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Inactualités

Si f'hier ?

 

Je te raconterai hier.

Aujourd'hui n'est pas si beau !

Je devais écouter la mer,

Je n'entends que le chaos.

 

Je te voudrai tant hier.

Aujourd'hui s'est encor perdu !

Je devais croiser le fer.

Je ressens tout ce temps exclu.

 

Nous vivrons tous les deux hier.

Aujourd'hui offre la pluie.

Je devais trouver un éclair,

J'ai si peur que tu t'ennuies !

 

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De jour en jour

 

« Je t'attends. Les années passent -

Pourtant, constant, je t'attends. »*

 

Dans les champs, les herbes grasses

Vont continuellement

 

Du vert au blond - Les années

Passent - Le ciel, de l'azur

 

Aux gris variés, la journée,

Nous oblige à être sûrs.

 

Le ciel, la nuit noire et basse,

Nous délaisse. Je t'attends

 

Chaque instant. Les années passent -

L'herbe pousse tout le temps.

 

 

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Soir comme un autre

 

C'est comme un appel dans le lointain

Dont les mots restent coincés dans ma gorge.

Cela ne pourrait être que des riens,

Cela ne pourrait être que du bien.

 

J'écoute, j'écoute sans vie, sans fin

Chacun des mots, chacun des silences

Ils s'impriment en moi, ils me tatouent

Ils me blessent jusqu'au sang, jusqu'au cœur.

 

Et puis, le temps s'arrête, il disparaît.

Chaque seconde devient étrangère.

Il est des jours où la vie m'ennuie.

Je voudrais juste ne pas être là.

 

 

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Perte de temps

 

Le temps se perd dans le bol

De flocons d'avoine. Le jour

Est lointain et se désole.

Le temps se perd en chemin.

 

Les silences se mêlent aux mots

Anodins. Rien ne se dit

Dans cette faim. Le jour est sourd

Et manquent déjà deux mains.

 

Au bout de la tartine de pain,

Le beurre a ce sel rance

Des matins chagrins. Je ne pense

Plus que le temps revient.

 

La brûlure des heures manquantes

De la nuit s'infuse dans le thé. « Je crois

que je vais rentrer chez moi

ce soir... » Il ne reste que la nuit.

 

 

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Les vieux jours…

 

L'enfer est l'autre,

L'envers est autre.

Et quand finissent

Les rêves, glissent

Nos jours heureux,

Ces temps à deux.

L'amour se vautre !

Sommes-nous autres ?

 

 

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Toujours

 

Mes mots sont morts

Rangés sur une étagère,

Remplis d'encre et de poussière,

Attendant... Encor...

 

 

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Et

 

Et toutes mes nuits blanches  penchent
Et chaque instant qui se déhanche
Et ses yeux bleus, et mes yeux rouges
La vie s'arrête, plus rien ne bouge

Et son âme tel un trésor
Et son corps suppliant encor
Et mon cœur mort et son cœur sourd
L'amour s'arrête, le jour est lourd

 

 

 

 

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Opaque

 

Sur les eaux écarlates

Dans les maux qui éclatent

Sur la terre et la pierre

Le feu et la lumière

L'ovale et la droiture

La mort et ses courbures

Les nuits et les soleils

Les instants sans pareils

Dans le froid et la peur

La joie et la rancœur

Vérités et mensonges

Ne sont qu'un même songe

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