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« La passion est ce que le soleil ressent pour la terre… »

Ella Wheeler Wilcox

LE CORPS

La naissance de la liberté

 

Un rayon de soleil dans les cheveux

Doux comme l'air, doux comme tu le veux

Un rayon de soleil dans le vent

Et l'automne comme unique présent

C'est une caresse de tes cheveux

Un millier de toi comme je le veux

C'est la caresse d'un désir fou

Et le présent qui s'offre à nous

Un sourire impatient dans le ciel

Un milliard de rayons de soleil

Un sourire aérien comme seul le peut

Un dieu à l'immense regard bleu

Un rayon de soleil dans tes cheveux

Libre dans ce jeu, libre dans le feu

Un rayon de soleil détaché

Sur les lèvres de la liberté


 
 
 
 
 
 
 

Deux corps

 

Enchevêtrés sur le siège

Enlacés sous le ciel de fer

Blottis dans les bras de l'autre

Comme s'ils n'étaient qu'un

Et un seul

Deux corps unis par la même passion

Par une unique émotion

Une identique force

Un même cri

Deux corps pour la même chair

La même vérité

La même identité

La même humanité

Une femme et un homme

Le ciel et la terre

Dans un corps à corps

Pour un même corps


 
 
 
 
 
 
 

Lumière

 

Sur mon corps danse la lumière,

Une lumière douce et forte.

Je ressens que glisse son sein,

Qu'il se blottit au creux de ma main,

Que de bout en bout de son vol,

Mon corps quitte le sol.

Sur mon corps danse la lumière,

Dans des instants vrais et immortels

Où le temps ne saurait compter,

Où le temps ne saurait paraître

Autre chose que la liberté,

Autre chose que la vérité.

Sur mon corps danse la lumière,

L'amour, la vie et l'éternité.


 
 
 
 
 
 
 

La voie de notre voix

 

C'est la voie à vivre, la voie du corps,

Celle où se dessinent nos désirs amants.

L'un donne, l'autre donne et chacun s'étonne

De l'émotion sauvage qui nous prend.

 

C'est la voix à suivre, la voix du corps,

Celle qui raconte nos plaisirs ardents.

L'un offre, l'autre offre, c'est évident

Comme l'est une vérité d'automne.


 
 
 
 
 
 
 

De l'ange...

 

Un ange de lumière, un démon sur la terre

Mon cœur est-il pervers ou céleste ?

Je l'écoute parfois battre

Battre d'amour et battre en retraite

Je cherche et je suis son parcours

Du bleu des abîmes vers celui des cieux

Et je cherche toutes mes vérités

Dans le moindre mensonge

Et je cherche la pureté

Entre mes songes et mes peurs

La vie et le rêve sont en moi liés

Et je ne sais que les raisons

Qui ouvrent et ferment mes portes

Et je ne sais de mes passions

Qu'elles m'emportent vers l'abandon

Lumière et obscurité, tempête et courage

Je me perds sur mon propre chemin

En voulant me retrouver

Et mon cœur, et mon âme

Se mélangent dans les couleurs

Se mélangent dans les douleurs

Se mélangent dans les valeurs

Jusqu'à en étaler les saveurs

 

Et mon regard brille

Et mon regard s'éteint

Ne me demande pas pourquoi

Ne me demande rien

Je ne sais pas

Je ne veux pas savoir

Pourquoi mon cœur bat pour toi

Pourquoi mon cœur ne bat plus

Est-ce le destin ?

Est-ce un signe ?

Dieu est en moi, la folie aussi

Et la peur, et la lumière

Jusqu'à ce que disparaisse notre envie

Jusqu'à ce que disparaisse notre vie

Je t'aime, je t'aime tant

Dans chaque battement de mon cœur

Dans chaque balancement de mon âme

Je t'aime, c'est le pire et le meilleur

Je t'aime et tu les sais

Le démon se cache dans cet ange en moi


 
 
 
 
 
 
 

La danse parfois

 

La danse des doigts et celle des yeux,

Sous le tissu bleu,

Me laissent parfois, me laissent pantois

Sous le ciel vibrant, là, tout contre toi.

 

La danse, un instant, est celle du temps

Et celle du blanc,

Du blanc qui parfois se glisse sur moi

Tout en frémissant sous chacun des choix.

 

La danse du corps et celle du vent

Dans les yeux aimants

Nous touchent parfois, nous rendent heureux

Dans ce grand silence et dans chaque jeu.

 

La danse est en nous et met à genoux

Ce tout petit bout

De temps qui parfois écrit dans nos corps

Écrit dans nos cœurs jusqu'à notre mort.

 

La danse des doigts et celle des yeux,

Sous le tissu bleu,

Me laissent parfois, me laissent pantois

Sous le ciel vibrant, là, tout contre toi.


 
 
 
 
 
 
 

Corps à cœur

 

Ton corps a survécu à la passion,

À l’émotion désinvolte de l'instant.

Il a regardé mourir l'automne

Et l'audace des sentiments.

Ton corps a survécu à la tempête,

À toutes les joies de la folie.

Il a perdu la douceur de l'étoile

Dans les bouleversements du temps.

 

Et maintenant qu'a disparu la splendeur,

Qu'est devenu ton cœur dans ce corps mort ?


 
 
 
 
 
 
 

Ainsi toujours

 

Parfois, nous rêvons d'innocence,

De folie douce, d'un ciel bleu...

Parfois, nous rêvons d’un caprice,

D'une caresse, d'un chemin...

Parfois, nous rêvons de nous deux,

D'un tendre baiser sur la joue...

Parfois, nous ne rêvons plus ! Non,

Nous sommes les yeux dans les yeux

Et ainsi le jour se vit heureux.


 
 
 
 
 
 
 

Et à peine

 

Et sur ton corps courent mes yeux nuageux

                Et sur ton corps courent mes yeux

À peine en retard mon regard s'égare

À peine l'envie s'empare de ma vie

                À peine l'envie de ta vie

Et d'un sourire courent tes mots enlacés

À peine sur mes mots qui ainsi s'égarent

                Et d'un sourire courent tes mots

 

Et sur ton corps courent mes lèvres douces

                Et sur ton corps courent mes lèvres

À peine plus haut que mon dernier mot

À peine la lenteur qu'insuffle ton souffle

                À peine la lenteur de ton souffle

Et dans l'air se devine l'espace de ton être

À peine ton souffle que se mêle au mien

                Et dans l'air peut être l'espace

 

Et sur ton corps court mon âme radieuse

                Et sur ton corps court mon âme

À peine en silence de sa danse dense

À peine enivrée de tous tes parfums

                À peine enivrée de tous

Et d'un courant de désir elle chavire en toi

À peine enfouie dans le rayon de ta lumière

                Et de désir elle chavire


 
 
 
 
 
 
 

Un secret dans le tiroir

 

Dans le noir

Caché des yeux

Un morceau des cieux

Ce bout qui dévoila le ciel

Un blanc léger et nuageux

Un rayon de lumière

Des rayons de soleil

Le souvenir du vent

Ces vents lents et caressants

Une chanson d'automne

La douceur du temps

L'envie

Le désir

Et le plaisir aussi

​

Un morceau de temps

Ce bout qui dévoila nos sentiments

L'instant léger et heureux

Un rayon de lumière

Un rayon de beauté

Le souvenir des mains

Des lendemains troublants

Ce frisson d'automne

La douceur des mots

La vie

La vie

Et l'amour aussi

Dans le noir

Caché des yeux

Un tee-shirt bleu


 
 
 
 
 
 
 

Sur les courbes du ciel

 

Quand le soleil tombe sur cette courbe

Que lentement il ombre les autres courbes

Je ressens le désir de caresser l'ombre

Entre les clairs-obscurs, les lumières sombres

Du connu vers l'inconnu et puis toute autre

Zone de ton corps pour te sentir toute autre

Tendrement follement simplement s'étend

Ce sentiment qui profondément s'entend


 
 
 
 
 
 
 

Échec

 

Mon corps se roule en boule.

Mes mots sont cette houle

Qui, toujours, se fracasse

Sur ce roc de silence.

Mon corps se perd en mer,

Du soleil à l'enfer,

Et se brise, et se casse

Sur l'infinie absence

De ses yeux. Je ne peux

Que sombrer, malheureux,

Dans ses adieux de feu.

Je me noie dans son jeu...


 
 
 
 
 
 
 

Dans le décor

 

J'ai construit sur ton corps

Cet immense décor

Mélange de caresses

Et de vieilles détresses,

D'un bout de paradis

Et de l'enfer aussi...

Je l'ai teinté de larmes,

De sourires, de charmes,

De quelques mots amers

De ces bleu outremer,

Et des couleurs du doute.

Tu as tracé la route

D'une autre vérité

Et ton corps m'a quitté...


 
 
 
 
 
 
 

Noir et blanc

 

Sur mon corps l'ombre de ton corps

Cette ombre étincelante de lumière

Cette ombre pleine de ferveur

Cette ombre que j'espère

Que j'espère du bout du cœur

Sur mon corps l'ombre de ton corps

Celle qui vibre en silence

Celle qui tisse les chemins

Celle qui invite cette chance

Que j'espère sur les rives de mon âme

Sur mon corps l'ombre de ton corps

De noir de blanc et de plus encore

Le corps
L'âme

L'ÂME

Dissoudre

 

L'amour et la mort en une seule pensée

Le jour et la nuit sans la moindre idée

L'espoir naît dans le noir, rappelle-toi

Il n'est dans le ciel aucun unique choix

Jamais, jamais, le soleil ne s'oublie

Le bien n'existe pas dans le mal

Le mal n'apporte pas de force au bien

Le temps n'est jamais indulgent

Il ne laisse que ses traces sombres

Et s'évanouit au bout d'un instant

Ne le sais-tu pas ? Ne le vois-tu pas ?

Tomber n'aide pas à se relever

Perdre ne fait pas gagner

On n'apprend de ses erreurs

Que pour en commettre d'autres

Et la seule certitude

Est que l'on ne sait jamais

Regarde les étoiles

Une est différente des autres

Rien ne sert de regretter

Elle continuera à briller

En silence au fond de toi

Le jour et la nuit en une seule idée

L'amour et la mort sans la moindre pensée


 
 
 
 
 
 
À chaque instant

 

La passion est en nous,

Profonde, ancrée en nous

Comme un souffle brûlant,

Insistant, persistant.

La passion est en nous

Tel un insensé tout.

Elle est la vérité

Imprégnée de beauté.

La passion est l'Éden

Immergé dans nos corps

Lorsque l'on croit encore

Qu'à chaque instant on s'aime.

 


 
 
 
 
 
 
 

Aube

 

L'aube se lève dans tes yeux

Tel un rêve insondable.

De la nuit te restent ses lèvres

Déposées au fond de ton âme.

Est-ce ainsi que naissent les cieux

Et leurs idées déraisonnables,

Que tu sens en toi la sourde fièvre

Dont s'imprègne ton corps de femme ?


 
 
 
 
 
 
 

Deux âmes

 

La sienne

 

Non, le silence

A ôté tout le sens au temps

Longtemps il y a si longtemps

Que je suis allée là-bas

Si longtemps que je ne sais

Même pas si je sais encore

Ce que cache le brouillard

Mon âme douce et blanche

Se penche sur le présent

Et laisse le passé s'expier

Dans le passé

 

Mon âme est si loin

Que je ne sais plus si j'ai été

Un instant touchée par l’éternité

 

 


 
 
 
 
 
 
 

La mienne

 

Oui, j'aspire au ciel

Le regard planté dans les nuages

Blancs et ouatés du passé

Ils sont restés accrochés

Refusant obstinément de s'éloigner

Mon chemin se mêle aux tourments de la pente

Mes mains retiennent ce qu'il reste de vent

Et mon cœur attend que le silence

Danse à nouveau sur ma peau

L'horizon est là

Quelque part dans les couleurs incertaines

De l'espoir

 

Tu es si loin que même mon âme ne te voit plus

Et pourtant

Je sens encore en moi la force de ta passion


 
 
 
 
 
 
 

Libre pensée

 

Je crois à la douceur de ce vent

À la lumière du chemin

À ce paysage qui caresse

À la pureté de la voix

 

Je crois au temps qui s'étend

À ces jours qui chantent

À ces nuits qui dansent

À ces absences qui s'éteignent

 

Je crois à ce désir présent

À cet esprit commun

À la force de la paix

À une simple pensée

 

Je crois à ce cheveu libre

À ce regard lucide

À ce sourire fragile

À ce mot doux

 

Je crois en toi


 
 
 
 
 
 
 

Larmes d'âme

 

À travers les vallées, les montagnes et les lacs,

Dans le ciel, le temps perd son humanité.

Dans le silence complet et pervers,

Son cœur se gonfle comme un nuage dans l'orage.

Scintille maintenant sa beauté immortelle

Qui glisse lentement, tristement,

Le long de ses flancs ronds et lourds ;

Ce ne sont que les larmes de son âme...


 
 
 
 
 
 
 

L'âme secrète

 

À peine une pensée

À peine un souffle d'air

Je vois tes yeux rêver

Et s'élever de terre

 

Le long de ce chemin

Le long ton sourire

Qui me prend par la main

Comme un simple désir

 

Alors dans ce nuage

Alors dans ce silence

L'amour est ce partage

De notre âme qui danse


 
 
 
 
 
 
 

L'âme maîtresse

 

C’est quelque chose de beau, de fort

C'est quelque chose comme un accord

C'est la folie, un acte grandiose

C'est le désir sans la moindre pause

C'est ce que l'amour a de magique

 

C'est ce pourquoi et ce parce que

C'est le vrai et le faux, mais pas que

C'est la brûlure de chaque caresse

C'est l'ultime baiser féérique

C'est dans tes yeux cette âme maîtresse


 
 
 
 
 
 
 

Il arrive le temps

 

Il arrive le temps où l'âme s'éteint.

Elle n'a plus de pensée, plus de grandeur.

On peut enfin croire qu'elle est libérée,

Que ce silence lui redonne sa beauté.

 

Il arrive le temps où l'âme n'est plus.

Elle n'est plus rien que le vide.

On peut enfin croire qu'elle est soulagée,

Que son absence nous offre la sécurité.

 

Il arrive le temps où l'âme est perdue.

Elle n'a plus de chemin, ni de sens.

On peut croire qu'elle est morte,

Que la vie est enfin la vérité.

 

Il arrive le temps où l'âme nous attend.

Elle qui n'a maintenant plus de valeur.

On peut croire qu'elle a rendu le passé menteur,

Que l'amour ne serait qu'un triste passage.

 

Il arrive le temps où on ne sait plus rêver.


 
 
 
 
 
 
 

Quand se brise l'âme

 

Accrochée dans le vide

Dans le noir et le néant

Elle s'est arrêtée

Comme s'arrête le temps

Elle a fermé les yeux

Pour cesser de regarder

Elle a fermé son cœur

Pour en perdre les valeurs

Elle a accepté de taire

Ce que portaient ses idées

Dans ses larmes brillantes

S'écoulait son amour

S'écoulaient ses toujours

S'écoulaient tour à tour

Chacun de nos rêves

Laissant son cœur sombre

Laissant son corps pâle

Accrochés dans le vide


 
 
 
 
 
 
 

Nécessaire négation

 

                Est-il nécessaire de nier son âme,

De penser que lorsque l'on s'aime, c'est un drame,

De se taire, de croire en une bêtise,

D'accepter l'orage et d'entrer dans la crise ?

 

Le ciel est ailleurs et sa beauté aussi.

Ils sont dans un regard, ils sont juste ici.

Ils sont dans une caresse et au-delà.

Ils sont toi, ils sont moi, ils sont dans nos bras.

 

                Est-il nécessaire de nier son âme,

D'oublier ce que nous sommes : homme et femme ?


 
 
 
 
 
 
 

Confiance

 

Fais-toi confiance

Comme je te fais confiance

Pensons ensemble

À ce monde qui rassemble

À cette mère

Qui se mélange à la terre

À ce ciel bleu

Qui ne peut être qu'heureux

Reçois la force

De sortir de cette écorce

De savoir croire

Que mentent les idées noires

De voir l'amour

Imaginer d'autres jours

Fais-toi confiance

Comme je te fais confiance


 
 
 
 
 
 
 

Croire en la pluie

 

Ma douleur n'a aucune valeur

Si ce n'est celle de la peur

Nous n'avons pas besoin d'aucune preuve

L'amour ne peut être une épreuve

Je ne juge pas ta douleur

Ni ce qu'est la valeur de tes pleurs

Je sais, les cœurs font ce qu'ils peuvent

Et maintenant, j'attends qu'il pleuve...


 
 
 
 
 
 
 

Constance

 

Je reste vrai

Et je l'étais

De tous mes mots

De tous mes maux

Aucun n'est faux

Aucun n'est beau

Mais maintenant

Si loin d'avant

Je sais les miens

Si loin des tiens

Si durs vraiment

Si loin pourtant

Des sentiments

Que je ressens

Des sentiments

Tu n'en ressens

Plus à présent

Que les tourments

Le temps changeant

La mer versant

L'or et l'argent

D'un rêve ancien

Est-ce le bien

Est-ce le mal

Est-ce brutal

Ou animal

Je reste là

Près de tes pas


 
 
 
 
 
 
 

Foi

 

Je ne doute pas en regardant la mer.

Je ne doute pas et je te laisse faire.

J'écoute ton cœur et je crois en toi

Et je laisse au temps tout ce qu'il a à faire.

Je ne doute pas assis là sur la terre

Pourtant le ciel se confond avec la mer.

                               J'ai confiance en toi.

 

Je ne doute pas à tous tes mots amers.

Je ne doute pas croyant à mes prières.

J'écoute ton cœur et je crois en nous

En oubliant à quel point nous sommes fiers.

Je ne doute pas assis là sur la terre

Pourtant le ciel prend chaque valeur du fer.

                               J'ai confiance en nous.

 

Je ne doute pas lorsque s'en va la mer.

Je ne doute pas mais je ne peux rien faire.

J'écoute ton cœur et je crois en moi.

Puis je laisse la mort faire son affaire.

Je ne doute pas allongé là parterre

Pourtant le ciel se confond avec l'enfer.

                               J'ai confiance en moi.

 

Je ne doute pas, j'ai cette foi en moi :

                               J'ai confiance en toi.

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Le cœur

LE CœUR

Une seule voix

 

As-tu entendu battre un cœur ?

L'as-tu entendu vraiment ?

Il bat, il bat, au même rythme que le tien

Il bat, il bat, sans condition

Tendrement, si tendrement

Que tu arrives à entendre

Uniquement un battement

Le tien et le sien

D'une seule voix
 
 
 
 
 
 
 

Haut le cœur

 

Prends ma vie et mon cœur

Il n'y a de bonheur

Que dans la vérité

Prends ma vie et mon cœur

Il n'y a de mensonge

Que ce qui a été

 

Et je ne peux plus croire

En ces vieux mots de gloire

Le blanc a pour envers

Des nuances de noir

Sans aucun autre espoir

Que le vœu de l'enfer

 

Prends ma vie et mon cœur

Il n'y a de malheur

Que dans tous nos mensonges

Prends ma vie et mon cœur

Je n'ai jamais été

Vrai dans ta vérité


 
 
 
 
 
 
 

D'un trait au cœur

 

Dans les barbelés enneigés,

Son doux visage disparaît.

Il aura suffi d'un seul trait

Pour que le jour soit achevé.

Sans un cri, sans un bruit, sans rien

D'autre dans l'ultime silence,

Elle a achevé cette danse

En tranchant sèchement les liens.

Serait-il plus beau de mourir

L'hiver ? Serait-il plus réel

Que l'enfer ? Serait-il un bel

Enterrement ? Dans ce désir

D'en finir, la brume recouvre

Les restes d'un passé perplexe.

Entre silence et mots complexes,

Seul le temps sait ce qu'il découvre.


 
 
 
 
 
 
 

Juste

 

Non, ne parle pas mon amie

Écoute juste ton cœur battre

Non, ne dis pas un mot, Amour

Écoute-le juste toujours

Oui, il sait exactement battre

Chaque rythme de notre vie

 

Non, ne pleure pas mon amie

Écoute juste ton envie


 
 
 
 
 
 
 

Rêverie

 

Rêve, mon cœur, rêve

Que l'amour n'a pas

De trêve, qu'il a

Toujours notre rêve

D'amour, mon cœur, rêve

Du chemin, de pas

En pas, et jusqu'à

Atteindre ce rêve...


 
 
 
 
 
 
 

Libre

 

Donne-moi ce que tu as d'infidèle.

Donne-moi toutes tes caresses, libre

Comme tu ne l'as jamais été, libre

D'être celle que tu veux, d'être celle

Que tu ne peux pas être, d'être belle

Comme celle que tu voudrais voir vivre...

Donne-moi ce désir ouvrant tes ailes,

Donne-moi l'envie de sortir du livre !


 
 
 
 
 
 
 

Parfois

 

Parfois je regarde endormi

Le temps s'effacer sur ton corps

Je le regarde ainsi transi

Comme s'il était là encor

Parfois je regarde le ciel

Et les nuages s'envoler

J'attrape les valeurs du miel

Qu'il a su antan composer

Parfois je regarde la pluie

Le temps de te voir m'embrasser

Je laisse la vie qui s'ennuie

Pour sentir l'ultime baiser

 


 
 
 
 
 
 
 

Écoute et vois ce qui vient

 

                Le rêve et la joie,

Écoute-les battre dans ton cœur.

                Tu sais, c'est la voie,

Écoute et entends le bonheur.

Et tu verras, tu seras surprise

Que notre amour soit ainsi de mise.

Jamais tous nos mots ne seront vains,

Suis-moi dans cette lumière et viens.

 

Vois, déjà se lève le soleil

                Loin de ton sommeil.

Vois comment il épouse la lune

                Au bord de la dune.

Le rêve et la joie viennent déjà.

Viens mon amour, épouse mes pas.


 
 
 
 
 
 
 

Aucun mot

 

Pourquoi les mots sont-ils vains

Quand les mains viennent

Caresser le temps

Qui glisse dans tes cheveux ?

Pourquoi les mots sont-ils vains

Quand se tissent les instants

Sur tes lèvres

Qui s'offrent aux miennes ?

Pourquoi les mots sont-ils vains

Quand se ferment tes yeux

Sous les miens

Qui te regardent rêveuses ?

Pourquoi les mots sont-ils vains

Quand s'arrête de tourner

Cette planète

Que tu viens d'inventer ?

Pourquoi ? Je ne le sais pas !

Je ne vois que ce rêve

Éveillé sur ton sourire

Qui n'a besoin d'aucun mot.


 
 
 
 
 
 
 

Tant en moi

 

Retour sur le jour

De vie et d'amour

Retour sur le temps

D'envie de l'instant

Ma peau qui frissonne

Mon cœur qui résonne

Ma peau se souvient

Du bout de mes seins

Au doux de mes reins

Retour sur le jour

De tant de toujours

Retour sur le temps

D'écrire l'instant

Ma peau qui rayonne

Mon cœur qui se donne

Du bout de mes lèvres

Au bout de la fièvre

Retour sur ce jour

Rien ne le rend sourd

Retour sur ce temps

En moi maintenant


 
 
 
 
 
 
 

Vérité cachée

 

La vérité est dans ton cœur

Dans ce souffle d'air

Portant cette feuille jaune

Sur cette branche sombre

De ce vieil arbre

Derrière lequel tu te caches

 

La vérité est dans ton cœur

Elle affiche ses couleurs

En de multiples voyages

Et tous ces chemins anciens

Qui s'entremêlent dans ce dessein

Derrière lequel tu te caches

 

La vérité est dans ton cœur

Cette complainte de femme

Tout au long des jours cruels

Et au cours de ces amours sourds

Laissant l'audacieux pour le respect

Derrière lequel tu te caches

 

La vérité est dans ton cœur

Son air gentil et mutin

Sait où est sa place

Dans le partage et le bonheur

En oubliant toutes les peurs

Derrière lesquelles tu te caches


 
 
 
 
 
 
 

Un cœur qui bat

 

La nature brille encore

De désir, de plaisir

Écoutant la voix murmurante

De ce cœur qui bat encore

Dans le bois, sous le toit,

Cherchant sa place indécente.

Il bat et il bat encore.

D'un espoir dans le noir,

Il ne sait plus attendre

Et il crie tout bas : « Encore... »


 
 
 
 
 
 
 

Cœur de femme

 

Dans le tic-tac d'un cœur, d'un cœur de femme

Est la mécanique qui échappe à l'homme,

Une mécanique douce et indescriptible,

Une mécanique forte et inimaginable.

L'homme peut-il comprendre ? Peut-il apprendre ?
 

Dans le tic-tac d'un cœur, du cœur d'une femme

Est la beauté. La folie de sa caresse est le temps ;
Ce temps qui rend impressionnant son battement,

Ce temps qui rend plus vibrant chaque instant.

L’homme se trouve-t-il dans un cœur de femme ?


 
 
 
 
 
 
 

Entre l'âme et le cœur

 

Le temps a séparé le monde en deux

Il a séparé le ciel et la terre

Glissant le vide dans l'atmosphère

Ne laissant rien au cœur de nos âmes

Maintenant que le temps approche

Que ce temps s'accroche à contrecœur

À quelques idées qui vident nos âmes

Faut-il croire que la vie n'est que cela ?

Faut-il le croire vraiment, faire semblant

Que nos cœurs ne sont que des prisonniers

Condamnés aux chaînes de nos états d'âme ?

Le temps a séparé le monde en deux

Il a séparé plus que le ciel et la terre

Plus que ce que sait être l'amour

Jusqu'à faire imploser l'espace

 

Entre l'âme et le cœur


 
 
 
 
 
 
 

Au cœur du dé

 

Roule, roule foudroyant l'instant

Roule inexorablement

Sur les chemins à travers les champs

Sur les voies à travers les forêts

Dans les vallées et sur les eaux tumultueuses

Du torrent qui se cache dans nos sentiments

Roule, roule éclaboussant de sang

Roule définitivement

Sur nos corps à travers nos os

Sur nos choix à travers nos maux

Sur nos restes et sur les poussières

D'un amour qui se cache tout le temps

Roule, roule dé

Roule déjà

Jusqu'au dernier soubresauts

L'ultime cri

L'infini désir

Qu'est le hasard d'un cœur


 
 
 
 
 
 
 

Je tombe

 

Et si je meurs dans tes bras

D'un simple battement de cœur

Je veux que tu m'aimes encore

Le temps n'est pas ce que l'on croit

Il est présent dans nos frissons

Il reste en nous même absents

Le temps n'est pas ce que l'on voit

Il est présent dans nos regards

Il reste en nous comme un chemin

Le temps n'est pas ce que l'on sait

Il est présent dans nos sourires

Il reste en nous à la fenêtre

Le temps n'est pas ce que l'on tait

Il est présent dans tous nos mots

Il reste en nous toujours ce pont

Et si je meurs dans tes bras

D'un simple battement de cils

Sais que je t'aimerai encore


 
 
 
 
 
 
 

À cœurs perdus

 

Il y a l'histoire du ciel

Il y a l'histoire de la terre

Il y a celle du temps

Et celle des amants

C'était la vie des chemins

Où l'on errait main dans la main

Où l'on découvrait le jour

Où l'on caressait le vent

C'était la vie de la forêt

Où l'on ouvrait une porte

Où l'on devinait la lumière

Où l'on rêvait de ciel, de terre et de temps

Il y a l'histoire, une seule

Cette histoire à cœurs perdus


 
 
 
 
 
 
 

Réel rêve

 

"Le rêve est le plus doux instant."

 

Rêve, mon cœur, rêve

Que l'instant s'élève…

Le bonheur s'écoute

Dans tes battements

Dans toutes les gouttes

De ton sang ardent.

Le temps en déroute,

Le désir s'entend

Sans le moindre doute.

Sous tes doux seins blancs.

Rêve, mon cœur, rêve

Que l'amour s'élève…

 

"Sa réalité est le plus doux rêve."


 
 
 
 
 
 
 

Automne amant

 

Insolence du soleil dans le ciel

D'automne, je prie tout contre ton cœur.

Je prie chaque battement essentiel

À l'ardeur simple de notre bonheur.

 

Folie du nuage en ce jour radieux

D'automne, je prie tout contre ton sein.

Je prie à chacun des instants pluvieux

Ce que Dieu retient au creux de sa main.

 

Caresse de l'orage dans la nuit

D'automne, je prie tout contre ton ventre.

Je prie ce frémissement qui s'enfuit

À cet instant où notre amour se centre.

 

Vérité de la terre à cette étoile

D'automne, je t'aime sans aucun voile.


 
 
 
 
 
 
 

La mémoire de la mer

 

Le soleil, le soleil sur la mer

Et ce ciel qui se reflète

De bleus, de verts, d'amour…

Et le vent, le vent qui caresse

Gentiment, doucement, ma peau…

 

Le soleil, le soleil sur la mer

Et ce ciel qui s'étend,

De lenteur, de fraîcheur, d'instants…

Et la lumière, la lumière qui passe,

Se relâche en silence sur ma peau…

 

Le soleil, le soleil sur la mer

Et ce ciel qui se dénude

De blancs, de roses, de jours…

Et ses yeux, ses yeux qui sourient

Se blottissant tendrement sur ma peau…

 

Le soleil, le soleil sur la mer

Et ce ciel qui s'enfuit

De gris, de noirs, d'orage…

Et ses lèvres, ses lèvres qui se taisent

Laissant leur mémoire sur ma peau…


 
 
 
 
 
 
 

Voyage

 

C'est la route, c'est un périlleux voyage

C'est la main, c'est le rêve de son chemin

C'est les yeux, c'est la douceur du ciel

C'est la bouche, c'est la valeur des mots

C'est le cœur, c'est la vérité ultime

C'est toi, c'est simplement toi

À travers les jours, les nuits et les vies

C'est simplement toi tout contre mon cœur


 
 
 
 
 
 
 

Crépuscule

 

Au crépuscule du dernier battement

S'achève la journée sous la pluie

Et c'est déjà la nuit qui m'ennuie

En emportant tous nos sentiments

S'achève ce grand amour nous dépassant

Dans un orage et sa pluie de larmes

Et s'en vont les beautés et les charmes

Au crépuscule du dernier battement


 
 
 
 
 
 
 

L'amour nous ressemble

 

Ensemble,

Il n'y aura jamais assez

De battements de cœur, assez

De baisers volés, ni assez

D'amour entre nous. Dépassé,

 

Le plafond du ciel, enlacés

Sous notre douce pluie, tassés

L'un contre l'autre à nous rêver

Être de ces êtres rêvés...

 

Ce n'est qu'à bout de souffle que

Nos cœurs en deviennent ce que

Nous désirons tant et, dis-le,

Notre monde. L'amour, vivons-le

Ensemble.


 
 
 
 
 
 
 

Merveilleux battements

 

J'observe les merveilles de ton cœur,

Ses battements, battements de bonheurs,

Qui m'enivrent et m'emmènent ailleurs,

Loin, si loin, plus loin que toutes nos peurs.

 

Et j'écoute ces battements honnêtes,

Ces merveilles, des merveilles parfaites,

Qui raisonnent, résonnent dans ma tête,

Cherchant dans ton sang les amours complètes.


 
 
 
 
 
 
 

L'illogique du cœur

 

Tic-tac, écoute le temps d'un battement

Comme frissonne ton âme maintenant.

Tic-tac, écoute ce qu'est cet abandon

Des sentiments lorsqu'ils ne sont que raison.

Tic-tac, écoute le vent qui fait des bonds

Sous ta peau emmêlant passion et saisons.

Tic-tac, écoute l'amour tout simplement,

Cet amour qui est en nous toujours présent.

 

Tic-tac, écoute ce battement en toi.

Aie le courage d'avoir en lui la foi.
 
 
 
 
 
 
 

Assis

 

Assis au soleil de tes yeux

Je lis ce temps qui s'arrête

Plongé dans notre océan,

J'attrape un instant

Ce sourire qui m'attire

Dans les ombres d'automne

Le vent est calme

Le vent est fou

Et il m'emporte

Et je pénètre

Dans ton regard

Et je pénètre

Dans ton être

Le ciel m'enlève

Dans ce petit rêve

D'autant de blancs

D'autant de bleus

Que le jour sait compter

Sur ton visage

Se lit l'amour

En quelques battements

De ciel


 
 
 
 
 
 
 

Le soleil dans le ciel

 

Un merveilleux battement

Un merveilleux instant

Le ciel est si bleu

Le jour est si blanc

La vie est de fraîcheur

L'instant est de bonheur

Un battement de cœur

Un battement de cil

Aucun mot

Aucun sens

Juste le jeu du vent

Juste le feu du temps

Un grain de folie

Un brin de rire

Le ciel chavire

Le ciel s’enivre

L'automne s'envole

Sans une parole

Peu importe la vie

Peu importe le jour

Le soleil est présent

Le temps d’un amour


 
 
 
 
 
 
Sur le ciel

 

Aller plus haut, aller plus loin

Jusqu'à ce que la lumière

Pénètre un grain de sable.

Être courageux à ne plus entendre

Que la vérité des sentiments

Celle cachée dans les nuages

Être sensible aux chants

De la montagne

Et à ses chemins

Aller...

Avec pour seule peur

Celle de se perdre

 

L'amour tient

À un battement de cœur

À un battement de cil


 
 
 
 
 
 
 

Une nouvelle nuit

 

Mes yeux se closent sur ce jour

Et se posent sur ce que serait l'amour.

Il y a tant de choses dont je rêvais,

Un fond de ciel, un bout de terre, et, après,

Cette pluie douce sur mon visage,

Et ce temps loin de tout orage.

Mes yeux se closent pour toujours

En oubliant les mots et les discours.

Il y a tant et tant de temps que je rêvais

Au faux, au vrai, je ne le sais, et, après,

Toutes ces promesses d'un autre rivage,

De ce bateau, de son équipage.

Mes yeux se closent sans retour

Sur ce chemin, ce petit tour,

Sur mes peurs, sur mes erreurs

Et tous ces mots, et tous ces heurts.

Il y a tant de choses dont je rêvais

Sur terre, la paix, le bonheur... et, après...


 
 
 
 
 
 
 

Un nouveau jour

 

Au moment où le soleil se couche

Lentement dans le noir du temps

Je ne conserve qu'une émotion

La sensation de la passion

Alors que les secondes disparaissent

Qu'elles s'écoulent vers le vide

Je retiens chacun des souffles

Qui se glissent sur mes joues

Je regarde le monde diminuer

Et s'en aller dans le passé

Je n'arrive à retenir que les mots

Qui se sont gravés au fond de mon cœur

Je n'arrive qu'à ressentir que ces mots

Sans savoir s'ils sont vrais ou faux

Ils sont là dans la montagne

S'inspirant des reflets du lac

Ils sont là dans les bleus du ciel

Et dans toutes les nuances des flots

Je les regarde et je les regarde

Chaque jour comme un jour nouveau


 
 
 
 
 
 
 

Une seule voix

 

As-tu entendu battre un cœur ?

L'as-tu entendu vraiment ?

C'est ce que tu crois

C'est ce que tu oublies

Il se tait, et se tait

Et tu ne le sais pas vraiment

Tu n'entends finalement

Qu'une seule voix

Celle du tien
 
 
 
 
 
 
 

Vieille amie

 

Le rêve est passé.

Sur mon corps, il est passé,

Jusqu'à totalement le briser.

Le rêve est passé,

Dans mon âme, il a détruit

Les vérités de la nuit.

Le rêve est passé.

Et mon cœur, qu'en dit-il ?

Rien que de l'inutile.

Le rêve n'a pas de mots.

Le rêve n'a rien de beau,

Ce n'est que la raison

De se taire un peu plus. Non !

Le jour a péri.

Et la nuit aussi.

Le rêve est passé

Depuis si longtemps

Que se cache le temps

Du vieil amour brisé.

Le rêve est passé,

Restons à côté

De la vie, de l'envie...

 

 

Qu'en dis-tu Lucie ?

Où est passé le rêve

Quand la vie s'achève ?

Où sont nos pensées ?


 
 
 
 
 
 
 

À Présent

 

Je regarde ce jour

Comme je regarde l'amour.

Il est ce vent léger.

Il est cette montagne.

Il est ce ciel pur.

Et je le regarde se lever

Pour tendrement me souvenir.

Et je regarde mes mots se coucher

Pour simplement le retenir.

  

Je te serre et t'embrasse

Comme je l'ai fait par le passé

Mais tu es en moi à présent.

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