers rougissants

Et l'amour grandissant.


 
 
 
 
 
 
 

Alliance

 

Le chemin sur les marches

Nous propose l'alliance.

L'église comme une arche

Permet cette confiance.

Au pied de la chapelle

Le désir nous envie

Et l'amour nous appelle.

À offrir notre vie.
 
 
 
 
 
 
 

Ombre

 

Notre amour est ombré par le temps.

Les rayons de soleil dans le vent

S'envolent et voguent à présent

Dans l'éternité des voies d'antan.

 

Feuille après feuille, l'automne se noie

Dans les couleurs grisées de nos choix.

Il ne reste de nous qu'une voix

Emmêlant la tristesse et la joie.

 

Et sur nos pas, pas à pas, lacés,

Nos cœurs suivent nos âmes brisées

Par ce temps latent. Pourtant, rêvées

Sont nos pensées des instants dorés.

 

Et tes lèvres tendrement ouvertes

Laissent encor sur mon corps, expertes,

Imaginer d'autres découvertes.

L'ombre ne saurait nous rendre inertes.


 
 
 
 
 
 
 

Onde des mondes

 

     Chaque monde contient d'autres mondes -

     Ils sont des parties de nous - en nous.

 

Un rayon sur ta poitrine

Dessine comme un poème,

Tant de mots qui, en nous, sèment

Désirs et envies divines.

Ton cœur cogne lentement

À la porte du chemin

Où me transporte ta main

Simplement lâchant le temps.

     Dis, entends-tu les yeux clos

     Ce que dit le paradis ?

     Dis, ressens-tu en silence

     L'onde des mondes qui danse ?

Ce rayon au cœur des cœurs

N'a que l'amour pour valeur.


 
 
 
 
 
 
 

Et la vie

 

     Et la vie continue de chemins en chemìns

     Et d'amour en détours, de tant de petits riens...

 

Et l'on se suit peut-être

De folies en bien-être,

De silences, de nuits

Et des jours qui s'enfuient...

 

Et l'on rêve sans doute

D'horizons, de ces routes,

De maisons en jardins

Et d'hiers, de demains...

 

Et l'on part vers l'étoile

Sous le vent dans les voiles

De ce temps la beauté

Et notre liberté...

 

Et l’envie absolue

Tend le mal, tend le bien,

Sans que ne s'oublie rien,

Et la vie continue...


 
 
 
 
 
 
 

S'en vont les présents

 

Le chemin s'écoule de silence en silence

Laissant chaque branche se dénuder. S'en vont

Les vents et les gouttes de pluie et de nuits. Longs

Sont les temps d'attente se glissant dans l'absence.

 

Le chemin s'écoule. Tant de temps et de temps

Dans le sang, l'espace ronge l'amour. S'en vont

Vérités, mensonges et autres sentiments.

Chaque seconde plonge vers le vide à présent.


 
 
 
 
 
 
 

Beaucoup de vie

 

Dans les rayons du matin

S'élèvent d'autres demains

À peine sortis du rêve

Que le soleil nous enlève

Le silence de la nuit

S'enfuit dans le jour. Le bruit

Des temps tendrement s'évade

De balades en ballades

Pendant chaque instant heureux

Mille vies dans tes yeux bleus

Scintillent dans tant de fêtes

De cet amour qui s'entête.


 
 
 
 
 
 
 

Fatalité

 

Sur ce chemin que j'aime, mes souvenirs

Et, de pierres en pierres, quelques désirs

Qui s'envolent dans le ciel de mes pensées...

 

L'air a ce charme étrange sur ta peau pâle.

Juste au bout de cette flamme, mes rêves dansent

Sans évidence et s'envolent dans l'innocence,

Nos cœurs et âmes remplis d'idées

                                                                       fatales...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je crie sur le papier

 

Maintenant est le silence strict.

Tu sais, l'amour n'a pas de verdict.

Il est vie et instants de contact.

Son chemin reste à jamais intact...

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fenêtre
promenade

Partage

 

Quelques mots sur tes lèvres

Alors que le jour s'achève

Quelques mots sur tes lèvres

Et l'amour s'élève

 

Je l'entends qui bat

Au rythme de tes pas

Je l'entends qui bat

Au cœur de tes bras

 

Et d'un sourire sur ton visage

S'écrivent nos pages

Et d'un sourire sur ton visage

Naît notre partage


 
 
 
 
 
 
 

Et ce n'est...

 

Et ce n'est que lorsque tes yeux s'ouvrent

Que deux petites flammes découvrent

Que le plaisir est une lueur

Et qu'une étincelle est le bonheur.

Et le silence de ton sourire

Qui se laisse aller à découvrir,

Qui offre à ton amour de s'ouvrir,

Est dans l'avenir que tu désires.

 

 


 
 
 
 
 
 
 

167

 

Du sol jusqu'au ciel

Ce n'est que le rêve

D'un nouveau soleil

D'un jour sans trêve

 

Du ciel jusqu'au sol

Une envie secrète

D'un sensible envol

Parcourt nos têtes

 

Du rire à l'orteil

La juste mesure

De l'amour du ciel

Que je capture


 
 
 
 
 
 
 

Danse ciel

 

Il n'y a rien dans ce ciel

Qui ne soit plus essentiel

- Que nous...

 

Dansent deux flammes dans le noir,

Ainsi s'imagine l'espoir.

Dansent deux flammes dans nos yeux,

Peut-on être autrement que deux ?

Le jour s'allonge sur le bois,

Bravant le silence et le froid.

Le jour s'allonge en toi, en moi,

Dans les caresses de l'émoi

                Le temps est patient

                Quand il est sur terre,

                C'est une lumière

                De tous les instants.

Dansent deux flammes dans le ciel,

L'amour a un jour de soleil...


 
 
 
 
 
 
 

Louanges

 

Et partout est ton sourire,

Dans chaque mot, chaque rire,

Dans le silence et le bruit...

Le jour est nouvelle nuit

Et d'un rêve l'alibi.

 

La lumière danse sur

Le mur, danse sur l'azur

Du temps infini et dense.

Elle danse à l'évidence

Des éclats de paradis.

Elle ouvre les bras et ouvre

Le ciel qui, doucement, couvre

Le souffle du vent, du vent

Et du temps qui, s'en allant,

Se déposent sur nos bouches

En frêles et douces touches.

Laissant parler nos envies,

La vie se vit d'un songe

Lorsque nos âmes s'allongent

Le long de nos corps, nos corps

Vivant de tous nos encor.

La vie crie notre harmonie

Dans les louanges

                               des anges...

 


 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

Tant...

 

Tant de baisers, aucun secret,

Juste l'envie de dépasser,

Ce qu'est le bonheur... Et après

D'entendre s'exprimer nos cœurs...

 

Tant de baisers dans le flot lent

De ce qu'est le temps, des baisers

Pour êtres libres... Et pendant

De sentir nos âmes rêver...

 

Tant de baisers sans faux-semblants

Sans le besoin du moindre encor

Pour vivre l'amour... Et avant

De voir s'émanciper nos corps...


 
 
 
 
 
 
 

Vie

 

Nous sommes là au bon endroit,

Au bon moment, pris dans l'émoi

De ce jour et d'un amour fou

De la vie, cette vie amie...

 

Nous sommes là nous embrasant

Dans le jeu étroit des amants,

Nous caressant d'un amour doux

De la vie, cette vie d'envie.

 

Nous sommes là, tu vis, je vis

Sur notre bout de paradis...
 
 
 
 
 
 
 

À l'or d'une flamme

 

Je mangerai ton corps

De chocolat et d'ors

Jusqu'au bout de la flamme,

Jusqu'à l'ultime larme.

 

Et sur mes lèvres roses,

Tous tes sucres se posent

Mélangeant ces désirs

Que je veux assouvir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les mots du silence

 

Le silence est si tendre au fond de tes yeux,

Je le savoure encore après l'éternité.

Sans chercher à comprendre où est la vérité,

Ce temps est dans mon corps sans jamais être vieux.

 

Beaucoup

 

Beaucoup de secondes

D'images fécondes

Surgissent du monde

Entre ciel et terre

Des bleus de fumées

D'opales rosées

De poses osées

Sans aucun mystère

L'instant détendue

De folie ténue

 

 

 

 

 

 

Accrochés au temps

 

Nous sommes restés accrochés au temps si longtemps

Dans la douceur et le calme offerts par la lumière.

Nous sommes restés dans la beauté de cet instant

Cette infinité de vie entre ciel et rivière.


 
 
 
 
 
 
 

Toi à la source

 

Toi à la source de la lumière

En ce jour d'anniversaire, fière,

Le regard qui me traverse... Toi...

Dans le silence d'un simple émoi

Et le sourire d'un jour caché,

Nous, uniquement nous, enlacés

Dans les lueurs d'une flamme folle,

Nous qui captons l'amour qui s'envole...

 

 

 

 

 

Instants premiers

 

À la beauté de l'instant, à la folie de l'amour

À la vérité du jour, à la flamme d'un regard

À la première des lumières

Tes mots sont des sourires, chaque seconde, un toujours

Chaque silence, un désir, chaque caresse, un nectar

De la lumière des lumières

Le temps n'est plus que le temps, la vie, un simple retour

L'amour, cet éclat du jour, l'envie, un autre départ

Dans la dernière des lumières
 
 
 
 
 
 
 

Être

 

J'essaie de transformer
La laideur en beauté
Ta pire bêtise en lumière
Le silence en poésie


L'inaccessible étoile
N'est pas ce point au loin
C'est cette confiance en nous
Elle ne se cherche pas
Elle EST

 

[Aucune lueur

N’est faîte de peur]

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lueur
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