
Rêve de chat
Le chat et le soleil,
Un peu de pluie,
Des oiseaux perdus
Et un dans le cœur…
Le chat ouvrit les yeux
Heureux d’avoir tout simplement
De notre terre dans l’espace
Cet oiseau dans le cœur.
Ne fais pas semblant de le croire
Quand l’oiseau chante pour toi,
La pluie et le vent sont tes amis
Et le soleil aussi, même dans le noir.
Je ne sais pas comment Maurice CARÊME l’aurait écrit.
Alors j’emprunte le regard de son chat…
Du réel au rêve
Le rêve
Le rêve existe
Ouvre les yeux
Le rêve est là
Referme-les
Et écoute
La caresse du temps
Elle est en nous
Pour l'éternité
Rêveur
C'est une petite fleur
Juste une petite fleur
Qui pousse dans mon jardin
Elle pousse sous la lune
Au cœur d'un croissant de lune
Qui danse dans mon jardin
Et elle danse au soleil
Dans ce rayon de soleil
Où je rêve mon jardin
C'est une petite fleur
Au cœur d'un croissant de lune
Dans ce rayon de soleil
Où je rêve mon jardin
Bises
Ce sont des bises mortes
Qu'une autre bise emporte
Comme des papillons
Partant dans les jours longs
Ce sont des papillons
S'envolant pour de bon
Avec une bise morte
Qu'une seconde emporte
Ce sont des bises mortes
Du temps qui souriait
Lorsque le vent n'était
Qu'un tendre papillon
Bises ouvrez la porte
Juste une fois encore
Un simple bonheur
Une vieille table en bois
Sur un plancher pas très beau
La lumière sans rideau
Et ce parfum de sous-bois
J'aime la faim du matin
Et ton cœur dans ma main
Tu aimes ce temps sans fin
Et mon cœur dans ta main
C'est inutile pour nous
De nous demander où est
Le simple bonheur, il est
Si doux quand nous sommes nous
Noël dans tes yeux
Un petit regard
Une belle étincelle
Au sommet du sapin
Dans tes yeux demoiselle
Un petit sourire
Au bord de tes lèvres
La journée est belle
Petite fille
Joyeux Noël
Pleut-il ?
Il pleut, il pleut, il pleut
Sur les amoureux
Il pleut quelques histoires
Cachées dans le noir
Il pleut tant de délices
Dans leurs yeux complices
Il pleut autant de plaisirs
Que ce qu'ils désirent
Il pleut mille baisers
Qui les font voler
Il pleut dans leur nuage
D'enfants de passage
Il pleut, il pleut, il pleut
Sur les amoureux
Qui s'en vont deux par deux
Rencontrer les cieux
Comment
Comment te conter la beauté ?
Peut-être dans ce bleu
ciel
Peut-être dans ce rouge
feu
Peut-être dans ce vert
émeraude
Ou encore dans ce blanc
neige
Peut-être dans ce noir
nuit
Peut-être dans ce gris
pluie
Ou là-bas, dans ce jaune
d'or
Rêve...
Rencontre
J'ai rencontré l'amour
C'était au petit jour
C'était dans une cour
T'en souviens-tu toujours ?
J'ai rencontré une âme
Dans les yeux d'une femme
Dans les feux d'une flamme
T'en souviens-tu ma dame ?
J'ai rencontré le ciel
D'un seul mot essentiel
De cette essence belle
Te souviens-tu de celle
Qu'un jour j'ai rencontrée ?
Ronde
La folie est l’amour
Sous la lune féconde
Je vois de jour en jour
Des secondes la ronde
De chaque jour le tour
L'amour est la folie
Dessinant notre monde
Qui s'embrasse d'envie
Sous cette lune ronde
Remplissant notre vie
Il a plu
Il a plu dans tes yeux bleus
Dans tes rêves ombrageux
Cette pluie douce et fragile
Où mon cœur a son asile
Il a plu dans tes yeux bleus
Comme un regard amoureux
Cette pluie d'une caresse
Où mon âme a sa détresse
Cette pluie qui depuis n'ose
S'imaginer à couler
Qui depuis n'ose rêver
De ce rêve d'une pause
Où ton cœur sait s'étoiler
D'une pluie d'éternité
Une fleur
Tu as mis dans nos têtes
Un brin de soleil
Des feuilles de ciel
Un cœur de lumière
Des pétales de pluie
Un parfum de liberté
Sous un arc-en-ciel
De tendresses
Tu as mis dans nos têtes
Quelques rêves d'amour
Le meilleur
Le meilleur est dans ton cœur
Tel un éclat de bonheur.
Le meilleur est dans tes mains
Pour aujourd'hui et demain.
Le meilleur est dans tes yeux
Accroché au bleu des cieux.
Je crois que tu ne sais pas
Ce qu'est être dans tes bras,
D'écouter battre ton cœur
Pour en rêver le meilleur.
Bises
Entends-tu le chant du vent
Entends-tu la douce bise
Qui se pose sur ta joue
Innocente et indécise
Ressens-tu les mots du vent
Ressens-tu la tendre bise
Qui se glisse sur ta joue
Par envie et par surprise
Laisse les hasards du vent
Laisse à chacune des bises
Cette fraîcheur de ta joue
Devenir ma friandise
Il pleut sur moi
Depuis des mois et des mois
Il pleut sur moi
Il pleut des mots
Des très beaux et des moins beaux
Est-ce heureux ou malheureux
N'est-ce qu'un jeu
J'en rêve un peu
Voyant les cieux silencieux
Je sens s'envoler ces mots
Plus haut, plus haut
Toujours un peu
Plus haut pour ouvrir tes yeux
Depuis des mois et des mois
Il pleut sur moi
Il pleut des rêves
Qu'aucun des soleils n'achève
Reviens au rêve
Je reviens dans tes bras,
Je reviens sur tes pas.
Je suis là tu ne vois
Que ce que tu sais. Crois-
Moi, chaque mot est doux,
Chaque rêve un peu fou,
Chaque jour un peu autre,
Chaque nuit un peu nôtre.
Écoute le silence...
Dans tout ce que tu penses,
Tu retiens dans tes bras
Ce que tu n'oublies pas.
Lève-toi et enfin rêve
Que ce rêve t'élève...
Du rêve au réel
Un mot simple
C'est un grain de lune
Un bout de soleil
Un peu de lumière
Posés sur la terre
C'est un léger souffle
Un petit regard
Un tendre sourire
Offerts à la terre
C'est un simple mot
Accroché au ciel
Donné par la mer
Merveilleux je t'aime
Frêle esquisse
J'ai dessiné en premier
L'immensité du ciel bleu
De quelques coups de crayon
Le vent et sa liberté
Alors j'ai continué
En traçant un grand sourire
Enfin, avec le pinceau
Je l'ai caressée de rose
Et sans gommer mes défauts
J'ai vu comme elle était belle
Maintenant je la conserve
Là, tout au fond de mes yeux
D'or et de rêves
Du ciel s'écoule de l'or
Et de l'or encor
De la poussière d'argent
De cobalt et de diamant
Du ciel s'écoule de l'or
De l'amour encor
Et des rêves tant de rêves
Qui vivent et ne s'achèvent
Que dans notre corps
Et dans notre cœur encor
Tel un unique trésor
Voici
Voici un petit amour
Un amour tout doux, tout doux
Qui se pose sur ta joue
Voici un joli amour
Un amour si tendre et fou
Qu'il vole et s'envole en nous
Voici un immense amour
Un amour si grand, géant
Qu'il dépasse le ciel blanc
Voici ce qu'est notre amour
Un amour simple et si beau
Qu'il se raconte sans mots
En susurrant un poème
En susurrant au creux de l'oreille,
Les mots doux, les mots frais que tu aimes...
En susurrant des autres, les mêmes,
J'aimerais que ceux-ci t'émerveillent.
Dans le silence et le beau du jour,
J'écris sans réfléchir ces poèmes,
Rien que pour toi, rien que pour l'amour...
Toujours les mêmes disant : « je t'aime ! »
Dans son regard
Si Dieu regardait la terre
Plutôt que tout cet enfer,
Il aurait la tête à l'envers
Et diablement plus froid. Toi,
Tu ne regardes pas, moi
J'espère être près de toi.
Si Dieu regardait la terre,
On s'aimerait… toi et moi…
On dirait
On dirait qu'il pleut,
à peine, un peu...
On dirait qu'il passe,
le temps s'efface...
On dirait qu'il neige
quelques arpèges...
On dirait qu'on s'aime
un peu, quand même...
On dirait trop tard
sur le départ...
On dirait, c'est vrai,
je reviendrai...
On dirait souvent :
oui, je t'attends...
Assis
Assis sur un banc
Je regarde le temps
Le rêve est parti
Sans un mot, sans un bruit
Je regarde le temps
De ce rêve blanc
Ce rêve parti
Je ne pense qu'à lui
Assis sur ce banc
Comme un vieux sentiment
Sans un mot, sans un bruit
Il n'est plus ici
Ni l'amour, ni la pluie
Ce n'est que la nuit
Blanc
L'automne est là
L'automne est blanc
Je te vois là
Je te vois sans
Ces sentiments
Ce regard-là
Je ne sais pas
Non pas vraiment
Si tu es là
Ou si tu mens
Je ne vois pas
Je ne sais quand
L'automne est là
L'automne blanc
Nuage
un seul nuage
seul et tant d'autres
un seul nuage se promène
dans ces rêves que j'aime
un seul nuage se démène
dans cette pluie qu'il sème
toi qui le regarde
comme nulle autre
tends-lui la main
qu'il fasse soleil
demain
De l'eau dans le ciel
Un nuage, un espace
Et tes lèvres vermeilles
Je regarde quand passe
Un rayon de soleil
Un instant, un désir
Dieu, que le ciel est beau
Un sourire, un plaisir
Regardons tout là-haut
Le chemin nous emporte
Vers un nouveau passage
Et l'amour nous transporte
D'une goutte, un message
D'un baiser que l'on aime
La brume
La brume nous embrasse
Sous un grand soleil blanc
Chaque seconde enlace
En ce temps évident
Les vivants et les champs
Dans le vent les caresses
Lentement, lentement
S'en vont nous effaçant
Et je ne sais vraiment
Si tout ce temps existe
La brume n'est vraiment
Que ce vieux parfum triste
L'hiver
L'hiver emporte les mots
Comme il apporte la neige
Ils tombent et tombent de haut
Sans le moindre, moindre arpège
Là-haut, tu fermes les yeux
Comme se ferme le ciel
Quand il pleut un peu dans les cieux
Sans un seul, seul arc-en-ciel
J'attends que passe le temps
Comme s'effacent les jours
Quand il part sans voir pour longtemps
Que crève un rêve d'amour
La page blanche
Tout est écrit sur la page
Blanche de notre passé
Ces quelques secondes vraies
Tout est écrit dans la marge
De ce cahier déchiré
Telle une gravure abstraite
Tout est écrit et pourtant
Les mots s'en vont dans le vent
Tout était là blanc sur blanc
S'aimer est si différent
Il y avait
Il y avait le jour
Il y avait la nuit
Et pour nous cet amour
Il y avait le temps
Il y avait avant
Et pour nous ce toujours
Il y avait la lune
Il y avait l'étoile
Et pour nous le ciel
Il y avait nos corps
Il y avait nos âmes
Et pour nous un seul cœur
Et au bout du rêve
Petite larme
Petite larme en goutte d'eau
En eau de mère en eau salée
Petite larme tout en haut
De ta joue de ta joue salée
Je ne peux dire que je l'aime
Je ne voudrais que l'effacer
Je ne peux dire que je t'aime
En vous voyant vous en aller
Petite larme en goutte d'eau
Je regarde la pluie salée
Petite larme sans défaut
Je pense à nos amours passées
loin
loin, un ciel incandescent est
joliment exposé
toujours
absent, il m'envoûte