Scène 10 : le loup, la chèvre et le chevreau
- bulledesterres
- 14 janv. 2018
- 2 min de lecture
(Une chèvre, un loup, une voix de chevreau, un chien)
Le loup revient poursuivi par le chien. Il va se cacher dans le coin droit de la scène. Le chien arrive.
Le chien - Où il est l’affreux ? (Au public) Quelqu’un l’a vu ? Que je lui refasse le portrait.
(Il cherche) Où qu’il est le kiki ? Il est où ? (Il cherche) Bon tant pis, ce sera pour une autre fois.
Le chien repart. Une chèvre arrive.
La chèvre - Mê ! Je pars au marché. Attention à ta vie ! Mais n’ouvre la porte que si l’on
te dit : “foin du loup et de sa race”. Au revoir, mon biquet.
Le biquet - Mê ! Au revoir, maman.
La chèvre part. Le loup sort de son coin en se frottant les mains.
Le loup - Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Belle affaire ! Toquons.
Toc, toc, toc….
Le biquet - Mê ! Qui est là ?
Le loup - C’est moi, ta maman. Foin du loup et de sa race !
Le biquet - Mê ! C’est bizarre, ce n’est pas la voix de maman. Montrez-moi d’abord
patte blanche.
Le loup - Patte blanche ? Mais j’ai dit la phrase pour ouvrir la porte : foin du loup et de
sa race !
Le biquet - Mê ! Non, cela ne suffit pas ! Montrez-moi patte blanche.
Le loup - Bougre d’animal ! (Il crie) Non mais tu vas m’ouvrir ! Je suis ta mère !
Le biquet - Mê ! Maman, tire la bobinette et la chevillette cherra !
Le loup - Ah tout de même !
Le loup tire et prend la chevillette sur la bobine !
Le loup - Non pas sur la tête… Ma ruse n’a même pas marché, je hais ce biquet.
Le loup part.
De La F. - Deux sûretés valent mieux qu’une.
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