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PROJETS

Aux frontières des rêves
Se situe le mur qui s’achève
Dans la simplicité des pensées
Sauras-tu compter l’éternité ?
Se situe le mur qui s’achève
Dans la simplicité des pensées
Sauras-tu compter l’éternité ?

Après le saut dans le vide,
Les yeux captifs de la nuit
Se ferment lentement
Attendant le sens du temps.
Les yeux captifs de la nuit
Se ferment lentement
Attendant le sens du temps.

Sur les bords de la rivière,
Les parfums d’amours passagères
Se noient dans les mots légers
Et quelques regards égarés.
Les parfums d’amours passagères
Se noient dans les mots légers
Et quelques regards égarés.

Dieu est assis sur cette pierre,
Le regard limpide et fier.
Je ne sais ses vérités :
Le courant les a emportées.
Le regard limpide et fier.
Je ne sais ses vérités :
Le courant les a emportées.

Un vieux feu, quelques pierres noircies,
Des battements de cœurs et de temps aussi,
Chaque seconde n’est plus que leurres.
L’éternité se pare de peurs.
Des battements de cœurs et de temps aussi,
Chaque seconde n’est plus que leurres.
L’éternité se pare de peurs.

Goutte à goutte, le temps se répand
Aux couleurs de nos sangs.
Se mêlent indifféremment
Les univers de nos sentiments.
Aux couleurs de nos sangs.
Se mêlent indifféremment
Les univers de nos sentiments.

Il n’y a pas de bible
De nos émotions.
Ces sensations
Ne sont qu’indicibles.
De nos émotions.
Ces sensations
Ne sont qu’indicibles.

Chaque humeur se meurt
Si tu crois tes peurs.
Oublie la raison :
Offre ta passion.
Si tu crois tes peurs.
Oublie la raison :
Offre ta passion.

Aujourd’hui se crée du passé.
Tu le sais.
Que pourrais-je connaître
De plus de nos être ?
Tu le sais.
Que pourrais-je connaître
De plus de nos être ?

Les mots sont des dessins.
Ils tracent ce que nos pas
Ne disent pas.
Ouvre les yeux dès demain.
Ils tracent ce que nos pas
Ne disent pas.
Ouvre les yeux dès demain.

Nul besoin de savoir,
Il suffit d’être
Cet être sans devoir
Se cacher ou disparaître.
Il suffit d’être
Cet être sans devoir
Se cacher ou disparaître.

La sagesse n’a pas d’amour.
La folie est-elle toujours
Ce grain qui s’évapore
Lorsqu’on rentre au port ?
La folie est-elle toujours
Ce grain qui s’évapore
Lorsqu’on rentre au port ?

Je lis dans le lys la sagesse
Et dans son parfum l’allégresse
Puis sur tes lèvres le feu
Et le piment de tes jeux.
Et dans son parfum l’allégresse
Puis sur tes lèvres le feu
Et le piment de tes jeux.

Une nuit de douce chaleur
L’huile est fraîche et de candeur
Et le rêve attrape sa place
Le long des griffes et de leurs traces.
L’huile est fraîche et de candeur
Et le rêve attrape sa place
Le long des griffes et de leurs traces.

Divin est le vin de ton corps !
De douceur, de chaleur, de moiteur…
J’en ressens la brûlure encore
À chaque battement de cœur.
De douceur, de chaleur, de moiteur…
J’en ressens la brûlure encore
À chaque battement de cœur.

C’est ici, c’est ainsi et le temps défile.
Sans prendre le temps de le vivre,
Je perds du regard son regard.
Qu’est-ce qui est le pire pour survivre ?
Sans prendre le temps de le vivre,
Je perds du regard son regard.
Qu’est-ce qui est le pire pour survivre ?

Au cœur de la flamme, le bleu
De ce regard de femme, heureux,
Je puisse la lumière, différente,
D’une seconde à l’autre, insouciante.
De ce regard de femme, heureux,
Je puisse la lumière, différente,
D’une seconde à l’autre, insouciante.

« Quoi faire ? » sonne encore dans ma tête...
Une musique d’hier qui m’entête
Comme une envie de l’eau et du beau.
Je ne voudrais pas que cela sonne faux.
Une musique d’hier qui m’entête
Comme une envie de l’eau et du beau.
Je ne voudrais pas que cela sonne faux.

Demain viendra, demain sera
Dans nos mains - peut-être pas ? -
Sous nos pas, sur le chemin…
Dans nos cœurs - peut-être sans fin ? -
Dans nos mains - peut-être pas ? -
Sous nos pas, sur le chemin…
Dans nos cœurs - peut-être sans fin ? -

Au-dessus de la petite chapelle,
Le belvédère surplombe la falaise
Et le lac de Lamartine
Lisse de bleus divers.
Le belvédère surplombe la falaise
Et le lac de Lamartine
Lisse de bleus divers.

Je prends l’amour en chemin.
Je prie l’amour des deux mains.
J’entends l’amour en grimpant
Et m’élève le long de ses flancs.
Je prie l’amour des deux mains.
J’entends l’amour en grimpant
Et m’élève le long de ses flancs.

Les mains dans la glaise, dans l’éclat du feu,
Je ris et m’apaise entreprenant ce jeu.
Mes mains se souviennent de la légèreté
De ses formes, je peux les esquisser.
Je ris et m’apaise entreprenant ce jeu.
Mes mains se souviennent de la légèreté
De ses formes, je peux les esquisser.

Quand le jour s’en va, que rien ne le retient,
Quand notre corps oublie chacun de ces riens,
Quand l’amour n’est plus qu’un lointain début,
Repenseras-tu à ce qui nous a retenus ?
Quand notre corps oublie chacun de ces riens,
Quand l’amour n’est plus qu’un lointain début,
Repenseras-tu à ce qui nous a retenus ?

Dans les vibrations du matin,
Disparaît la danse des mains
Comme si s’effaçait
Ce que l’on croyait.
Disparaît la danse des mains
Comme si s’effaçait
Ce que l’on croyait.

La mort n’est qu’un autre chemin,
Celui qui conduit l’oubli.
Déjà se noie demain
Dans tes yeux ce matin.
Celui qui conduit l’oubli.
Déjà se noie demain
Dans tes yeux ce matin.
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