
Conte de fée
Le premier chemin
Amour, naît le premier chemin
Ainsi juste au creux de nos mains
Au fond de nos yeux
Le bois ne nous semble pas noir
Tu sais ce que l'on peut vouloir
Ce n'est qu'un rayon de lumière
Au fond de nos yeux
Amour, vois ce premier chemin
Et puis ce que sera demain
Tu sais tout ce que l'on peut voir
Ici lorsque tu crois l'espoir
Et moi je lis cette lueur fière
Au bord de tes yeux
Une et un
Une et un, serait-ce deux ?
Une sourit, un aussi
Un caresse, une paresse
Une prend et une donne
Un s'éprend et un s'étonne
Une se pose en un et ose
Un s'amuse d'une, sa muse
Une s'offre et un l'enlace
Un s'embrase et une l'embrasse
Est-ce trop ? Est-ce assez ?
Une et un ne sont qu'un
Mon amour
Mon amour a deux soleils
Bleus comme des papillons
Volant, dansant au réveil
Du jour à mon horizon
Mon amour court les chemins
Verts comme les bonnes chansons
Partant, riant dans nos mains
Du temps à mon horizon
Mon amour joue dans le ciel
Blanc comme tous les flocons
Tombant dans notre sommeil
La nuit quand nous nous rêvons
Mon amour part au hasard
Noir tel le bois d'ébène
Voguant, coulant sans regard
Au fil du flot de nos veines
Et moi je l'attends assis
Vieux comme tous ces grands arbres
Et doucement je souris
Au temps qui reste de marbre
Mystère
Il y avait des amants
Cachés sous les arbres blancs
Il y avait un amour
Dans la lumière du jour
Il y avait deux soleils
Et un sourire au réveil
Il y avait le beau temps
Tel un automne au printemps
Il y avait un chemin
Qu'ils parcourraient à deux mains
Il y avait chaque doigt
Pour inventer d'autres choix
Il y avait le frisson
Comme une unique chanson
Il y avait la douceur
De leurs battements de cœur
Il y avait cette étoile
Qu'aucun orage ne voile
Il y avait de la nuit
Ce fol instant qui s'enfuit
Il y avait de la mer
La fureur et les enfers
Il y avait de la pluie
Sans que le temps ne s'ennuie
Il y avait des amants
Sans le moindre faux-semblant
Il y avait tant et tant
Qu'ils sont restés dans le vent
En semant leurs sentiments
Il y avait des amants
Il y avait ce mystère
Entremêlant ciel et terre
Il pleut
Il pleut, il pleut
Encore un peu
Il pleut, il pleut
C'est merveilleux
Le ciel est gris
Et amoureux
Il pleut, il pleut
Toujours autant
Il pleut, il pleut
Fort comme avant
Le ciel épris
Est nuageux
Il pleut, il pleut
Toujours plus fort
Il pleut, il pleut
Je t'aime encore
Le ciel est blanc
Et orageux
Il pleut, il pleut
Je t'aime tant
Il pleut, il pleut
Comme un présent
Le ciel enfant
Est tortueux
Il pleut, il pleut
Toujours un peu
Il pleut, il pleut
Soyons heureux
Chanson d'amour
À l'amour, mon amour
À tous nos premiers jours
De cette vie si belle
Sous le ciel qui appelle
Les caresses, toujours.
À l'amour, mon amour
Attrapons d'un seul tour
Le meilleur, la finesse
D'un regard, la tendresse
De l'avenir, toujours
À l'amour, mon amour
Restons ensemble, sourd
Aux nuages d'orage,
Délivrons le message
De ce bonheur, toujours
À l'amour, mon amour
Après le dernier jour
Lorsque le ciel s'efface
Que l'on oublie les traces
Reste l'amour, toujours
Cet amour, mon amour
Le temps
Ainsi vit le temps
Il était un jour
Juste un jour d'amour
Entre ciel et terre
Comme un grand mystère
De pluie et d'éclairs
Même par temps clair
Elle était la lune
Il était la dune
Elle était la mer
Lui, bateau de fer
Elle était lumière
Il était poussière
Elle a pris le jour
Rien qu'un jour d'amour
Il a pris la nuit
Elle s'est enfuie
Ainsi vit le temps
Si près, si présent
Si loin, si absent
De l'autre côté
Derrière la fenêtre le bois en silence
Ecoute nos êtres
Et ce que l'on peut être
D'un saut dans le ciel
D'un autre sur la terre
On se blottit
On se resserre
On s'éparpille
On se retrouve
Nul ne sait que sur terre
Peut naître le ciel
Nul ne sait que dans le ciel
Brille des éclats de poussière
Ce n'est que ce mystère
Qui se cache
Derrière la fenêtre le bois en silence
Une histoire d'un soir
Dans le noir le silence
Une étoile blanche
Et un mot, un petit mot
Doux
Je l'écoute
Je le sens
Et le ressens
Tout au fond de moi
Tout au fond de toi
Il était caché là
Dans le noir d'un silence
Au milieu du chemin
Un pas
Après l'autre
Je le vis
Je le vois
Le reçois
Il est là
Près de moi
Il est là
Presqu'en moi
Ce mot-là
Ce mot de toi
Qui n'est pas là
Au milieu du chemin
Dans le noir le silence
Une étoile danse
Dans mes pas
Au milieu du chemin
Qui n'est pas là
Un arbre
Un arbre devant le feu
Arbre, peux-tu être heureux ?
Les flammes dansent et dansent
Sans que personne n'y pense
Un arbre sous la pluie douce
Arbre, qu'est-ce qui te pousse ?
Chaque goutte court et court
Cherchant dans le jour l'amour
Un arbre au bout du chemin
Arbre, qu'attends-tu en vain ?
Une main caresse et caresse
Sans fin ce tronc de tendresse
Fée
Une fée en chemin
Une fée dans un coin
De paradis
Je l'appelle et je crie
Je l'appelle et je prie
Tenant sa main
Elle court et m'emporte
Elle court vers la porte
Du paradis
Elle m'ouvre les yeux
Elle m'ouvre ses cieux
Tenant ma main
Une goutte d'eau
C'est l'histoire d'un cheveu
Accroché à la lumière.
Il la regardait, si fière,
A en tomber amoureux.
Ce fut une goutte d'eau,
A peine une larme, à peine,
Qui l'emmena, lui si beau,
Vers le tréfonds du ruisseau.
Elle ne vit pas sa peine,
A peine une goutte d'eau...
Au fond
Est-ce une fée
Un matin d'hiver
Ce rayon de lumière
Entre les flocons
Lentement dans ma main
Lentement qui se fond
Entre cette lumière
Ce rayon d'hiver
Ce matin de ma main
Elle s'est envolée
Dans le ciel qui se fond
Belle histoire
J'attends patiemment l'instant
Regardant le ciel porter l'hirondelle
Regardant le jour apporter l'amour
Le soleil danse en souriant
J'attends patiemment l'instant
Regardant le nuage épouser la montagne
Regardant la mer attendre la pluie
J’attends
De m'envoler dans ses bras
Lucie petite souris
Une cour, un pont, je t'ai attrapée
Un chemin, une cabane, je t'ai dévorée
Une nuit, une mer, je t'ai perdue
Un ciel, une étoile, l'éternité est venue
Lucie petite souris
Je sais que tu me souris
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