Tu n'as rien dit ce soir.
Alors j'attends dans le noir
Sur cette lueur d'espoir :
Tu es là ! (Tu souris.)
Je ne sais que ce soir
Se déroule dans le noir
La mise à mort de l'espoir ;
Je suis loin... (Tu pleures...)
Dans mon lit, enveloppée de blancs sentiments,
Je tourne tout le temps ce qui était grand.
Je ne l'atteins jamais vraiment,
Me retournant, me retournant…
Dans les désirs charnels,
Je recherchais le temps,
Celui de s'aimer vraiment,
Celui de s'aimer autrement
Pour se voir sans se cacher !
Cette nuit n'existe pas vraiment.
Je la vois s'inventant,
Dansant le beau, créant le fou.
Mon esprit s'enivre de tes mains.
Je ne fuis pas, pas vraiment. Je voudrais que demain soit hier
Pour laisser mon cœur d'enfant
Etre ce qu'il est vraiment. Donne-moi, donne-moi le courage
D'être là, d'être là vraiment.
La lumière est éteinte.
Je n'entends que les cris
De mes larmes sur mes joues.
Le jour se relèvera-t-il ?
Les mots pèsent sur mon cœur.
Ceux dits. Ceux oubliés.
Et ceux que je n'entendrai plus.
Pourtant cette voix reste en moi...
La terre tourne tant de fois.
Mes yeux totalement clos
Voudraient retenir quelques images...
Et les perdre !
En moi,
La lumière est éteinte.