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Désir en désordre

Enchevêtrement des sens

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Désir en désordre

Enchevêtrement des sens

Cheveux de feu

Dansant dans le ciel

Dansant et tombant

En caresses divines

Sur ma peau de poussière

 

 

 

 

 

 

Zip

Décolleté d’enfer

Plongeant jusque sous terre

La douceur est ce mystère

Cette perle passagère

Que goûte ma langue adultère

 

 

 

 

 

 

Toi dans l’embrasure de la porte

Tu élances ta nudité

Dans les ombres matinales

La lumière dessine

Tant et tant de silhouettes

Qui s’approprient mon regard

Assise sur mes lèvres

Tu attends que le désir

Rencontre le plaisir

Embrassée par ces mots

Silencieux

 

 

 

 

 

C’est un rêve en cercles multiples

Où se murmurent les mots

De désir infini

Jusqu’à tendre nos corps

Tout au bord de ce lit

 

 

 

 

 

Chemin sous les draps

La lumière à tout petits pas

Attire mes doigts

Vers les profondeurs

Du ciel et de la mer

 

 

Un chemin de piano

Parmi des notes d’eau

Le battement du vent

Et le chant du temps
Une ombre passe
Celle d’un désir fugace

 

 

 

 

 

Chute

De reins

Jusqu’au bout de tes seins

S’accrochent mes rêves

 

 

 

 

 

Entre les bras d’Apollinaire

S’esquisse à pas de Lou

Les dessins de sa lumière
Étincelles de ciel

Et étoiles de mer

 

 

 

 

Sur le bleu turquoise de la mer

Surfe mon regard de sel

De vague en lame

Le long de la danse de ses anches

Je perds l’équilibre

 

 

 

 

 

 

 

Voyager

D’un bout à l’autre

Du ciel

Voyager telle une hirondelle

À tire-d’aile

Voyager

Autour de cet astre

De lumière

Qu’est son nombril

 

 

Le dos contre le radiateur

Les seins à la lumière

Un sourire au bord des yeux

La chaleur emplit l’espace

L’espace d’un jeu de feu

 

 

 

 

 

 

Blanche

Blanche et pâle

Sur le drap fin de matin

Les courbes attrapées par les ombres

Irradient tant de chemins

À découvrir du bout des sens

 

 

 

 

 

 

Un jardin d’hiver

Une robe à fleurs

Une pluie de novembre

Dans le silence de la chambre

Et le simple désir

D’une mélodie de la vie

 

 

Serre-moi

Serre-moi fort

Jusqu’à pénétrer mon corps

Mon cœur, mon âme

Et plus encore

Serre-moi fort

 

 

 

 

 

Le matin ne saurait finir

Rien ne peut le retenir

La lumière embrase mes joues

Et lentement me tatoue de douceur

 

 

 

 

 

 

Ce n’est qu’un nuage

Blanc et frais

Qui repose dans ma tête

Sous la lumière suspecte

De deux lampes de chevet

 

 

Prends ma main

Au petit matin

L’horizon entre

À la fenêtre

Ouvre les yeux

Sur le chemin

Qui nous appelle

 

 

 

 

 

Dans le flot blanc

Danse les corps

Une  danse lente sans cadence

Juste celle de l’insouciance

D’un matin qui s’éveille

 

 

 

 

 

Le long du doux bruit de l’eau

Se faufile un doigt un peu froid

Un petit peu de toi

Qui redescend au fond de moi

 

 

Attendre

Sans comprendre

Que l’instant à prendre

L’est maintenant

Et pourtant

J’attends

 

 

 

 

 

Dans l’imperfection des lueurs

Qui se couchent sur ta bouche

Se rêvent les embruns sucrés

Des douces soirées d’automne

 

 

 

 

 

 

Ces quelques notes

Avant la mort du temps

Nous offrent la vie

Que nous n’attendions pas

Le soleil se lève déjà

 

Cristal de roche

Arc-en-ciel du matin

Le souffle un peu court

Court sous ma main

La délicatesse d’un sein

 

 

 

 

 

Ta poitrine se soulève

Tourne la lumière

Le ciel se réverbère

Dans les saveurs passagères

Embrassant les parfums

Des instants naissants

Ta poitrine se soulève

 

 

 

 

Vierge

Dans le silence du matin

Une perle de rosée

Au coin de l’œil

Et un soupçon d’intimité

Au bord des lèvres

Le ciel dessine une bulle

Qui s’irise au levant

 

 

Proposition de peinture

Aquarelle sur la peau

Goutte à goutte les couleurs

Éveillent les sens

De l’apesanteur

 

 

 

 

 

 

Avant tout chose

La couleur

Une pensée pure

Simple et jaillissante

À extraire du noir et blanc

De nos jours

 

 

 

 

 

 

Juste l’eau douce

Qui coule de ta bouche

Et inonde mon désir

De pensées vertigineuses

 

 

Le blanc de la neige

Rutile sur ta peau

Brûle mon regard

Désireux de tes hasards

 

 

 

 

 

 

Transparence et perspective

L’innocence s’imprime

En tant de nuances de chair

Au bout de mes mains

 

 

 

 

 

 

Désirs enchevêtrés

Parmi les fils du présent

Se nouant, se dénouant

En d’étincelants instants de temps

M’emportent prisonnier

 

 

Sur le bouton de la porte

Mon regard se porte

Comment s’ouvrira le jour

Au bout de mes doigts ?

 

 

 

 

 

 

Ton ombre nue

Franchit le pas

Pour attraper mes désirs

À bras le corps

 

 

 

 

 

 

Se glisse ta main

Sans bruit

Se glisse ta bouche

Sans fond

Pour avaler mon désir

 

 

J’aime lire ta peau

Sous la peau de satin

Deviner chaque zone

Dans chaque souffle

Jusqu’à l’épuisement

Des instants

 

 

 

 

 

Tour à tour

Rayonnent les aurores

D’une ombre à une autre

D’un regard à un désir

Jusqu’à mordre ses lèvres

Jusqu’ à tordre ses envies

 

 

 

 

 

Au centre

Le défi du temps

Le désir

Totalement

 

 

Courbe à près courbe

Sautillent les cœurs

Captant du bonheur

Les petits désirs

Passagers

 

 

 

 

 

À l’intérieur de ton coude

À l’intérieur de ton bras

Se cachent quelques saveurs

Que tu ne connaissais pas

 

 

 

 

 

 

Tu dis

D’un sourire

Tant de mots

Du désir

 

 

Sur les collines

S’illuminent de taches de lumière

Cette danse à travers les rideaux

Quand le jour quitte la nuit

 

 

 

 

 

 

Rouge satin

Au bout de mes doigts

Le bout de tes seins

S’enroule sans fin

De désirs divins

 

 

 

 

 

Ivresse parfaite

Du désir et du manque

Entre mes yeux

S’enchevêtrent tes cheveux

 

 

J’aimerais tant savoir

Ce que conte cette goutte

Glissant sur ta peau

Tel un parfum sauvage

 

 

 

 

 

Au bout de mon nez

Au bout de ma langue

La douceur suave

De cette fleur rouge

 

 

 

 

 

Je rêve tes vagues

Ondulantes dans la soie

Des désirs inattendus

Attendant chaque souffle

 

 

Je lis au bord de tes lèvres

Ce désir humide

De tous tes chemins

L’été arrive

 

 

 

 

 

Herbes folles

Herbes douces

Au-dessus du trône

De tous les désirs

La danse des sens

 

 

 

 

 

 

Il pleut

Le désir frappe

À la porte

Nue comme la nuit

 

 

Début d’une seconde

Où le désir s’épanouit

De la naissance

De chaque ombre

 

 

 

 

 

La merveille des mains

Dans le silence lointain

L’envie d’un souvenir

Au creux d’une respiration

 

 

 

 

 

Le soir attend

Simplement attend

Prudemment attend

L’existence du désir

 

 

Se fondent les secondes

Dans l’illusion féconde

Des pensées suspendues

Au désir de fondre

 

 

 

 

 

Fil après fil

S’envolent les désirs

Autour de nos corps

Brûlant d’attente

 

 

 

 

Couleurs

On se désire

On s’oublie

Et on recommence

Encore

 

 

Au-dessus le ciel

Au-dessous la vie

Et au cœur

La fragilité d’un désir

 

 

 

 

 

 

S’encrent les mots

Des couleurs de l’envie

À fleur de peau

 

 

 

 

 

 

Nonchalance des sens

Dans la simple attirance

D’un désir et d’un autre

 

 

Nu désir

Parmi les silence blancs

La chaleur descend

Et remonte de nos profondeurs

 

 

 

 

 

 

Flocon de pomme

Comme un soupçon d’automne

Désir sinueux

Jusqu’au fond des yeux

 

 

 

 

 

Buvons à la joie

Buvons aux désirs

Dans ce calice de chair

Aux contours infinis

 

 

Merveilleux désirs

Parfumés de rêves

Parfumés du temps

À la limite de nos émotions

 

 

 

 

 

Sans pensée

Sans souffle

Autre que le désir

De naître

Dans ton désir

 

 

 

 

 

Sous le grand arbre du plafond

Courent quelques rêves

Liant le passé

À chaque désir présent

 

 

La ligne fine du désir

Dans la lumière du matin

Palpite dans mes yeux

Tel un miroir audacieux

 

 

 

 

 

 

Désir d’une nudité

Simple et affolante

Au cœur des aurores

De nos propres corps

 

 

 

 

 

 

Lumière rasante

À fleur de peau

Désir pénombre

Aux saveurs salées

 

 

Dans les lignes de ma main

L’envie des courbes de tes seins

Tant de chemins

Aux douces chaleurs

 

 

 

 

 

Vivre ta nudité

Comme autant de possibilités

De vivre mes désirs dans les tiens

 

 

 

 

 

Voyage au cœur de l’envie

Des rêves un à un conquis

Parmi les délicatesses

De chaque instant inassouvi

 

 

Caractère éruptif

D’un regard de feu

À celui du jeu

De nos séismes

 

 

 

 

 

Un point rouge

Sur un bout de coton

Le sang s’écoule

En un désir flou

 

 

 

 

 

D’un simple mouvement

D’un doigt

Au plus profond de toi

Pour recueillir

L’indicible désir

 

 

Petites cuillères rebondies

Aux courbes froides de la nuit

Du bout de la langue je poursuis

Cette faim de désirs

 

 

 

 

 

Rouge sang

Un petit mot blanc

Parcourt ton échine

D’un désir troublant

 

 

 

 

 

Ma main remonte le désir

Des courbes de tes cuisses

À celles de tes seins

Jusqu’à l’ultime beauté

 

 

Serré contre la cage

À relier les deux bouts

J’écarte les bras

Pour pénétrer cette voie

 

 

 

 

 

 

Une bougie

Plantée au corps du lit

Consomme mon désir

Du bout des lèvres pourpres

 

 

 

 

 

 

Calligraphie

Chavirante d’un regard

Le long des lignes du désir

À en déborder du lit

 

 

Noyade surréaliste

Dans les traits au plafond

À s’accrocher aux murs

Vertigineux de l’instant

 

 

 

 

 

 

Collection de timbres

Couleurs automne

Couleurs printemps

Alors que résonnent les désirs

 

 

 

 

 

Courbes lascives

Illuminées d’ombres dansantes

Le temps s’inspire

À plein désirs

 

Les yeux dans un sourire

À capter l’instant à venir

Tel un désir tendre

De jouissance

 

 

 

 

Les bras en croix

La nudité est offerte

Dans la lumière parfaite

Des battements de cœurs

 

 

 

 

 

Enroulés dans le rideau

Aucune prise possible

Juste le mariage des corps

Sevrés de désirs

 

 

Paradoxe du temps

Inavouable présent

Et omniprésence des sens

Se dissolvant en nous

 

 

 

 

 

 

Il faudrait des mots nouveaux

Pour plonger au fin fond de nos sens

Et en capturer l’essence vitale

Ouvrons nos désirs

 

 

 

 

 

 

Énigmes d’un corps

Et de ses transparences

Dépliant l’enfance

De nos propres sentiments

 

 

Suspect de créer

Des simples émotions

Par le course des doigts

Sur nos désirs passionnés

 

 

 

 

 

Effet de la lecture

De nos regards cachés

Pour sublimer l’idéal

De quelques baisers confus

 

 

 

 

 

 

Orientation indicible

Du désordre perceptible

Au bout des petites lumières

Explosant à fleur de chair

 

 

Oublier de penser

Jusqu’à oublier l’être

Imperceptible de nos désirs

 

 

 

 

 

Poésie d’un corps

Offert au désir

Des secondes tremblantes

De l’instant présent

 

 

 

 

Petite chatte brûlante

Sur le faîte du lit

Ouverte au désir simple

D’un regard délicat

 

 

Absinthe bleue

Se distille la chaleur

Dans toutes les profondeurs

De nos désirs inavoués

 

 

 

 

 

 

Rouge pull

Envol des bras

À travers les mailles

Des jours lumineux

 

 

 

 

 

Logique absolue

Aux confins de la chambre

La noirceur des dessous

Réclame l’ardeur des mouvements

 

 

La rondeur d’un sein

Le galbe de la cuisse

Et du bout de la langueur

La chaleur du désir

 

 

 

 

Être soi

Du bout des doigts

À l’intérieur du cœur

Jusqu’à s’offrir de désir

 

 

 

 

Jongler sur les saveurs

De chaque parcelle de peau

Pour pénétrer à l’intérieur

De nos propres mots

 

 

Touche après touche

Le pinceau du désir

Pointe sur la peau

Les couleurs à venir

 

 

 

 

 

 

D’un simple coup de langue

Sur la pointe des pieds

Le désir de tendre

Les états du désir

 

 

 

 

 

Une caresse de la rivière

Les corps en bataille

Dans les chants d’une guerre

Des envies passagères

 

 

Point de vue

Plongeant montant

Depuis le nu

Jusqu’au tremblant

 

 

 

 

 

 

Nulle honte

Rien que le désir

De s’assouvir

À pleine gorge

 

 

 

 

 

À corps décousus

Déchirement des instants

À coup de langue

Au centre béant

 

 

 

Reprendre reprendre

À changer la saison

À l’horizon infini

D’une folle succion

 

 

 

 

 

 

 

La bouche ouverte

En cœur offerte

À se remplir

D’un désir chaud

 

 

 

 

Doigt après doigt

Se dessinent les chemins

À l’intérieur de ton corps

Jusqu’à la bascule du vertige

 

 

Le corps contre le mur

À attendre la pluie

Qui se glisse entre les lèvres

Comme la nuit

 

 

 

 

 

 

Altérer la patience

Jusqu’à nourrir de présence

Libres comme l’air et la mer

Réunis en un seul point

 

 

 

 

 

La lune rebondie

Recherche la nuit

Et le jour d’un mouvement

Alternatif et lent

 

 

Se verse une larme

Le long de nos armes

À briser l’acier

Qui pénètre nos âmes

 

 

 

 

 

S’écoute la source

D’un désir profond

Qui d’un simple baiser

Se brise et puis fond

 

 

 

 

 

Assis sur le ciel

Comme sur un nuage

Je ressens ma pluie

S’évaporer dans ton corps

 

 

Chemise légère

De l’aventure

De dérégler ses désirs

Jusqu’à les assouvir

En s’abandonnant

 

 

 

 

 

 

Oublier ses frontières

Aux limites des désirs

Tus et enfouis

Et se dépasser

 

 

 

 

 

À la fin du temps

La fraîcheur pénètre

Pour devenir le plus chaud

Présent

 

 

 

 

Tourbillon diabolique

Le long de la tige sans épines

S’érige la chaleur

À la pointe de la langue

 

 

 

 

 

 

 

Se satisfaire du simple désir

De se satisfaire de nos désirs

Adverses

 

 

 

 

 

 

 

Traverser immobile

Chaque porte

D’un simple claquement

De langue

 

 

Inspirer profondément

Les désirs naissants

Et trahir les siens

Pour les sanctifier

 

 

 

 

 

 

Inconséquence du désir

Peau à peau

Recherche infinie

D’un point parfait

 

 

 

 

 

Bouche à bouche léger

Les lèvres entrouvertes

À caresser le désir

D’une douce succion

 

 

Au creux du coude

Une lente pression

Pour suivre les lignes

Des désirs diffus

 

 

 

 

 

 

Strip-tease des sens

La peau s’irise

Sous les touches tactiles

De nos peaux entremêlées

 

 

 

 

 

Mon doigt dans la paume de ta main

Retrace les courbes

De tes désirs sans fin

 

 

Ingénue

Tu captes la sève

De l’instant naissant

Au bout de ta langue

 

 

 

 

 

Le long de la dentelle

Se découvrent les traces

De quelques désirs découpés

Dans les parfums de ta peau

 

 

 

 

 

Chemise légère

Aux transparences fluides

La découverte sensible

De sa propre découverte

 

 

Saison d’été

Etonnés de nudité

Se glace la candeur

Des caresses profondes

 

 

 

 

 

 

Bleu chemin

Pivotent les désirs

Entre les sourires

De nos envies

 

 

 

 

 

Respirer de l’autre

Le moindre soupçon

De désir

À s’enivrer

 

 

D’une goutte de parfum

Cheminant sur ta peau

La découverte en silence

D’espaces de désir

 

 

 

 

 

 

Éruption volcanique

De bleu et de feu

Mille facettes de désirs

Subversifs

 

 

 

 

Cheveux entremêlés

Parmi les désordres du matin

Les restes des désirs de la nuit

Se consument sur nos corps

 

 

Au bout de l’oreille

D’un baiser frugal

Se transmet l’onde lente

D’une envie profonde

 

 

 

 

 

Du saut du lit

Entre les draps

Remonte le long des cuisse

Le désir en attente

 

 

 

 

 

Douche à bouche

Quand les flots enchaînent

Les chaudes moiteurs

En tourbillons divins

 

 

À la recherche d’un point

Comme de tant d’autres

Le souffle court

Jusqu’à la virgule

 

 

 

 

 

Dernière douche

Avant le transport

Mon corps se parfume

De tes effluves naturelles

 

 

 

 

 

 

Attendre du ciel bleu

La profondeur vacillante

Pour que pénètre

Sa bouche suave

 

 

Nue sous le pull gris

Nue à déchirer la nuit

D’une seul caresse

À la renverse

 

 

 

 

 

Noir dans l’ombre

D’une pluie douce

Pianotant sur la peau

Ses notes de désirs

 

 

 

 

Une larme

Le long de la joue

Le long du cou

À brûler nos âmes

 

 

Un papillon

Au bord des lèvres

Pour accueillir sans trêve

L’envol du désir

 

 

 

 

Enlacés

Par les lacets des désirs

À ne plus savoir comment

S’entremêler

 

 

 

 

 

Rouge baiser

Aux sommets enneigés

Que les mots se figent

Avalés de douceur

 

 

Flottant dans les airs

D’une matinée légère

À attendre le feu

Brûlant à l’intérieur

 

 

 

 

 

 

Aveugle

À tâtons découvrir

Le moindre plaisir

Sous chaque parcelle de désir

 

 

 

 

Désir en désordre

Entre brûlure et luxure

S’enchevêtre nos corps

En un unique être

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au loin nos bras

Au loin nos corps

Et à l’intérieur

Le feu

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