
« La passion est ce que le soleil ressent pour la terre… »
Ella Wheeler Wilcox
LE CORPS
La naissance de la liberté
Un rayon de soleil dans les cheveux
Doux comme l'air, doux comme tu le veux
Un rayon de soleil dans le vent
Et l'automne comme unique présent
C'est une caresse de tes cheveux
Un millier de toi comme je le veux
C'est la caresse d'un désir fou
Et le présent qui s'offre à nous
Un sourire impatient dans le ciel
Un milliard de rayons de soleil
Un sourire aérien comme seul le peut
Un dieu à l'immense regard bleu
Un rayon de soleil dans tes cheveux
Libre dans ce jeu, libre dans le feu
Un rayon de soleil détaché
Sur les lèvres de la liberté
Deux corps
Enchevêtrés sur le siège
Enlacés sous le ciel de fer
Blottis dans les bras de l'autre
Comme s'ils n'étaient qu'un
Et un seul
Deux corps unis par la même passion
Par une unique émotion
Une identique force
Un même cri
Deux corps pour la même chair
La même vérité
La même identité
La même humanité
Une femme et un homme
Le ciel et la terre
Dans un corps à corps
Pour un même corps
Lumière
Sur mon corps danse la lumière,
Une lumière douce et forte.
Je ressens que glisse son sein,
Qu'il se blottit au creux de ma main,
Que de bout en bout de son vol,
Mon corps quitte le sol.
Sur mon corps danse la lumière,
Dans des instants vrais et immortels
Où le temps ne saurait compter,
Où le temps ne saurait paraître
Autre chose que la liberté,
Autre chose que la vérité.
Sur mon corps danse la lumière,
L'amour, la vie et l'éternité.
La voie de notre voix
C'est la voie à vivre, la voie du corps,
Celle où se dessinent nos désirs amants.
L'un donne, l'autre donne et chacun s'étonne
De l'émotion sauvage qui nous prend.
C'est la voix à suivre, la voix du corps,
Celle qui raconte nos plaisirs ardents.
L'un offre, l'autre offre, c'est évident
Comme l'est une vérité d'automne.
De l'ange...
Un ange de lumière, un démon sur la terre
Mon cœur est-il pervers ou céleste ?
Je l'écoute parfois battre
Battre d'amour et battre en retraite
Je cherche et je suis son parcours
Du bleu des abîmes vers celui des cieux
Et je cherche toutes mes vérités
Dans le moindre mensonge
Et je cherche la pureté
Entre mes songes et mes peurs
La vie et le rêve sont en moi liés
Et je ne sais que les raisons
Qui ouvrent et ferment mes portes
Et je ne sais de mes passions
Qu'elles m'emportent vers l'abandon
Lumière et obscurité, tempête et courage
Je me perds sur mon propre chemin
En voulant me retrouver
Et mon cœur, et mon âme
Se mélangent dans les couleurs
Se mélangent dans les douleurs
Se mélangent dans les valeurs
Jusqu'à en étaler les saveurs
Et mon regard brille
Et mon regard s'éteint
Ne me demande pas pourquoi
Ne me demande rien
Je ne sais pas
Je ne veux pas savoir
Pourquoi mon cœur bat pour toi
Pourquoi mon cœur ne bat plus
Est-ce le destin ?
Est-ce un signe ?
Dieu est en moi, la folie aussi
Et la peur, et la lumière
Jusqu'à ce que disparaisse notre envie
Jusqu'à ce que disparaisse notre vie
Je t'aime, je t'aime tant
Dans chaque battement de mon cœur
Dans chaque balancement de mon âme
Je t'aime, c'est le pire et le meilleur
Je t'aime et tu les sais
Le démon se cache dans cet ange en moi
La danse parfois
La danse des doigts et celle des yeux,
Sous le tissu bleu,
Me laissent parfois, me laissent pantois
Sous le ciel vibrant, là, tout contre toi.
La danse, un instant, est celle du temps
Et celle du blanc,
Du blanc qui parfois se glisse sur moi
Tout en frémissant sous chacun des choix.
La danse du corps et celle du vent
Dans les yeux aimants
Nous touchent parfois, nous rendent heureux
Dans ce grand silence et dans chaque jeu.
La danse est en nous et met à genoux
Ce tout petit bout
De temps qui parfois écrit dans nos corps
Écrit dans nos cœurs jusqu'à notre mort.
La danse des doigts et celle des yeux,
Sous le tissu bleu,
Me laissent parfois, me laissent pantois
Sous le ciel vibrant, là, tout contre toi.
Corps à cœur
Ton corps a survécu à la passion,
À l’émotion désinvolte de l'instant.
Il a regardé mourir l'automne
Et l'audace des sentiments.
Ton corps a survécu à la tempête,
À toutes les joies de la folie.
Il a perdu la douceur de l'étoile
Dans les bouleversements du temps.
Et maintenant qu'a disparu la splendeur,
Qu'est devenu ton cœur dans ce corps mort ?
Ainsi toujours
Parfois, nous rêvons d'innocence,
De folie douce, d'un ciel bleu...
Parfois, nous rêvons d’un caprice,
D'une caresse, d'un chemin...
Parfois, nous rêvons de nous deux,
D'un tendre baiser sur la joue...
Parfois, nous ne rêvons plus ! Non,
Nous sommes les yeux dans les yeux
Et ainsi le jour se vit heureux.
Et à peine
Et sur ton corps courent mes yeux nuageux
Et sur ton corps courent mes yeux
À peine en retard mon regard s'égare
À peine l'envie s'empare de ma vie
À peine l'envie de ta vie
Et d'un sourire courent tes mots enlacés
À peine sur mes mots qui ainsi s'égarent
Et d'un sourire courent tes mots
Et sur ton corps courent mes lèvres douces
Et sur ton corps courent mes lèvres
À peine plus haut que mon dernier mot
À peine la lenteur qu'insuffle ton souffle
À peine la lenteur de ton souffle
Et dans l'air se devine l'espace de ton être
À peine ton souffle que se mêle au mien
Et dans l'air peut être l'espace
Et sur ton corps court mon âme radieuse
Et sur ton corps court mon âme
À peine en silence de sa danse dense
À peine enivrée de tous tes parfums
À peine enivrée de tous
Et d'un courant de désir elle chavire en toi
À peine enfouie dans le rayon de ta lumière
Et de désir elle chavire
Un secret dans le tiroir
Dans le noir
Caché des yeux
Un morceau des cieux
Ce bout qui dévoila le ciel
Un blanc léger et nuageux
Un rayon de lumière
Des rayons de soleil
Le souvenir du vent
Ces vents lents et caressants
Une chanson d'automne
La douceur du temps
L'envie
Le désir
Et le plaisir aussi
​
Un morceau de temps
Ce bout qui dévoila nos sentiments
L'instant léger et heureux
Un rayon de lumière
Un rayon de beauté
Le souvenir des mains
Des lendemains troublants
Ce frisson d'automne
La douceur des mots
La vie
La vie
Et l'amour aussi
Dans le noir
Caché des yeux
Un tee-shirt bleu
Sur les courbes du ciel
Quand le soleil tombe sur cette courbe
Que lentement il ombre les autres courbes
Je ressens le désir de caresser l'ombre
Entre les clairs-obscurs, les lumières sombres
Du connu vers l'inconnu et puis toute autre
Zone de ton corps pour te sentir toute autre
Tendrement follement simplement s'étend
Ce sentiment qui profondément s'entend
Échec
Mon corps se roule en boule.
Mes mots sont cette houle
Qui, toujours, se fracasse
Sur ce roc de silence.
Mon corps se perd en mer,
Du soleil à l'enfer,
Et se brise, et se casse
Sur l'infinie absence
De ses yeux. Je ne peux
Que sombrer, malheureux,
Dans ses adieux de feu.
Je me noie dans son jeu...
Dans le décor
J'ai construit sur ton corps
Cet immense décor
Mélange de caresses
Et de vieilles détresses,
D'un bout de paradis
Et de l'enfer aussi...
Je l'ai teinté de larmes,
De sourires, de charmes,
De quelques mots amers
De ces bleu outremer,
Et des couleurs du doute.
Tu as tracé la route
D'une autre vérité
Et ton corps m'a quitté...
Noir et blanc
Sur mon corps l'ombre de ton corps
Cette ombre étincelante de lumière
Cette ombre pleine de ferveur
Cette ombre que j'espère
Que j'espère du bout du cœur
Sur mon corps l'ombre de ton corps
Celle qui vibre en silence
Celle qui tisse les chemins
Celle qui invite cette chance
Que j'espère sur les rives de mon âme
Sur mon corps l'ombre de ton corps
De noir de blanc et de plus encore
L'ÂME
Dissoudre
L'amour et la mort en une seule pensée
Le jour et la nuit sans la moindre idée
L'espoir naît dans le noir, rappelle-toi
Il n'est dans le ciel aucun unique choix
Jamais, jamais, le soleil ne s'oublie
Le bien n'existe pas dans le mal
Le mal n'apporte pas de force au bien
Le temps n'est jamais indulgent
Il ne laisse que ses traces sombres
Et s'évanouit au bout d'un instant
Ne le sais-tu pas ? Ne le vois-tu pas ?
Tomber n'aide pas à se relever
Perdre ne fait pas gagner
On n'apprend de ses erreurs
Que pour en commettre d'autres
Et la seule certitude
Est que l'on ne sait jamais
Regarde les étoiles
Une est différente des autres
Rien ne sert de regretter
Elle continuera à briller
En silence au fond de toi
Le jour et la nuit en une seule idée
L'amour et la mort sans la moindre pensée
À chaque instant
La passion est en nous,
Profonde, ancrée en nous
Comme un souffle brûlant,
Insistant, persistant.
La passion est en nous
Tel un insensé tout.
Elle est la vérité
Imprégnée de beauté.
La passion est l'Éden
Immergé dans nos corps
Lorsque l'on croit encore
Qu'à chaque instant on s'aime.
Aube
L'aube se lève dans tes yeux
Tel un rêve insondable.
De la nuit te restent ses lèvres
Déposées au fond de ton âme.
Est-ce ainsi que naissent les cieux
Et leurs idées déraisonnables,
Que tu sens en toi la sourde fièvre
Dont s'imprègne ton corps de femme ?
Deux âmes
La sienne
Non, le silence
A ôté tout le sens au temps
Longtemps il y a si longtemps
Que je suis allée là-bas
Si longtemps que je ne sais
Même pas si je sais encore
Ce que cache le brouillard
Mon âme douce et blanche
Se penche sur le présent
Et laisse le passé s'expier
Dans le passé
Mon âme est si loin
Que je ne sais plus si j'ai été
Un instant touchée par l’éternité
La mienne
Oui, j'aspire au ciel
Le regard planté dans les nuages
Blancs et ouatés du passé
Ils sont restés accrochés
Refusant obstinément de s'éloigner
Mon chemin se mêle aux tourments de la pente
Mes mains retiennent ce qu'il reste de vent
Et mon cœur attend que le silence
Danse à nouveau sur ma peau
L'horizon est là
Quelque part dans les couleurs incertaines
De l'espoir
Tu es si loin que même mon âme ne te voit plus
Et pourtant
Je sens encore en moi la force de ta passion
Libre pensée
Je crois à la douceur de ce vent
À la lumière du chemin
À ce paysage qui caresse
À la pureté de la voix
Je crois au temps qui s'étend
À ces jours qui chantent
À ces nuits qui dansent
À ces absences qui s'éteignent
Je crois à ce désir présent
À cet esprit commun
À la force de la paix
À une simple pensée
Je crois à ce cheveu libre
À ce regard lucide
À ce sourire fragile
À ce mot doux
Je crois en toi
Larmes d'âme
À travers les vallées, les montagnes et les lacs,
Dans le ciel, le temps perd son humanité.
Dans le silence complet et pervers,
Son cœur se gonfle comme un nuage dans l'orage.
Scintille maintenant sa beauté immortelle
Qui glisse lentement, tristement,
Le long de ses flancs ronds et lourds ;
Ce ne sont que les larmes de son âme...
L'âme secrète
À peine une pensée
À peine un souffle d'air
Je vois tes yeux rêver
Et s'élever de terre
Le long de ce chemin
Le long ton sourire
Qui me prend par la main
Comme un simple désir
Alors dans ce nuage
Alors dans ce silence
L'amour est ce partage
De notre âme qui danse
L'âme maîtresse
C’est quelque chose de beau, de fort
C'est quelque chose comme un accord
C'est la folie, un acte grandiose
C'est le désir sans la moindre pause
C'est ce que l'amour a de magique
C'est ce pourquoi et ce parce que
C'est le vrai et le faux, mais pas que
C'est la brûlure de chaque caresse
C'est l'ultime baiser féérique
C'est dans tes yeux cette âme maîtresse
Il arrive le temps
Il arrive le temps où l'âme s'éteint.
Elle n'a plus de pensée, plus de grandeur.
On peut enfin croire qu'elle est libérée,
Que ce silence lui redonne sa beauté.
Il arrive le temps où l'âme n'est plus.
Elle n'est plus rien que le vide.
On peut enfin croire qu'elle est soulagée,
Que son absence nous offre la sécurité.
Il arrive le temps où l'âme est perdue.
Elle n'a plus de chemin, ni de sens.
On peut croire qu'elle est morte,
Que la vie est enfin la vérité.
Il arrive le temps où l'âme nous attend.
Elle qui n'a maintenant plus de valeur.
On peut croire qu'elle a rendu le passé menteur,
Que l'amour ne serait qu'un triste passage.
Il arrive le temps où on ne sait plus rêver.
Quand se brise l'âme
Accrochée dans le vide
Dans le noir et le néant
Elle s'est arrêtée
Comme s'arrête le temps
Elle a fermé les yeux
Pour cesser de regarder
Elle a fermé son cœur
Pour en perdre les valeurs
Elle a accepté de taire
Ce que portaient ses idées
Dans ses larmes brillantes
S'écoulait son amour
S'écoulaient ses toujours
S'écoulaient tour à tour
Chacun de nos rêves
Laissant son cœur sombre
Laissant son corps pâle
Accrochés dans le vide
Nécessaire négation
Est-il nécessaire de nier son âme,
De penser que lorsque l'on s'aime, c'est un drame,
De se taire, de croire en une bêtise,
D'accepter l'orage et d'entrer dans la crise ?
Le ciel est ailleurs et sa beauté aussi.
Ils sont dans un regard, ils sont juste ici.
Ils sont dans une caresse et au-delà.
Ils sont toi, ils sont moi, ils sont dans nos bras.
Est-il nécessaire de nier son âme,
D'oublier ce que nous sommes : homme et femme ?
Confiance
Fais-toi confiance
Comme je te fais confiance
Pensons ensemble
À ce monde qui rassemble
À cette mère
Qui se mélange à la terre
À ce ciel bleu
Qui ne peut être qu'heureux
Reçois la force
De sortir de cette écorce
De savoir croire
Que mentent les idées noires
De voir l'amour
Imaginer d'autres jours
Fais-toi confiance
Comme je te fais confiance
Croire en la pluie
Ma douleur n'a aucune valeur
Si ce n'est celle de la peur
Nous n'avons pas besoin d'aucune preuve
L'amour ne peut être une épreuve
Je ne juge pas ta douleur
Ni ce qu'est la valeur de tes pleurs
Je sais, les cœurs font ce qu'ils peuvent
Et maintenant, j'attends qu'il pleuve...
Constance
Je reste vrai
Et je l'étais
De tous mes mots
De tous mes maux
Aucun n'est faux
Aucun n'est beau
Mais maintenant
Si loin d'avant
Je sais les miens
Si loin des tiens
Si durs vraiment
Si loin pourtant
Des sentiments
Que je ressens
Des sentiments
Tu n'en ressens
Plus à présent
Que les tourments
Le temps changeant
La mer versant
L'or et l'argent
D'un rêve ancien
Est-ce le bien
Est-ce le mal
Est-ce brutal
Ou animal
Je reste là
Près de tes pas
Foi
Je ne doute pas en regardant la mer.
Je ne doute pas et je te laisse faire.
J'écoute ton cœur et je crois en toi
Et je laisse au temps tout ce qu'il a à faire.
Je ne doute pas assis là sur la terre
Pourtant le ciel se confond avec la mer.
J'ai confiance en toi.
Je ne doute pas à tous tes mots amers.
Je ne doute pas croyant à mes prières.
J'écoute ton cœur et je crois en nous
En oubliant à quel point nous sommes fiers.
Je ne doute pas assis là sur la terre
Pourtant le ciel prend chaque valeur du fer.
J'ai confiance en nous.
Je ne doute pas lorsque s'en va la mer.
Je ne doute pas mais je ne peux rien faire.
J'écoute ton cœur et je crois en moi.
Puis je laisse la mort faire son affaire.
Je ne doute pas allongé là parterre
Pourtant le ciel se confond avec l'enfer.
J'ai confiance en moi.
Je ne doute pas, j'ai cette foi en moi :
J'ai confiance en toi.
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LE CœUR
Une seule voix
As-tu entendu battre un cœur ?
L'as-tu entendu vraiment ?
Il bat, il bat, au même rythme que le tien
Il bat, il bat, sans condition
Tendrement, si tendrement
Que tu arrives à entendre
Uniquement un battement
Le tien et le sien
D'une seule voix
Haut le cœur
Prends ma vie et mon cœur
Il n'y a de bonheur
Que dans la vérité
Prends ma vie et mon cœur
Il n'y a de mensonge
Que ce qui a été
Et je ne peux plus croire
En ces vieux mots de gloire
Le blanc a pour envers
Des nuances de noir
Sans aucun autre espoir
Que le vœu de l'enfer
Prends ma vie et mon cœur
Il n'y a de malheur
Que dans tous nos mensonges
Prends ma vie et mon cœur
Je n'ai jamais été
Vrai dans ta vérité
D'un trait au cœur
Dans les barbelés enneigés,
Son doux visage disparaît.
Il aura suffi d'un seul trait
Pour que le jour soit achevé.
Sans un cri, sans un bruit, sans rien
D'autre dans l'ultime silence,
Elle a achevé cette danse
En tranchant sèchement les liens.
Serait-il plus beau de mourir
L'hiver ? Serait-il plus réel
Que l'enfer ? Serait-il un bel
Enterrement ? Dans ce désir
D'en finir, la brume recouvre
Les restes d'un passé perplexe.
Entre silence et mots complexes,
Seul le temps sait ce qu'il découvre.
Juste
Non, ne parle pas mon amie
Écoute juste ton cœur battre
Non, ne dis pas un mot, Amour
Écoute-le juste toujours
Oui, il sait exactement battre
Chaque rythme de notre vie
Non, ne pleure pas mon amie
Écoute juste ton envie
Rêverie
Rêve, mon cœur, rêve
Que l'amour n'a pas
De trêve, qu'il a
Toujours notre rêve
D'amour, mon cœur, rêve
Du chemin, de pas
En pas, et jusqu'à
Atteindre ce rêve...
Libre
Donne-moi ce que tu as d'infidèle.
Donne-moi toutes tes caresses, libre
Comme tu ne l'as jamais été, libre
D'être celle que tu veux, d'être celle
Que tu ne peux pas être, d'être belle
Comme celle que tu voudrais voir vivre...
Donne-moi ce désir ouvrant tes ailes,
Donne-moi l'envie de sortir du livre !
Parfois
Parfois je regarde endormi
Le temps s'effacer sur ton corps
Je le regarde ainsi transi
Comme s'il était là encor
Parfois je regarde le ciel
Et les nuages s'envoler
J'attrape les valeurs du miel
Qu'il a su antan composer
Parfois je regarde la pluie
Le temps de te voir m'embrasser
Je laisse la vie qui s'ennuie
Pour sentir l'ultime baiser
Écoute et vois ce qui vient
Le rêve et la joie,
Écoute-les battre dans ton cœur.
Tu sais, c'est la voie,
Écoute et entends le bonheur.
Et tu verras, tu seras surprise
Que notre amour soit ainsi de mise.
Jamais tous nos mots ne seront vains,
Suis-moi dans cette lumière et viens.
Vois, déjà se lève le soleil
Loin de ton sommeil.
Vois comment il épouse la lune
Au bord de la dune.
Le rêve et la joie viennent déjà.
Viens mon amour, épouse mes pas.
Aucun mot
Pourquoi les mots sont-ils vains
Quand les mains viennent
Caresser le temps
Qui glisse dans tes cheveux ?
Pourquoi les mots sont-ils vains
Quand se tissent les instants
Sur tes lèvres
Qui s'offrent aux miennes ?
Pourquoi les mots sont-ils vains
Quand se ferment tes yeux
Sous les miens
Qui te regardent rêveuses ?
Pourquoi les mots sont-ils vains
Quand s'arrête de tourner
Cette planète
Que tu viens d'inventer ?
Pourquoi ? Je ne le sais pas !
Je ne vois que ce rêve
Éveillé sur ton sourire
Qui n'a besoin d'aucun mot.
Tant en moi
Retour sur le jour
De vie et d'amour
Retour sur le temps
D'envie de l'instant
Ma peau qui frissonne
Mon cœur qui résonne
Ma peau se souvient
Du bout de mes seins
Au doux de mes reins
Retour sur le jour
De tant de toujours
Retour sur le temps
D'écrire l'instant
Ma peau qui rayonne
Mon cœur qui se donne
Du bout de mes lèvres
Au bout de la fièvre
Retour sur ce jour
Rien ne le rend sourd
Retour sur ce temps
En moi maintenant
Vérité cachée
La vérité est dans ton cœur
Dans ce souffle d'air
Portant cette feuille jaune
Sur cette branche sombre
De ce vieil arbre
Derrière lequel tu te caches
La vérité est dans ton cœur
Elle affiche ses couleurs
En de multiples voyages
Et tous ces chemins anciens
Qui s'entremêlent dans ce dessein
Derrière lequel tu te caches
La vérité est dans ton cœur
Cette complainte de femme
Tout au long des jours cruels
Et au cours de ces amours sourds
Laissant l'audacieux pour le respect
Derrière lequel tu te caches
La vérité est dans ton cœur
Son air gentil et mutin
Sait où est sa place
Dans le partage et le bonheur
En oubliant toutes les peurs
Derrière lesquelles tu te caches
Un cœur qui bat
La nature brille encore
De désir, de plaisir
Écoutant la voix murmurante
De ce cœur qui bat encore
Dans le bois, sous le toit,
Cherchant sa place indécente.
Il bat et il bat encore.
D'un espoir dans le noir,
Il ne sait plus attendre
Et il crie tout bas : « Encore... »
Cœur de femme
Dans le tic-tac d'un cœur, d'un cœur de femme
Est la mécanique qui échappe à l'homme,
Une mécanique douce et indescriptible,
Une mécanique forte et inimaginable.
L'homme peut-il comprendre ? Peut-il apprendre ?
Dans le tic-tac d'un cœur, du cœur d'une femme
Est la beauté. La folie de sa caresse est le temps ;
Ce temps qui rend impressionnant son battement,
Ce temps qui rend plus vibrant chaque instant.
L’homme se trouve-t-il dans un cœur de femme ?
Entre l'âme et le cœur
Le temps a séparé le monde en deux
Il a séparé le ciel et la terre
Glissant le vide dans l'atmosphère
Ne laissant rien au cœur de nos âmes
Maintenant que le temps approche
Que ce temps s'accroche à contrecœur
À quelques idées qui vident nos âmes
Faut-il croire que la vie n'est que cela ?
Faut-il le croire vraiment, faire semblant
Que nos cœurs ne sont que des prisonniers
Condamnés aux chaînes de nos états d'âme ?
Le temps a séparé le monde en deux
Il a séparé plus que le ciel et la terre
Plus que ce que sait être l'amour
Jusqu'à faire imploser l'espace
Entre l'âme et le cœur
Au cœur du dé
Roule, roule foudroyant l'instant
Roule inexorablement
Sur les chemins à travers les champs
Sur les voies à travers les forêts
Dans les vallées et sur les eaux tumultueuses
Du torrent qui se cache dans nos sentiments
Roule, roule éclaboussant de sang
Roule définitivement
Sur nos corps à travers nos os
Sur nos choix à travers nos maux
Sur nos restes et sur les poussières
D'un amour qui se cache tout le temps
Roule, roule dé
Roule déjà
Jusqu'au dernier soubresauts
L'ultime cri
L'infini désir
Qu'est le hasard d'un cœur
Je tombe
Et si je meurs dans tes bras
D'un simple battement de cœur
Je veux que tu m'aimes encore
Le temps n'est pas ce que l'on croit
Il est présent dans nos frissons
Il reste en nous même absents
Le temps n'est pas ce que l'on voit
Il est présent dans nos regards
Il reste en nous comme un chemin
Le temps n'est pas ce que l'on sait
Il est présent dans nos sourires
Il reste en nous à la fenêtre
Le temps n'est pas ce que l'on tait
Il est présent dans tous nos mots
Il reste en nous toujours ce pont
Et si je meurs dans tes bras
D'un simple battement de cils
Sais que je t'aimerai encore
À cœurs perdus
Il y a l'histoire du ciel
Il y a l'histoire de la terre
Il y a celle du temps
Et celle des amants
C'était la vie des chemins
Où l'on errait main dans la main
Où l'on découvrait le jour
Où l'on caressait le vent
C'était la vie de la forêt
Où l'on ouvrait une porte
Où l'on devinait la lumière
Où l'on rêvait de ciel, de terre et de temps
Il y a l'histoire, une seule
Cette histoire à cœurs perdus
Réel rêve
"Le rêve est le plus doux instant."
Rêve, mon cœur, rêve
Que l'instant s'élève…
Le bonheur s'écoute
Dans tes battements
Dans toutes les gouttes
De ton sang ardent.
Le temps en déroute,
Le désir s'entend
Sans le moindre doute.
Sous tes doux seins blancs.
Rêve, mon cœur, rêve
Que l'amour s'élève…
"Sa réalité est le plus doux rêve."
Automne amant
Insolence du soleil dans le ciel
D'automne, je prie tout contre ton cœur.
Je prie chaque battement essentiel
À l'ardeur simple de notre bonheur.
Folie du nuage en ce jour radieux
D'automne, je prie tout contre ton sein.
Je prie à chacun des instants pluvieux
Ce que Dieu retient au creux de sa main.
Caresse de l'orage dans la nuit
D'automne, je prie tout contre ton ventre.
Je prie ce frémissement qui s'enfuit
À cet instant où notre amour se centre.
Vérité de la terre à cette étoile
D'automne, je t'aime sans aucun voile.
La mémoire de la mer
Le soleil, le soleil sur la mer
Et ce ciel qui se reflète
De bleus, de verts, d'amour…
Et le vent, le vent qui caresse
Gentiment, doucement, ma peau…
Le soleil, le soleil sur la mer
Et ce ciel qui s'étend,
De lenteur, de fraîcheur, d'instants…
Et la lumière, la lumière qui passe,
Se relâche en silence sur ma peau…
Le soleil, le soleil sur la mer
Et ce ciel qui se dénude
De blancs, de roses, de jours…
Et ses yeux, ses yeux qui sourient
Se blottissant tendrement sur ma peau…
Le soleil, le soleil sur la mer
Et ce ciel qui s'enfuit
De gris, de noirs, d'orage…
Et ses lèvres, ses lèvres qui se taisent
Laissant leur mémoire sur ma peau…
Voyage
C'est la route, c'est un périlleux voyage
C'est la main, c'est le rêve de son chemin
C'est les yeux, c'est la douceur du ciel
C'est la bouche, c'est la valeur des mots
C'est le cœur, c'est la vérité ultime
C'est toi, c'est simplement toi
À travers les jours, les nuits et les vies
C'est simplement toi tout contre mon cœur
Crépuscule
Au crépuscule du dernier battement
S'achève la journée sous la pluie
Et c'est déjà la nuit qui m'ennuie
En emportant tous nos sentiments
S'achève ce grand amour nous dépassant
Dans un orage et sa pluie de larmes
Et s'en vont les beautés et les charmes
Au crépuscule du dernier battement
L'amour nous ressemble
Ensemble,
Il n'y aura jamais assez
De battements de cœur, assez
De baisers volés, ni assez
D'amour entre nous. Dépassé,
Le plafond du ciel, enlacés
Sous notre douce pluie, tassés
L'un contre l'autre à nous rêver
Être de ces êtres rêvés...
Ce n'est qu'à bout de souffle que
Nos cœurs en deviennent ce que
Nous désirons tant et, dis-le,
Notre monde. L'amour, vivons-le
Ensemble.
Merveilleux battements
J'observe les merveilles de ton cœur,
Ses battements, battements de bonheurs,
Qui m'enivrent et m'emmènent ailleurs,
Loin, si loin, plus loin que toutes nos peurs.
Et j'écoute ces battements honnêtes,
Ces merveilles, des merveilles parfaites,
Qui raisonnent, résonnent dans ma tête,
Cherchant dans ton sang les amours complètes.
L'illogique du cœur
Tic-tac, écoute le temps d'un battement
Comme frissonne ton âme maintenant.
Tic-tac, écoute ce qu'est cet abandon
Des sentiments lorsqu'ils ne sont que raison.
Tic-tac, écoute le vent qui fait des bonds
Sous ta peau emmêlant passion et saisons.
Tic-tac, écoute l'amour tout simplement,
Cet amour qui est en nous toujours présent.
Tic-tac, écoute ce battement en toi.
Aie le courage d'avoir en lui la foi.
Assis
Assis au soleil de tes yeux
Je lis ce temps qui s'arrête
Plongé dans notre océan,
J'attrape un instant
Ce sourire qui m'attire
Dans les ombres d'automne
Le vent est calme
Le vent est fou
Et il m'emporte
Et je pénètre
Dans ton regard
Et je pénètre
Dans ton être
Le ciel m'enlève
Dans ce petit rêve
D'autant de blancs
D'autant de bleus
Que le jour sait compter
Sur ton visage
Se lit l'amour
En quelques battements
De ciel
Le soleil dans le ciel
Un merveilleux battement
Un merveilleux instant
Le ciel est si bleu
Le jour est si blanc
La vie est de fraîcheur
L'instant est de bonheur
Un battement de cœur
Un battement de cil
Aucun mot
Aucun sens
Juste le jeu du vent
Juste le feu du temps
Un grain de folie
Un brin de rire
Le ciel chavire
Le ciel s’enivre
L'automne s'envole
Sans une parole
Peu importe la vie
Peu importe le jour
Le soleil est présent
Le temps d’un amour
Sur le ciel
Aller plus haut, aller plus loin
Jusqu'à ce que la lumière
Pénètre un grain de sable.
Être courageux à ne plus entendre
Que la vérité des sentiments
Celle cachée dans les nuages
Être sensible aux chants
De la montagne
Et à ses chemins
Aller...
Avec pour seule peur
Celle de se perdre
L'amour tient
À un battement de cœur
À un battement de cil
Une nouvelle nuit
Mes yeux se closent sur ce jour
Et se posent sur ce que serait l'amour.
Il y a tant de choses dont je rêvais,
Un fond de ciel, un bout de terre, et, après,
Cette pluie douce sur mon visage,
Et ce temps loin de tout orage.
Mes yeux se closent pour toujours
En oubliant les mots et les discours.
Il y a tant et tant de temps que je rêvais
Au faux, au vrai, je ne le sais, et, après,
Toutes ces promesses d'un autre rivage,
De ce bateau, de son équipage.
Mes yeux se closent sans retour
Sur ce chemin, ce petit tour,
Sur mes peurs, sur mes erreurs
Et tous ces mots, et tous ces heurts.
Il y a tant de choses dont je rêvais
Sur terre, la paix, le bonheur... et, après...
Un nouveau jour
Au moment où le soleil se couche
Lentement dans le noir du temps
Je ne conserve qu'une émotion
La sensation de la passion
Alors que les secondes disparaissent
Qu'elles s'écoulent vers le vide
Je retiens chacun des souffles
Qui se glissent sur mes joues
Je regarde le monde diminuer
Et s'en aller dans le passé
Je n'arrive à retenir que les mots
Qui se sont gravés au fond de mon cœur
Je n'arrive qu'à ressentir que ces mots
Sans savoir s'ils sont vrais ou faux
Ils sont là dans la montagne
S'inspirant des reflets du lac
Ils sont là dans les bleus du ciel
Et dans toutes les nuances des flots
Je les regarde et je les regarde
Chaque jour comme un jour nouveau
Une seule voix
As-tu entendu battre un cœur ?
L'as-tu entendu vraiment ?
C'est ce que tu crois
C'est ce que tu oublies
Il se tait, et se tait
Et tu ne le sais pas vraiment
Tu n'entends finalement
Qu'une seule voix
Celle du tien
Vieille amie
Le rêve est passé.
Sur mon corps, il est passé,
Jusqu'à totalement le briser.
Le rêve est passé,
Dans mon âme, il a détruit
Les vérités de la nuit.
Le rêve est passé.
Et mon cœur, qu'en dit-il ?
Rien que de l'inutile.
Le rêve n'a pas de mots.
Le rêve n'a rien de beau,
Ce n'est que la raison
De se taire un peu plus. Non !
Le jour a péri.
Et la nuit aussi.
Le rêve est passé
Depuis si longtemps
Que se cache le temps
Du vieil amour brisé.
Le rêve est passé,
Restons à côté
De la vie, de l'envie...
Qu'en dis-tu Lucie ?
Où est passé le rêve
Quand la vie s'achève ?
Où sont nos pensées ?
À Présent
Je regarde ce jour
Comme je regarde l'amour.
Il est ce vent léger.
Il est cette montagne.
Il est ce ciel pur.
Et je le regarde se lever
Pour tendrement me souvenir.
Et je regarde mes mots se coucher
Pour simplement le retenir.
Je te serre et t'embrasse
Comme je l'ai fait par le passé
Mais tu es en moi à présent.
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