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des lèvres...

tes lèvres au bout de  mon cœur

silence des mains
glissant sur tes seins
d'un brin de parfum
sur le grain de ta peau
le jour vibre enfin
j'embrasse ton corps
si fort
la lumière me pénètre
encore


 

 


le jour est nu
est-il venu ?
la brume recouvre l'indécence de l'instant
et chacun se resserre contre la chair de l'autre
jusqu'à croire être invisible des passants
dans le silence des corps
courent les délicatesses exquises
des caresses surprises
chut !
le jour est nu
il est là !

 


ma tête retient ta respiration
s'invite dans tes pulsations
s'inspire de ton excitation

et ma joue jouit
de la danse de ton nombril

le printemps succombe à l'automne

 



la lente impression
de la lumière à la fenêtre
déshabille ton corps
d'une lenteur affolante
ta peau délicate filtre
sous ta chemise
la transparence du temps

se devine chaque contour
de chaque seconde de désir
au renversement de chaque soupir

 



une petite goutte
pointe au bout de ton sein
éblouissante résonance
dessine une courbe lente
d'une chaleur folle
devine le désir en tous sens

je goute du regard la douceur
divine et abandonne à mes mains
la vision d'une mélodie câline 

 

 

 

 

 


étreinte
tes cheveux balaient
mon visage 
ta bouche dessine 
quelques touches divines
mon corps se tend
jusqu'à fondre à présent
tu es assise
tes cieux me surplombent
sous la lampe incandescente 
ils diffusent ta rage animale
le silence se prolonge
aphrodisiaque
jusqu'à ce que tes lèvres
m'emportent 
longtemps,
plus longtemps
la caresse roule
délicatement
un peu vers l'avant
du bout des lèvres
sans aucune trêve
le jour palpite
et s'ouvre lentement
le désir croît
à l'intérieur
puissamment
la fleur s’épanouit

 

 

 


le jour est vert
voluptueux
les bras autour
de ta taille
embrassent tes mouvements
ils sont une ceinture
fascinante de sensualité

l'amour se respire
sans même y penser
il est ce désir
esclave de l'instant


un dernier rayon de lune
la nuit doucement emporte
les premières caresses 
des rêves déjà te transportent
la peau frissonnante de désir 

tout doux bisou

 

 

 

 

 


de douceurs
ta peau se détend
ton regard se pose
telles des lèvres brûlantes
d'un désir inassouvi
l'instant d'inconscience
délivre ma chair
de cette violence troublante

ton amour me surexpose


le jour rougit
à l'idée même de l'eau
un souvenir 
dans ton sourire
et puis
le long de ton corps
une ombre dense

un bain de soleil
et mes yeux se promènent

 

 

 

 

 


oscillent sur l'eau deux nénuphars
blancs et légers
dansant dans les mouvements incessants 
de la mer 
au cœur de cette fleur sensible
se glisse
le temps présent puissant puisant
à sa source 
la sève chaude de l'instant haletant

la nuit semble appartenir à tous les vents
maintenant

 

 

 

 

 


caresse 
délicatement de haut en bas
tout doucement
plusieurs fois
avec une main
avec un doigt
avec les lèvres
volant au sommeil
des secondes d'éveil
est-ce le rêve
qui m'ensorcelle
lorsque je te vois
dans ta robe de nuit


un clic
comme un déclic
l'instant déjà la ceinture
et sur son corps
se découvrir
ouvre aux horizons changeants
elle
d'un soupir
attend du temps
le désir
lui
dans le présent
ne veut jouir
que de l'instant
ivre de l'étreinte
de ses yeux
s'ouvrant


la nuit est passive
docile et passive 
le désir est peut-être
ce volcan à naître
de passion d'émotion
d'exigence en latence
est-elle prête ou peut-être
est-elle vraie sans soumettre
l'innocence aux présences
impuissantes et vacantes
quand le vent se tait
s'oublie ce qu'elle était
se dessine sur son corps
les chemins d'une rencontre
de l'envie et de l'amour


seul
sur son cœur
il s'abreuve des chemins
se glissant entre ses seins
seul
sans desseins
il dessine du bout des lèvres
ce que la folie ne saurait
seule
imaginer dans la chaleur
il s'abreuve de ses sens
pour pénétrer la nuit
seule 

 

 

 

 

 


dans la rondeur de la nuit
le rodeur erre entre les ombres
il glisse sa main 
le long de celles fines
et à un rayon de lumière
qui s'offre à l'instant
il subtilise le parfum
même du désir

le silence enrobe de volupté
chaque seconde dérobée 


folie
douce folie
du bout des doigts
le long de toi
le long de l’ombre
de tes bras
le long des courbes
de ton souffle
jusqu’à exploser
de désir 

 

 

 

 

 

 


chaque parcelle 
adorée
chaque parcelle
d'un baiser
allumée comme un feu dans le noir
comme un jeu dans ce soir d'automne
du bout des lèvres
parcourir
du bout des lèvres
assouvir
cette soif de peau dans les ombres
comme un saut dans un amour sombre
rêver sans fin
les caresses
rêver sans fin
la justesse
glissant du bout des doigts chaque phrase
de la moindre seconde d'extase
à pleine bouche
s'entrouvrir
à pleine bouche
et s'ouvrir
à la douce folie d'un unique désir

 

 

 

 

 

 

 


brume douce
pluie froide et torride
un brin de noir
un feu de rouge
s’évade l'instant
dans le bleu d'un regard
s’évadent les mains
en chemin

le jour sourit
l'automne est grand 


le bleu glisse
glisse dans ma main
le long de ses yeux bleus
glisse ma main
se glisse un instant
voluptueux
glisse le soyeux
l'instant d'un jeu
celui d'un je
glisse le bleu
se glisse le feu
vibre l'instant
joyeux glissement


shorty short
à l'aube de la nuit
le temps s'allonge
et se languit
fiévreusement
dans les entrelacs
des derniers instants

s'ouvre la porte

 

 

 

 

 

 


une goutte de miel
un parfum myrtille
le matin s'habille
nous déshabille
caresses sucrées
à l'aube délurée
le jour peut pointer
pénètre un rayon de soleil

 

 

 

 

 

 


tu fermes les yeux
tes lèvres se détendent
je prends cette offrande
du bout de mes lèvres
ton corps se convulse
tes bras me contiennent
au bord du mystère
de la naissance
de notre monde 

 

 

 

 

 

 


brûle ce feu
sous ce sourire doux
hors de tout contrôle
dans la danse lente
se démembre l'antre
joue contre joue
se joue le désir fou
qui pénètre la lumière
dans ses zones d'ombres
les corps se tendent
jusqu'au relâchement total
les corps s'épousent
c'est merveilleux 

 

 

 

 

 

 


ce soir 
la montagne est vert d'or
mon ombre s'étend
infiniment dans le pré
sous un ciel gris
rosissant

un instant je pense
à ta présence
le chemin s'en allant
me tenant pas la main

nous retrouverons-nous
demain ?

 

 

 

 

 

 


rire
et sourire
le désir
cherche le plaisir
d’un doigté
léger 

 

 

 

 

 

 


chair contre chair
à la lumière des regards
s'ajoute le parfum de la terre 
et du ciel réunis 
la douceur pénètre 
par tous les pores de la peau
et pénètre encore
jusqu'à se rêver plus fort 
du bout des seins 
au cœur de dieu
est le plaisir si doux
d'une nuit sans fin
corps à corps 
  


L

si belle
dans son manteau de pluie
dans son habit de nuit
lorsqu’une goutte de parfum
envoute l’espace
l’espace d’un instant
celui d’un geste lent
où le temps totalement nu
se résout au silence
si belle
que s’oublie maintenant

 

 

 

 

 


Ͳ 

mille et une nuits
mille et un rêves
sans aucune trêve
le temps impatient
déshabille nos âmes
déshabille longtemps
ce que conte la pluie 
ce que disent les gens
dans tes bras et tes rêves
que chaque jour achève

 

 

 

 

 

 


Y à y

de près
de loin
peau contre peau
mot à mot
se lit l’infini
l’infiniment grand
l’infiniment petit
les bras ouverts
face à l’espace
d’un regard
à un sourire

et dans le tas
il n’est que tôt
tant de zéros
pour un seul un

de loin
j’existais presque 

 

 

 

 

 

 


j’ai perdu l’esprit

je ne sais où
dans un bout de ciel
seul
sans ailes

pourtant je croyais
que ce mirage dans l’espace
était un point lumineux
comme une étoile
unique

ce n’était qu’une virgule
au cœur d’un chemin
dans son esprit

 

 

 

 

 

 


Ͱ

il faut être
deux
pour se donner la main
pour créer demain
et rêver le chemin
dans les jours incertains
pour des jours heureux
il faut être deux

je retiens mon souffle
donne-moi la main


Ϻ 

la nuit
le froid s'étend
en un lent voyage blanc
mes doigts parcourent
les falaises de tes rêves
mes doigts se croient
pouvoir cheminer en toi

la nuit
voyage du temps
s'écrivent les lettres
rudes

sur ton cœur au bout de mes lèvres

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d’un simple battement

du bout des lèvres

au bout du cœur

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