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Promesses

 

Des mots, des mots et des mots. Nous en pensons, en disons, en écrivons, en utilisons tant et tant qu'à la fin nous nous perdons. Qu'avons-nous dit, qu'avons-nous écrit qui se révèle aujourd'hui n'être que des mots perdus? Leur douceur, leur beauté nous a enivrés au point d'être criant de vérité. Mais toutes leurs promesses se sont envolées dans les limbes. Des caps à franchir, une magie à conserver, ne rien brusquer et laisser le plaisir venir, partager sans se partager, conserver une partie de l'autre en soi, avoir un désir profond et inavoué, hésiter, jalouser parfois, et essayer encore et encore pour trouver un jour l'occasion d'être satisfaits. Calme et volupté. Tout cela peut changer, tout peut changer, tout a changé. Penser, penser vraiment et tout résoudre. Apprendre et comprendre, aiguiser sa curiosité, se rapprocher, capter l'attention, passer une nuit douce et paisible, puis une journée heureuse, ne pas se manquer, ne rien promettre que l'on puisse omettre. Que reste-t-il? Que fais-tu aujourd'hui?

Erreur ?

 

Les mots sont étranges et parfois font peur.

.Je cherche encore et toujours l'erreur.

Comment peut-on se tromper en parlant d'aimer?

Est-ce là l'erreur de simplement s'aimer?

Mais qu'est-ce qu'aimer? Est-ce une liberté?

Est-ce s'enfermer? Est-ce être prisonnier?

Est-ce être propriétaire? Est-ce se taire?

Est-ce être volontaire? Ou bien se plaire?

Dans notre société où se vivent des horreurs

S'aimer peut aussi s'appeler une erreur.

Il suffit d'être au mauvais endroit à la mauvaise heure

Pour que s'envole sans erreur votre cœur.

Aujourd'hui comme hier

 

Viens le soir, derrière cette porte,
J'attends
Sans espoir, mais qu'importe
Satan
Est ce noir qui m'emporte
Vraiment
Desespoir de voir cette porte
Un temps
Ouverte
Doucement, que perce la lumière
Si verte
Lentement, reviens en arrière
Offerte
Tendrement sur ce chemin fière
Mais certes
L'Amour ment, aujourd'hui comme hier

Idées noires

 

Est-ce qu'il faut savoir
Ou simplement pouvoir
Se préserver dans le noir
Et chasser les idées noires

Noires comme ce silence
Noires comme cette absence
Noires comme cette violence
Noires comme cette prudence

Est-ce qu'il faut garder espoir
Ou se laisser aller à boire
Les encres du désespoir
Se laisser aller aux idées noires

Amen

 

Brulure dans ma chair comme un calvaire,

Seul, maintenant j'erre dans cet enfer.

Dieu m’envoie loin en exil.

C'est son choix. Ainsi soit-il.

Or blanc

 

Ton silence est d'or.

Ce métal dense et brulant

Brille, vrille, tord et mord.

Sa présence me glace le sang

Désormais

 

Je te parle, je te parle et

J'attends
Pas un mot, pas un bruit et
Le vent
A emporté mes pensées mais
Pourtant
Tu es là, toujours là et
Souvent
Je te sens, je t’attends et
L’avant
Est devant moi désormais

Ombre d'un rayon

 

Dans la paroi froide et sombre

Se trace un rayon qui sort de l'ombre

Est-ce une trace de lumière

Ou un simple rêve éphémère

Un épisode sensible de bleu

Dans la profondeur de tes yeux

La douceur d'une lueur verte

L'espoir d'une porte entrouverte

Dans la paroi froide et sombre

J'attends que tu attires mon ombre

 

 

 

 

Voyage retour
 

Lucide vient un des monts

Recouvrant le ciel

S'étend la mort

Qui cogne fort

Mes ailes m'écorchent

D'un simple fou rire

Ascension
 

Nous avons quitté le camp de base un peu vite et grimpé sans vraiment respecter les stations.

Nous n'avions pas pensé à prendre les bouteilles d'oxygène.

Tout en grimpant sans réflexion particulière, notre chemin a croisé d'autres passants.

Les premiers nous ont désunis, les autres nous ont faits rire et encore rapprochés.

C'était assez étonnant.

Jamais je n'aurais pensé pouvoir faire cela.

Et puis après nous nous sommes un peu lâchés tout de même.

La situation qui aurait dû nous paralyser nous a permis d'en rire comme deux baleines désorientées.

Mais aussi de se trouver vraiment tous les deux et, plutôt que d'être gênés, d'avoir le sentiment d'être en totale fusion au point de parvenir à rire de tout.

Et nous avons cheminé vers le sommet afin de l'embrasser littéralement complètement.

Et je crois que le sens n'était plus tout à fait le même.

La tête sur ton ventre
 

J'aimerais trop recommencer juste comme ça.

D'ailleurs tu as adoré ce moment là

Tu l'as trouvé très beau à cet endroit

Tu as dormi ainsi en pensant à moi

Tu m'as conservé longtemps en ce lieu

Comme un temps absolument délicieux

Exutoire

 

Quelle est cette trajectoire

Sentiment illusoire

Qu'amène le désespoir

Ne jamais te revoir

Je ne pourrai pas croire

Même perdu dans le noir

Tu n’acceptes d'entrevoir

Aucun autre exutoire

Ne me laisse pas pleuvoir

Plaqué sur le trottoir

Ne m'oublie pas ce soir

Avec ces idées noires

 

Vagabond
 

Je ne suis rien d’autre qu’un vagabond

Que tu as laissé à l’abandon

Qu’attendais-tu de moi cette fois

Rien d’autres que des mots d’autrefois

Penses-tu vraiment que c’était bon

Ou simplement tu me confonds

Avec d’autres histoires du lointain

Celles qui passaient par d’autres chemins

M’entends-tu encore dans ton corps

Ou suis-je définitivement mort

Colère
 

Pourquoi ne suis-je pas en colère

Tout simplement car je l’aime encore

Rien qui ne peut m’obliger à me taire

A oublier pour toujours ce trésor

Je reste ici debout et fier

A attendre encore et encore

Un mot doux ou un mystère

Chaque instant jusqu’à la mort

Je me demande comment elle peut faire

Pour me laisser totalement en dehors

A-t-elle des moyens immunitaires

Pour effacer ces chemins d’or

Pas la même histoire
 

Un "je t'aime" à ton adresse

Ta porte a claqué d'un coup sec.

Depuis se construit un mur.

Est-ce que je te manque ou absolument pas?

Que ressens-tu en ce moment?

Veux-tu me prendre dans tes bras ?

Veux-tu m'embrasser ?

Peux-tu accepter quelque chose de moi ?

Tu as pris la décision de me rayer de ta vie.

Tu as accepté de me laisser.

Tu refuses que je fasse un pas vers toi.

Ce n'est pas la même histoire.

Et pourtant... Tant pis pour moi.
Je sais que tu as une détermination de fou.

Comment y parvenir?
 

Quelles étaient nos grandes différences ?

Quelles cases n'avais-tu pas cochées comme moi ?

Je t'intriguais. Ma vie t'intriguait.

Ce que je faisais, ce que j’aimais, ce qui me mangeait mon temps, ce qui m'occupait l'esprit... t'intriguait.
Mon point de vue t'intéressait, mes choix t'intéressaient. Je t'intéressais.
Pourtant, tu n'imaginais pas cinq secondes vivre tes journée avec moi...
Mais voilà, je captais ton attention. Je te captais. Et Tu me captais aussi. En général...
Tu avais vraiment envie qu'on soit semblables, pour garder une complicité et une connivence.
Etait-ce nécessaire d'avoir ces mêmes capacités pour y parvenir ?

Hélas
 

Faut-il démolir pour reconstruire?

Peut-on réussir sans tout détruire?

Les mots ont été écrits là.

Les maux restent écrits, las.

Oui et non
 

Non, je ne me laisserai pas enterrer vivant
Il est hors de question qu'il en soit ainsi
Non, je ne vous laisserai pas faire semblant
Et laisser croire que je ne suis plus en vie

Non, je sais que tu es encore là, tu ne voudrais pas
Que la mort et la vie soient de singulières amies
Non, je ne crois pas qu'ici et l'au-delà
Soient le même endroit, ils sont ennemis

Oui, je vois au loin une lumière, une clairière
Sur un chemin de montagne
Oui, je te vois comme cette lumière
Cette poésie qui m'accompagne

Gentil temps
 

Etre gentil, être gentil

Et laisser le temps défaire

 

Il y a un endroit où j’existe et me révèle

Ce sont tes bras qui sont des ailes

C’est le lieu où j’ai envie d’être en ce moment

Des bras chaud et un cœur aimant

 

Etre gentil, être gentil

Et laisser le temps se faire

 

Je t'envoie tout plein de caresses, de baisers,

Des mots gentils, des mots chéris

Dans une bulle, petite bulle de rosée

Que pour toi, moi et nos rêveries

 

Etre gentil, être gentil

Et laisser le temps refaire

 

Buée
 

Incroyable buée maintenant, autour de nous

Ton corps est nu un peu à ton insu

Nous en sommes venus à un temps plus cru

Dehors un voyageur déclenche notre humeur

Joyeuse intérieure heureuse extérieure

Plus rien ne nous touche si ce n'est nos bouches

Nos mains effarouchent nos peaux touche à touche

Incroyable buée maintenant autour de nous

Comme isolés du monde pendant des secondes

Entrons dans la ronde des corps qui se fondent

Les yeux dans les yeux instants fabuleux

Sourire et même mieux l'amour rend furieux

Sans mots on sème des traces des poèmes

Dans la buée même cachés on s'aime

Croissant de lune
 

Que penses-tu Lucie de ces moments venus

Quelles idées traversent ta tête ingénue

Lorsque ce croissant de Lune est devenu

Le reste d’une lumière à peine ténue

 

Je ne sais pas ce qu’il se passe

Je suis perdu dans cette impasse

Qui me lasse

Je voudrais tant te retrouver

Mais je ne sais pas où chercher

Tes pensées

Je me perds, me désespère

Sans un mot aucun repère

Tu me perds

Ou es-tu Lucie

Dans quelle vie

Que fais-tu Lucie

Dans cet ennui

Je recherche sans cesse

Ton image qui se disperse

Ma faiblesse

Et je regarde la lune oubliée

Qui se berce dans le ciel étoilé

Sans idées

Le soleil commence à s’éteindre

Et la lune à me contraindre

Sans rien feindre

Je ressens au plus profond de moi

Cette sensation de froid

Loin de toi

Deuil
 

Seul contre vents et marées

Je refuse de faire le deuil

De celle qui n'est pas enterrée

Je continue à croire en elle

A la beauté de sa pensée

Je reste persuadé

Qu'en elle survit toujours

Une partie de notre amour

Je n'ai rien à faire de ceux

Qui voudraient bien qui aimeraient

Que tout s'arrête là

Que j'oublie que finisse là

Des sentiments à sa portée

Mais ce n'est pas pour moi

Je ne cesse d'avoir peur

Qu'elle ne trouve le bonheur

Qu'elle s'enferme à jamais

Dans une cage dorée

Je sais qu'elle est vivante

Et refuse qu'elle soit absente.

Collage  7  : séparation   
 

Je ne voudrais pas te décevoir et pourtant j'ai parfois le sentiment de le faire.

J'ai l'impression que tu cherches parfois à me préserver, et qu'il y a des choses que tu ne me dis pas... Tellement pas l'habitude qu'on ne se remette pas en question, que ça me choque presque que tu le fasses, surtout pour moi. Mais je suis fort intéressé par les points sur lesquels appuyer.

Je crois que le temps qui arrive et qui va nous séparer physiquement peut nous rapprocher d'une autre manière. Je ne peux que constater, expérimenter et "vivre" ton silence.

Les étoiles seront là. On ne les voit pas tout le temps, mais elles sont toujours présentes. Un peu comme nous. Mais il subsiste un pincement au cœur, un gros même. Je crois que je suis en perpétuelle attente de n'importe quels signes de ta présence.

Il y a des mondes où le rêve n'est pas permis.

Collage  3  : éternité   
 

C'était étrange, cette espèce de montée en puissance.
J'aurais aimé que cet instant ne cesse pas.
J'espère qu'aujourd'hui tu as l'envie de vivre et de profiter du ciel, de la montagne, de la terre et de tout ce qui t'entoure.
Crois-tu que découvrir un nouveau monde peut nous amener à penser que le monde le plus beau est celui d'où on vient ?
Effectivement, cela correspond à l'air de notre temps. J'ai l'impression d'avoir stoppé toute évolution un jour, tout apprentissage, toute mémoire. Mais il est vrai aussi que la patience est une vertu que je n'ai pas et attendre est difficile. En fait, je préférerais ne pas avoir peur et surtout que tu n'aies pas peur.
Maintenant, le temps s'éternise.

Collage  3  : baisers chastes   
 

Ah, Madame, si vous saviez, que j'aimerais avoir cette assurance qui me permettrait de vous emmener sur des canapés qui flottent dans les douches au milieu de mannequins à cornes. Mais il n'est pas question que tu fondes à nouveau dans les bras du canapé. J'ouvre tes mains et dépose deux baisers chastes. Il faudra peut-être venir les refaire de temps en temps, les recharger, pour qu'ils puissent poursuivre leur travail d'exploration.
Soyez certain, Monsieur, de mon total investissement dans cette réalisation.Je vous souhaite une excellente journée, ainsi qu'une bonne soirée, sous la lune, la douche et les étoiles, sur le dos d'une vache, sur un canapé ou sur une vieille table.
Veuillez recevoir mes cordiales embrassades...

Danse de la raison  


Aujourd'hui, nous avons le raisonnable, il faut se faire une raison
Est-ce pourtant acceptable d'oublier la passion

Entrons dans cette danse, chacun de notre côté

Laissons notre enfance sur le bas-côté

Aurons-nous la chance, de nous retrouver

Ou bien la distance pour nous abandonner

Je voulais t'aimer pas te délaisser

Pour une éternité d'une vie rêvée

Maintenant a cessé, cette image brisée

Il ne va rester que de la glace pilée

Je suis déchiré comme un bout de papier

Mon âme étirée entre deux mondes fermés

Quelles sont tes pensées, m'as-tu oublié

Ou simplement rangé sur l'étagère vidée

De notre chemin perdu sur un mont endeuillé

De la perte d'inconnus aux cœurs dispersés

Raison et passion
 

Raison et passion sont deux ennemies intraitables

Raison et passion s'affrontent c'est inévitable

C'est la vie qui nous réduit

C'est la vie qui nous maudit

Raison et passion il faut choisir sa place

Raison et passion éviter les menaces

C'est la vie qui nous dévie

C'est la vie qui nous ennuie

Raison et passion je suis dans la nasse

Raison et passion trouver l'instant fugace

C'est la vie qui nous écrit

C'est la vie qui est ainsi

Raison et passion éviter les impasses

Raison et passion il faut que je t'embrasse

Take that waltz


Le cinéma a ce côté particulier de débarquer sans prévenir. Un instant d'inattention et nous sommes pris dans une histoire qui est la nôtre. Qu'on de particulier ces personnages pourtant si éloignés de nous ? Entre raison et passion, le choix est difficile. De quel côté doit pencher la balance du cœur et de l’âme ? Le quotidien nous emporte vers de vertes vallées simples, douces et tranquilles, des immensités souvent vides. Et parfois un éclair traverse le ciel et modifie notre perception. En une fraction de seconde, un simple regard et c’est l’éruption. Le ciel change de couleur, la terre change d’aspect, le bouillonnement intérieur nous remue au point de se demander s’il faut traverser la rue, il est tel que nous la traversons et retraversons en cherchant entre verte montagne et rouge volcan le sens exact de notre raison. Ce qui pourrait ressembler à un jeu n’est qu’un feu qui nous brûle, nous pulvérise, nous décompose jusqu’au cœur de nos atomes. Nous sommes pris dans ces danses comme en transe, comme ivres d’un alcool mélancolique, prisonniers de nos vies et envies. Personne ne sait à l’avance le choix qui sera fait, le chemin qui sera suivi, les croisements qui en découleront, la fin de l’histoire.

Collage  1  : alcoolisme     

 

Mais non tu ne vas pas me saouler... ou alors je suis alcoolique aussi... Assurément, point commun et faille commune. Je vais essayer cependant de trouver la bonne fréquence pour te recevoir... Ce qui relève presque de l’impossible. Quand je dis que c'est une épreuve, je ne pense pas au sens difficile, mais au sens "se mettre à l'épreuve". Je ne sais pas si c'est vraiment différent d'ailleurs. Je ne vois plus rien, si ce n'est le vide qui s'avance en charmant la personne qui à coup sûr marcherait dans le même sens que moi. Quant aux chemins qui se croisent, le hasard fait bien les choses. Pas toujours... Et nous ne savons jamais si ce sont les bons. Mais ce sont les nôtres. Alors, voici de quoi éviter une sensation qui pourrait être désagréable, un peu de chaleur pour faire fondre les glaçons. Elle est le fruit de temps furtifs au milieu d'une cour et de quelques mots gravés sur un écran.

Petite mort
 

J’attends
J’attends
Je t’attends
Le temps s’étire longuement
Chaque seconde dure longtemps
Je te perds à chaque instant
Je m’efface progressivement
C’est le bon choix assurément
Tu me manques tant
Tu me manques
Tu me manques


J’attends
J’attends
Je t’attends

Dans cette petite mort
Encore, encore et encore

Collage 4 : que croire?    
 

Que crois-tu être possible entre nous? Arriverait-on à créer une autre situation stable? Peut-être que c'est un jour de plus sans toi, un jour de plus à me demander quand sera le prochain moment ?
Là j'aurais juste besoin que tu me prennes dans tes bras pour me rassurer, me dire qu'il n'y a rien à craindre, bien que je ne suis pas sûre de te croire. Même s'il est vrai qu'en ce moment j'aimerais être toute "à" toi... L'objectif reste quand même que nous soyons bien dans ces deux mondes et que ces deux mondes ne s'en portent que mieux. Des variations d'amplitude, des courts circuits, des en phase et des pas en phase, une puissance qui varie. Finalement, on ne voit que l'ampoule qui s'éclaire ou reste éteinte. Mais difficile de connaître la raison. Peut être juste une baisse de tension. Je préfèrerais alors m'enfermer dans une pièce noire, close, plutôt que de réfléchir à trouver des solutions. Et que tout le monde m'oublie. Il ne faut pas trop chercher les messages sinon on les trouve. Bien ou mal est une question de point de vue.Heureusement qu'il n'y a pas de tendon dans le cœur...
J'ai vraiment envie de te connaitre plus, de savoir ce qui te fait du bien, ce qui te rend heureux, ce qui te fait trembler... Il y a plein d'endroits connectés et d'autres connectables. Et c'était vraiment, vraiment très agréable.
Je ne suis pas encore parti...

Une belle histoire 


La vie nous astreint parfois à de bien drôles d'épreuves

Je ressens comme autrefois les accents de tant de preuves

Comment peut-on à la fois avoir le droit de discuter

Et être obligé de se taire, c'est peut-être mérité

Mais je ne saurais le faire alors je vais insister

Et écrire comme la terre a de la difficulté

A vivre en l'absence du ciel Cela semble ridicule

Surtout un jour de soleil de rechercher une bulle

Qui est à nul autre pareil Je voudrais pouvoir faire voler

Des mots de poussière et de miel entre montagne et vallée

Je sais que tout est possible à condition de le vouloir

Et j'attends là immobile que tu me redonnes espoir

Je ne suis pas du tout tranquille et je scrute de tes nouvelles

Est-ce vraiment impossible j'espère que cette histoire est belle

Un bon souvenir 

 

Un bon souvenir

Un bon souvenir

Tout le monde le veut

Je suis différent

Tout le monde le veut

Je suis absent

Absent

Tout oublier

Tout oublier

Par la fenêtre

Comme un mal-être

Par la fenêtre

Tout peut paraître

Paraître

Je ne vois rien

Je ne vois rien

Je le sens bien

Je ne veux rien

Je le sens bien

Je ne ressens rien

RienDans ce présent

Dans ce présent

Juste un instant

Rien qu’un instant

Juste un instant

Celui d’avant

D’avant

Je suis différent

Je suis différent

Tout autour de moi

S’enfuient déjà

Tout autour de moi

Ces choses-là

Celles-là

Douce prudence

Douce prudence

Dans mes entrailles

Mon cœur déraille

Dans mes entrailles

Mon âme défaille

Des failles

Un bon souvenir

Un bon souvenir

Petits plaisirs

 

Comme ne plus regarder, ne plus penser à ces plaisirs

Aussi petits soient-ils, ils invitent aux désirs

Ne ressens-tu rien, un instant de manque en ce moment

Mes doigts, ma bouche, tes cheveux, tout doucement

Je me laisse aller à imaginer ces instants passés

Comment oublier, comment maintenant s’en passer

Lucie dans le ciel avec deux diamants

Lucie dans le ciel avec deux diamants

Tu ne sais pas que j’adorais jouer sans faire semblant

Tu ne sais pas comme c’est doux de gravir ces monts blancs

Douces collines incertaines et fines

Tendres défis à découvrir et offrir

Autant de petits instants délicats lentement

Entre vallées et lacs bleutés charmants

Lucie dans le ciel avec deux diamants

Lucie dans le ciel avec deux diamants

Aussi petits soient-ils, ils invitent aux désirs

Comme ne plus regarder, ne plus penser à ces plaisirs

Printemps

 

 

J'espère que le printemps

Va arriver

C'est bien le temps

Les graines vont pousser

Le don s'essouffle

Le vent s'est enchaîné

Toutes ces années

Je me boursouffle

Bouteille de Perrier

En février

Le cœur glacé

Par le passé

Et j'attends

Tout le temps

Que ton image

Qui est volage

En vain se propage

Vil décalage

Dans mes pensées

Qu'on veut panser

Tu restes là

Au fond de moi

Assise là

Un fond d'émoi

Tu me surprends

Et je m'éprends

Ton amour me dévore

Toujours et encore

Rien n'a changé

Tout a changé

 

7 mars

 

 

Tu n’es pas là. Ça ne va pas.
Je reste assis là, sans tes bras.
J’attends je ne sais quoi qui ne vient pas toujours plongé dans mes pensées surannées.
Où es-tu ? Me vois-tu ?
Le manque est sévère, le manque est sévère.
A quoi penses-tu ?
Je t’attendais où que tu sois, quoi que tu penses.
Es-tu prête à cela ?
Le soleil est là au fond de toi et le ciel s’illumine sous tes pas.
Ne le vois-tu pas ?
Les ombres défilent sans arrêt ; aucune ne prend la forme attendue.
Comment est-il possible de disparaitre ?
Est-il plus simple de renaitre ?
Tant de questions sans fond…
Je reste assis là loin de toi
.

Collage 8 : soucis ?    

 

 

Le problème lorsque l'on commence à établir ce type de relation, c'est qu'il devient le seul mode de communication. Ce n'était pas forcément simple. Elles ne le savent pas, mais elles aussi ont de la chance.

Est-ce très pervers comme comportement? Trop ambigu pour que je réponde à la question...Je suis sûr qu'elle appréciera... Et j'avoue que de connaître ces fabuleux ou délicats moments avec quelqu'un de fabuleux et délicat me fait rêver.Une bonne partie de ma vie s'est centrée sur toi et je ne vois pas comment d'un coup de baguette magique (ou plutôt d'une porte qui me claque au visage) réussir à bloquer ce désir impérieux de partager avec toi.

Mais, je crois que le premier rôle, c'est nous qui le jouons. Tu sais, c'est bizarre, ces peurs qui d'un coup s'envolent, ce sentiment de bien-être, comme confiante.

Mais tu es aussi sensible, doué de gouts fins et délicats.

Pas de soucis.

Collage 5 : un petit ours blanc    

 

C'est dur quand même de ne pas avoir de nouvelles de toi.

Il n'y a rien de grave Il serait mieux pour toi de faire ce que tu as à faire. En fait, tu as tous les droits tant que cela te plait et il n'y a que cela qui compte.
Moi non plus je ne pensais pas... je ne pensais pas avoir le temps. Je n'ai pas le temps.
J'espère tellement te plaire qu'un jour tu viennes me chercher en me disant "Viens, je ne peux plus vivre sans toi."
Je fais autre chose, mais mon esprit est toujours avec toi, avec le prochain moment où nous retrouverons à nouveau. Je n'ai vraiment pas envie de te laisser ce soir... Mais je vais aller me coucher pour être tout près de toi tranquillement.
Sous ma couverture vit un petit ours blanc, avec un œil bleu et un œil vert, et un cœur qui bat comme une berceuse…Je voulais te le dire, parce que si je fais attention aux petits détails cela pourrait en être un.
Il nous manque juste une pièce...

Chère Lucie

 

Chère Lucie, où es-tu passée

Chère Lucie, tu m’as manqué

Le temps s’envole, la pensée s’étiole

Je suis perdu, je suis tout nu

Chère Lucie, où es-tu cachée

Chère Lucie, où vont tes pensées

Et je m’envole, et je m’affole

Et tu m’englues comme un détenu

Chère Lucie, m’as-tu adoré

Chère Lucie, ou abandonné

Le temps raffole de ces envols

Ecrasé, moulu, déchiré, vendu

Chère Lucie, où m’as-tu cherché

Chère Lucie, viens me retrouver

Journée de soleil

 

Le soleil est levé, la journée sera merveilleuse

Il va se promener, elle sera heureuse

Il va rayonner, elle sera fabuleuse

Il va réchauffer, elle sera mielleuse

Il ira se coucher, elle sera délicieuse

Il va se relever, elle sera amoureuse

Depuis mon réveil, je suis à me questionner

Lucie est-elle mon soleil ? Lucie est-elle ma journée ?

Collage 2 : des bas et des hauts      

La cerise s'étale progressivement sur le gâteau, jusqu'à en couvrir le goût.

A regarder au microscope, le cœur d'une pierre est magnifique, paré, en général de mille couleurs, qui reflètent la lumière et l'irisent.

Du coup, cela peut paraître un peu prétentieux d'utiliser des termes aussi forts pour qualifier ce que m'évoque notre relation.

Dis-moi tout ce que tu veux, tout ce qui te dérange, ce qui t'attriste, ce qui t'énerve, ce qui te pèse. Prends le temps de le faire, j'imagine que ça peut te faire du bien. Je suis là pour t'aider à mon tour.

Ce que je trouve très pénible avec les hommes, c'est qu'ils ont du mal à s'arrêter, à se contenter d'un petit geste simple, d'un petit massage...

Est-ce pour te rendre un peu jaloux à mon tour, ce qui est totalement idiot ? Est-ce juste pour te dire "Tu me fais du bien, tu me rends "belle", et les autres le perçoivent." ? Est-ce pour te dire que tu es tellement présent avec moi, que parfois tu parviens à dépasser le rêve (même si cela reste dans ma tête) ? Est-ce un peu pour ces trois raisons ? Sûrement...

Moi aussi j'ai du mal avec la jalousie, mais, tu vois, je ne suis pas vierge de ce sentiment non plus...

Tu me diras sur quel coussin tu as dormi...

Comment faire pour parvenir à être entièrement partout ? Sans tricher, sans mentir ?

Lorsque tes bras m'ont plus distraite qu'endormie, j'ai continué de parler avec toi...

Je crains de ne pas avoir employé les bons mots une fois de plus et m'inquiète...

Je t'aime comme 1000 fois la terre.

Un simple grain de sable    

 

Un simple grain de sable, quelques mots égarés et d’un coup je me suis retrouvé tourné, retourné, trituré, aplati, gonflé, déformé, surélevé, enfoncé. Je ne savais plus choisir mes mots pour être certains qu'ils soient entendus avec le plus de clarté possible. Je ne savais plus comment faire émaner d'eux le sens le plus proche de ce que j’avais en tête. Je ne savais plus comment ils seraient admis, traités, analysés. Tellement d'éléments manquent pour comprendre leur sens réel.
Un simple grain de sable peut faire dérailler la machine, l'aider à fonctionner, ou simplement être un grain de sable parmi plein de grains de sable. Une insignifiance en soi, mais une immense plage tous réunis. Mais je crois que le prestige s'est perdu dans les grains de sable du désert.  J'attends que le marchand de sable soit passé et que les bonnes fées soient favorables, que ce simple grain de sable devienne comme une étoile, comme l’étoile polaire, un point de repère.
Je voudrais juste que chacun ait la certitude que tout le monde fait de son mieux pour se diriger vers cet astre scintillant, symbole d'une vie heureuse, une vie simple remplie d'Amour, de tendresse et de confiance. Même sans se le dire, juste une saine conviction.
Personnellement je ne suis convaincu de rien. Il reste cette grande absence dans l’immensité de cette plage, dans l’immensité de ce désert, dans l’immensité de ce ciel : un grain de sable manque

Casser le ressac

 

Résuma-t-on la situation en s'amuser

Réunis ne signifiait alors que sinuer

Eroder l'amour que nous avons redoré

Ressac violent que l’on a voulu casser

 

 

Ouf suis-je fou?

 

Seul, pourquoi ne les as-tu jamais lues

Nier les bises qu'appelle le creux d'un rein

Snif tu m'abandonnes à tes tristes fins

Ouf ne fonctionne pas et je deviens fou

Délicatesse

 

Dans cette impasse, mon instabilité

Est un raffinement de sensibilité

Juste une amélioration de ma fragilité

Un perfectionnement tout en subtilité

Je rêve de la beauté de ta tendresse

Je croque la friandise de ta pureté

Sous le charme de ton doigté

Et de ta séduction toute en finesse

Manque

 

Il manque et c'est une puce qui défaille

Il manque et c'est un train qui déraille

Il manque et c'est un désert qui se restreint

Il manque et c'est une étoile qui s'éteint

 

Il manque comme tu me manques

Pourtant ce n'est qu'un grain qui manque

Histoire du soir

 

Bien loin dans le noir

Tristement un ours ivoire

Attend que sa mémoire

Lui redonne espoir

Il reste seul dans le noir

Enfermé dans la tour d'ivoire

Qu'est sa tête, sa mémoire

S'éloigne de tout espoir

Trou noir

 

Depuis bien longtemps je suis perdu dans l'espace

De ma tête si souvent le monde présent me dépasse

Et je m'entête à espérer qu'autour de moi tu comprennes

L'immensité démembrée de ma pensée qui m'emmène

Dans un ailleurs incohérent un nulle part différent une étoile

Inaccessible un autre temps qui doucement s'étiole un voile

Qui se répand une araignée qui se prélasse et trace

Son étrange toile tissée d'un fil invisible elle efface

Pas à pas ma mémoire et le temps associé à l'espoir

De cette petite histoire et me plonge dans ce vide noir

Un clin d'Å“il

 

Soudainement, malgré les annonces

Et quelques coups de semonce

En un clin d'œil le feu s'est éteint

Pas simplement un feu de braise

Plutôt un grand brasier, enfin

De grandes flammes une fournaise

D'un simple mouvement de main

Au fil d'une douce respiration

En un clin d'œil le feu s'est éteint

Comme s'il avait perdu toute attention

De toute façon comme dans d’autres maisons

L'amour avait péri terrassé par la raison

En un clin d'œil le feu s'est éteint

Peut-être se rallumera-t-il un jour ? Enfin…

Un 16 janvier sur un trottoir

 

Un 16 janvier sur un trottoir

Ainsi se termine l'histoire

Un baiser, un sourire

Un "au revoir" et se tire

La révérence de notre amour

Rien, aucun long discours

Tu t’éloignes pour toujours

Sans le savoir avec notre amour

Un 16 janvier sur un trottoir

Ainsi se termine l'histoire

 

Qui sait? Ce soir,

Il reste l'espoir....

D'un autre soir

Sur un trottoir...

Collage 6 : et si une partie de toi restait en moi    
(Tu as toujours une façon poétique de présenter)

 

 J'ai envie de ta chaleur, j'ai envie de tes yeux, j'ai envie de ton corps, j'ai envie de ton sourire, j'ai envie de tes mains, de ton cou, de tes oreilles, de tes seins, de ton ventre, de ton nombril, de ce fameux petit doigt de pied...
      Je crois que j'ai peur qu'on m'aime.

Par contre, nous pouvons faire des choses juste pour nous faire plaisir. C'est si agréable de faire plaisir.

     Nous allons faire plein de choses tous les deux.

Est-ce la féerie de l'imprévu, le charme de la montagne, la magie d'un instant unique?

     Une montagne pleine de douceur, pleine de mots, pleine de tendresse...

     Effectivement tu es là. Un peu partout. D'ailleurs, pour parler franchement et sans aucune

     poésie, j'ai eu vraiment très envie de toi une bonne partie de la nuit, et du coup n'ai pas trop

     dormi.

     Et repose ta tête sur ma cuisse, caresse mon ventre, mes seins, m'embrasse de tes lèvres

     brulantes.

Calme et volupté.

     Et si une partie de toi restait en moi ?

Du 15 au 16

 

Un seul jour de différence et l’on passe de la présence à l’absence.

Un jour merveilleux heureux, simple et beau comme deux flammes

     Un jour merveilleux heureux, doux comme le mélange de deux âmes

Un jour de retrouvailles les yeux dans les yeux assis sur une table

     Un jour de retrouvailles, le cÅ“ur dans le cÅ“ur, vulnérables

Un jour d’étincelles, juste à deux, tête à tête

     Un jour d’étincelles, de flammes et prises de têtes

Le dernier jour d’une année, et le bonheur à la clé

     Le dernier jour tout court, la fin de l’amour à la clé

Un seul jour de différence et depuis ta présence n’est plus qu’absence...

Primevère

 

A peine la froidure disparue

Pointe sa tête bienvenue

Et sa ligne si menue

Elle apparait ténue

Je ne pensais pas prendre

Du plaisir à l'attendre

L'ivresse méconnue

De ses cheveux ingénus

Qui volent sur ma peau nue

Une douceur maintenue

Je ne croyais pas apprendre

A me faire surprendre

Sur la terre apparue

Comme l'annonce retenue

Du soleil revenu

D'un printemps attendu

Ton amour s'est éteint en hiver

Tout le contraire d'une primevère

Fil invisible

 

Dieu e(s)t Amour, je ne sais comment la bible

A produit ses subtiles évangiles

L'univers évolue si imprévisible

Entre ciel et terres comme fragile

 

L'enfer du temps est irréversible

Sa nature décomposée si hostile

Donne à la vie l'aspect incompréhensible

D'une chimère austère tel un reptile

 

Dans cette acceptation invisible

D'une affection pourtant infantile

Il reste l'agitation illisible

Une obstination infertile

 

Entre les oscillations d'une vie tranquille

Et les variations d'un paysage paisible

La vie a engendré un chemin facile

En équilibre sur un fil sensible

Hello

 

Hello

Hello, m'entends-tu encore par-dessus la montagne?

J'attends la tendresse de tes incantations.

Hello, je ne perçois plus ces signes dans la campagne.

Je suis sans sensations, sans motivation.

 

Je suis perdu, je suis tenu.

Es-tu partie? Es-tu venue?

 

Hello, comment se porte notre amour?

Je suis isolé au fond de ma tête.

Hello, s'est-il envolé dans un bon jour?

Je suis noyé dans cette fête.

 

Je suis puni, je suis dehors,

Je suis trahi, je suis mort

 

Hello, pourquoi n'es-tu plus qu'un ciel vide?

Je deviens souffrant un arbre, vieux.

Hello, comment es-tu devenu lucide?

Je t'ai vu graver dans le sol : "adieu."

L'étagère

 

Le petit pot de miel a été rangé sur l'étagère

Jour après jour il prend la poussière

L'ours le regarde chaque matin et espère

Qu'à un moment donné renaîtra la lumière

?    

 

Je ne crois pas aux demi-mesures.

Dis-toi que je vais bien, ce sera le cas. J’en espère autant pour toi.

J'ai vraiment envie de t'offrir du bonheur.

Alors pourquoi cela nous inquiète-t-il ?

 

Peut-être que quelque soient les mesures demies ou entières, aucune ne peut prendre la mesure de l'amour aussi mesuré soit-il, ni la mesure de l'inquiétude aussi démesurée soit-elle.

L'Amour est déesse, ainsi soit-elle?

Sacrifice 

 

Sacrifice, sacrifice

Nuits et jours commence le silence

Détruis-moi, détruis-moi

Lentement par le froid

Gentiment dans l'effroi

Doucement réduis-moi

Tendrement tue la souffrance

Sacrifice, sacrifice

Pour toujours, cherche la distance

Brise-moi, brise-moi

Violemment, de tes doigts

Bruyamment, sans émoi

Totalement, maudis-moi

Sacrifice, sacrifice

 

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Tu m'as enterré

Vivant

Terre simple

 

Simple d'esprit, je me suis perverti

Souple d'esprit, je ne suis pas parti

Simple d’esprit, je ne suis qu’un gentil

Souple d’esprit, je ne suis plus blotti

Simple d’esprit, tu m’as averti

Souple d’esprit, tu m’as investi

Simple d'esprit, tu m’as englouti

Souple d'esprit, tu m’as aplati

 

La terre est devenue une immense plaine vide

Le ciel n’est plus qu’un espace sans âme, livide

Primum non nocere


Ne pas nuire, ne pas mentir

Peut-on continuer à sourire ?

Est-ce possible d'avoir du désir

Ou faut-il encore souffrir ?

Où sont passés tes soupirs ?

Faut-il désormais les maudire

Sans plus jamais les mots dire ?

Ne pas mentir, ne pas nuire

Un 16 mars comme un autre...


Le temps passe lentement, deux mois sans toi

A penser obligatoirement seul sous ce toit

Que vis-tu ? Comment vas-tu ? Est-ce toi

Qui disparais ou bien moi ? Est-ce toi

Qui pourrais changer ou voudrais de moi ?

Comment se repose ce cœur en émoi ?

Le mien a explosé brisé par le froid

Dieu seul sait comment sera la vie sans toi

Je ne sais pas comment vivre sans toi

Je ne sais pas comment vivre sans toi   

 

 Je ne sais pas comment vivre sans toi. Comment te délivres-tu ?

Je ne sais pas comment vivre sans toi. Comment retrouves-tu

Le temps de penser à moi ? Comment puis-je aller sans toi ?

Je me demande à l'instant comment tu passes ce temps.

Je regarde le vent emporter mes sentiments.

Comment vas-tu maintenant ? Comment puis-je faire autant ?

Je compose des serments pour tenter de renouer les sens.

Je dépose des mots blancs de tes vertus l'essence.

Comment dis-tu sans blanc ? Comment puis-je vivre tant

Je maudis assurément les virages d'une vie ? Cent

Ans sont-ils moins longs que quelques secondes

Sans toi ? Récemment j’ai perdu en route ta longueur d'onde.

Comment aimes-tu ? Je ne sais pas comment vivre sans toi.

Comment vis-tu ? Je ne sais pas comment vivre sans toi.

Voilà  

 

Les chemins sont souvent tortueux, certains restent totalement obscurs. Quelques clairières apportent parfois une étrange lumière et des mots ressurgissent. Voilà, d’un coup, le promeneur est projeté dans le ciel, porté par une voie douce et chaude. La nature soudain l’embrasse, il a momentanément le bonheur de se rappeler du temps d’avant, de ce temps où le chemin était lumineux. Du coup, il revoit dans le ciel une étoile simple et belle, précieuse et amoureuse, simplement radieuse. Cette étoile lui manque forcément. Aura-t-elle le temps de s’en rappeler ? Plus tard, peut-être, fort, très fort, il pensera encore sur ce chemin sombre à ce moment de regret, à ce moment d’espoir. Allez savoir. Qui sait ?

Voilà.

 

Le soleil se rêve 

 

J'ai attendu que le soleil se lève

Mais ce n'était qu'un doux rêve

Dans le noir c'est la nuit

Qui a continué sans un bruit

 

Tu étais là toute en blanc

Comme un arbre évident

Un doux sourire dans tes yeux

Rendait au ciel son vrai bleu

Dans tes yeux

 

Dans tes yeux, tu n images même pas l’immensité des paysages que tu partages, la profondeur insensée de tes pensées, les vertiges inespérés de tes mots déplacés, la folie de tes cheveux qui renforce la nature puissante de chaque regard. Imagine un instant, l’être chevauché envahi par le ciel bleu et souriant, emporté d’un simple regard ailleurs, partout et nulle part. C’est un voyage incessant, inconscient, inconséquent et tendre. Il faut l’attendre, le prendre, le comprendre et avoir saisi sa chance au bon instant. Rien à faire, se laisser aller, profiter, voyager et vivre dans tes yeux.

Message de mésange

 

Est-il vrai qu'au printemps la mésange

Ce messager divin devient un ange

Que l'on peut entendre chanter le matin

Tu te souviens de la nuit ton satin

M'approche sans bruit doucement tu

Aimes la langueur qui t'a dévêtue

Je laisse le temps faire et défaire

T'endors-tu dans les bras de la terre

Aime-t-elle l'élégance de ton sommeil

Encore plus belle lors de ton réveil

Le cœur de l'arbre

 

 Il dort dans le froid et attend.

Il attend un autre présent.

Il attend tristement la chaleur

Il attend lucidement le bonheur

Une douce caresse le réveille

Il sort lentement du sommeil

Elle est contre lui et l'adore

Le cœur de l'arbre s'illumine encore

Au bon endroit

 

Quel bonheur d'être au bon endroit au bon moment

On s'en rend compte lorsque l'on touche le ciel un instant

S'envoler dans la mer un satellite tournant autour

Rigoler sur une table lors d'un merveilleux parcours

Être face à la montagne et s'enfouir tendrement

Souffler deux flammes ensemble en s'aimant

Se toucher à demi-nus embués dans des gestes lents

S'embrasser complètement sur un tapis volant

Ce n'est que lorsque l'on retombe sur terre violemment

Que l'on perçoit que l'on a été au bon endroit au bon moment

Entre ciel et terre

 

 Doucement un char à bÅ“uf flotte dans le ciel

Envolée, évadée au-dessus d'une chapelle

Traversant le firmament vers l'étoile de miel

Pour maintenir en vie ce monde réel

Ne le laissant pas partir en poussière

Il porte en son cœur l'éphémère

Et toujours au plus profond espère

Conserver l'espoir sur cette terre

18:54 Complètement in love

 

 Il ne faut pas couper les cheveux en quatre

Même si l'heure du bain approche

Il faut se méfier de l'heure saumâtre

Ainsi que du téléphone de ses proches

Il suffit d'une seconde de précipitation

Rien qu'un instant de palpitation

Et un grand amour se noie dans l'eau

D’un "je t'aime" coupant comme une faux

Inaccessible étoile

 

L’inaccessible étoile n’est pas un rêve incertain

Elle est à ta portée, tu la tiens dans ta main

C’est le cœur d’un arbre dans la lumière du matin

C’est un regard tendre sur ton visage serein

C’est un mot doux sur tes lèvres carmin

C’est une légère caresse qui frôle ta main

Ne l’attends pas, ne la cherche pas demain

Elle est en toi dans ton cœur, tu la tiens.

Crois en toi

 

C’est le matin, vis tes rêves, crois en toi.

Tu te lèves, la journée commence, crois en toi.

Tu doutes, tu penses, th hésites, crois en toi.

Tu avances, tu danses, tu lévites, crois en toi.

Tu persistes, tu existes, tu vis, crois en toi.

Tu arrêtes, fatiguée, lessivée, crois en toi.

C’est le soir, tu t’allonges, épuisée, crois en toi.

Tu t’endors et tu rêves, doucement, crois en moi.

Improbable mariage

 

C’est l’histoire de deux cheveux. Lui, bien vieux est tombé et avait trouvé refuge au sein d’un lieu chaud, elle l’avait rejoint au hasard d’une pluie délicate. Ensemble, ils ont glissé sur la pente savonneuse et se sont laissé porter par l’eau et le vent. Ils ont découvert des territoires inconnus, fait ce qu’ils n’avaient jamais imaginé même dans leurs rêves les plus fous. Ensemble, ils ont remué ciel et terres. Ils ont retourné la chapelle, gravi d’inaccessibles montagnes, découvert des mondes interdits. Ils ont appris le bonheur d’être deux, uniquement deux, seulement deux, loin de tous les autres. Ensemble, ils sont partis dans l’immensité de la vie pour l’éternité.

Chocolat

 

Plaisir interdit

Des yeux qui se ferment

Un doigt sur tes lèvres

Un mouvement lent

Doucement vers l’avant

Caresses des lèvres

Une langue vers le terme

Ton univers conquis

Sens interdit

 

Tout a un sens

Même à contresens

Rends-toi à l’évidence

L’Amour est l’essence

De la vie et pense

Que le bon sens

Danse dans le sens

De notre présence

Le chemin continue

 

Les chemins de montagne sont souvent surprenants

Nous attendons d'eux qu'ils nous mènent au sommet

Et pourtant souvent on s'aperçoit en avançant

Qu'ils montent et descendent et que jamais

Nous n'atteignons le point que nous recherchions

Nous restons à tourner en rond tout autour

Sans atteindre notre but, nous demandant où nous allions

La vie réserve des surprises tout comme l'amour

Prose perdue ?

 

Je ne sais pas si je peux être à bord du Zéta. J'ai plus souvent l'impression que ma mémoire s'efface, qu'au fur et à mesure que le temps passe, le passé devient une ombre de laquelle n'émergent que quelques bribes, un peu comme un ciel noir en perpétuelle expansion où chaque chose s'éloigne de plus en plus. Parfois, une comète passe et puis s'éteint... Sous un autre angle, le quotidien est peut-être ce bateau. Nous tournoyons dessus en regardant l'horizon pour y voir le soleil se lever et des anges passer.

Mais, sur ce bateau, lutte-t-on contre sa mémoire ou contre le présent?

anje diengar

 

Sur le pont tournoie une femme blanche

Sa danse est infernale sur les planches

Elle ressent de son profond désespoir

Des larmes, perles de bleu et de noir

Dans le ciel limpide, l'être invisible

S'inquiète, s'interroge, sensible

A la peine et à la douleur qu'il perçoit

Il est triste lorsqu'il aperçoit dans le ciel

Une de ses plumes couleur de miel

Qui trace dans les nuages lourds

Cinq lettres divines et pour toujours

Ses yeux bleus soudain s'émerveillent

Elle sourit à présent dans le soleil

Fée du logis

 

Dans le placard sombre se cache

Un objet étrange : pas une hache,

Pas une faux ! Non, un balai.

Qui rêverait d'être un balai?

Mais c'est assez curieux

Je suis tombé amoureux,

Oui, de l'un d'entre eux

Un balai tombé des cieux

De ses longs cheveux

Tombant devant ses yeux

De son corps svelte et fin

De ses jambes sans fin

Quel plaisir de le caresser

Et de pouvoir s'envoler...

Nouvelle prose

 

Les nuages découvrent le ciel et laisse place au soleil. Ils sont partis porter leurs baisers sur les différentes terres. Le ciel n'est pas seul puisqu'il brille dans tes yeux et s'irise de différentes couleurs pour jouer de tes humeurs. Sur ce chemin dans la montagne tu choisis les directions, tu effleures les brins d'herbe et caresse imperceptiblement chaque pierre. L'horizon t'attire, tu as besoin d'ici et d'ailleurs, de près et de loin, de te cacher et de te dévoiler. Tu hésites et tu sais... être vraie. Je t'aime vraie dans tes rêves et dans toutes les réalités même lorsque tout se mélange. La terre et le ciel se marie et l'horizon s'éclaircit...

Février 2014
© 2014 LJB

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Sur le chemin de  Lucie


Lettres envolées entre 
ciel et terres

 

Quelques mots de poésie
pour raconter une tranche de vie,
rien de plus que quelques instants
perdus dans le fil du temps,

quelques moments en
équilibre instable
sur le fil d'un chemin,
des mots posés ici
après la disparition d'une bulle,
des mots posés ici
pour qu'ils continuent à vivre,
des mots posés ici
pour que ce petit chemin
ne disparaisse pas.

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