Limites
Plein d'images et de sensations dans ma tête
Trop dur d'être loin de toi là . Suis-je prête ?
Toutes mes pensées s'envolent par des portes
Et des fenêtres qui restaient closes jusque là .
Je les vois traverser les nuages
pour arriver avec joie jusqu'Ã toi.
Elles t'enveloppent et te réchauffent,
Te brûlent même, mais un tout petit peu
Elles t'adorent, te prennnent dans leurs bras
Pour que nous nous consumions ensemble !
Mais juste un peu pour ne pas avoir mal.
Ressentir la délicatesse des choses
Leur puissance, la douceur qui pourrait faire mal.
Ca ne t'effraie pas de franchir les limites ?
De prendre un plaisir infini à les franchir
De vouloir sans arrêt les repousser ?
Regard heureux
Mon regard revit
Dans la lumière d'un réverbère
Euphorisant mon âme légère
Volant dans le vent
Mon regard revit
Au fond de tes grands yeux bleus de mère
Quémandant un soupçon de lumière
Au soleil levant
Mon regard revit
A la recherche de tes repères
Métamorphosant ainsi l'enfer
En un doux printemps
Mon regard revit
Dans chacun de tes mots adultères
Les transformant en paradis fiers,
Givrés et charmants
Mon regard revit
Sans jamais retourner en arrière
Sur la totalité de nos terres
Et des cieux changeants
Mon regard revit
Mais, sans douceur, que pouvons-nous faire
A part espérer que l'éphémère
Dure plus de mille ans ?
Automne
Délicat automne
Doucement fredonne
L'automne révolu
D'un chemin perdu
Sur les pierres grises, la brise
Entortille les branches d'or
Frissonnant du givre qui frise
Craquant dans le bleu de l'aurore
Quand la lumière tourbillonne
Dénudant le pourpre et l'argent
Les coeurs dans la forêt résonnent
S'aimant dans le soleil naissant
La brume et le brouillard s'estompent
Dans le tendre miel qui s'amasse
Sous les doux frissons où se trompent
Marron et bleu-ciel qui s'entassent
Lorsque le feuillage chantonne
Deux ombres furtives s'embrassent
Dans les ondes du vent d'automne
Ciel et montagnes qui s'embrasent
Douce
Douce parodie
Porte mon ennui
Forte, je m'enfuis
Seule dans la nuit
Douce farandole
LÃ , je m'affole
Et je m'envole
Comme une folle
J'étais là , perdue dans le blizzard, nulle part
Regardant l'étendue de l'espoir qui repart.
J'étais là , seule sous le réverbère,écolière
Attendant que, dans le noir, renaisse la lumière
Douce attention
C'est la passion
Voilà , je fonds
Et te confonds
Douce amoureuse
Je suis heureuse
Pas capricieuse
Douce et furieuse
Après le souper
Je m'amuse avec vous
Surtout
Sans Vous
Jeune Fou
Titubant dans un Aimant Passé
Doux Goût sucré
Qui reste encré
Dans mon corps enivré
Evadé dans la beauté
Du fil de la Journée
D'une folle Amitié
Au secours des années
Alors que Faire
Quand tout reste à Faire
Pour encore Plaire
Et fuir l'Ephémère
[Que savoir de cette histoire ?
La clarté ou le noir ?
Est-ce que c'est le hasard
Qui nous fait bon ou connard ?]
Amis
Mais nous vivrons toujours
Dans le ciel et l'amour
Sous toutes ces étoiles
Sans que le ciel ne voile
Ou ne brise la glace
D'un passé qui s'efface
Non, nous ne mourrons pas
Et nous resterons lÃ
Dans les yeux et le coeur
De nos amis en pleurs
Calme et timidité
Sous la lumière de la lune, les ombres de nos maux se sont posées
Dans la farandole inachevée de ce passé à jamais envolé.
Calme et timidité se sont perdus dans des yeux lointains et isolés.
Est-ce dans la nuit que les univers peuvent plus aisément se croiser ?
Course
Il faut se pardonner
La vie n'est jamais gaspillée
Quand le rythme s'accélère
Il faut garder les yeux ouverts
Pour retrouver tout autour
Les images des amours.
Désolation
Sur ces douces terres d'incompréhension
Je ne sais pas comment faire attention
Je cherche encore quelles sont les intentions
Les motivations, les perturbations
Qui amènent à de puissantes restrictions
Je suis plus dans l'insubordination
Ici quelles que soient les accusations
Ou l'ensemble de mes affabulations
Je conserve ma totale adoration
Et cette interdite détermination
Non, je ne renie pas mes affections
J'accepte les émotions, les dévotions
Mais n'auront jamais mon acceptation
La disparition, la désolation
Métacarpe
Métacarpe et, Oh, t'as ri
S'envole le clown et l'esprit
Et s'arrêtent les poissons
Sous un grand parapluie blond
S'effeuillent les marguerites
Sans que la plume n'édite
Aucun des mots dits sans faille
De cet oiseau qui s'écaille
Kaï kaï, carpe koï, coyote
S'étale la cancoillotte
Sur ce gâteau marmelade
D'autant de mots aussi fades
Qu'un roquefort des montagnes
Dans le plaisir qui nous gagne
Naissance
Notre regard se perd
Dans la légèreté
Ainsi nait la gaité
Sous une plume en fer
C'est le même métal
Trempé dans la même encre
Qui transforme le chancre
En quelques fleurs du mal
Plaisir
C'est un plaisir si cela te fait plaisir.
Cherche bien, tout près, les instants de bonheur
Profite de la vie pour que tes désirs
Elèvent vers les sommets ton petit cœur.
Accepte la trêve,
Rends cette nuit brève,
Le soleil se lève,
Vole dans tes rêves.
Pourquoi écrire un poème ?
C'est des mots qui tournent dans la tête
Qui s'additionnent et se collent
Jusqu'à ce que la première phrase s'arrête
Comme le début de cette nouvelle obole.
Puis, l'esprit fait le reste guidé par l'émotion.
Idée après idée, on remplit ce griffon.
Quel est le mot qui rime, quel synonyme ?
Comment exprimer ce sentiment que je mime ?
Puis la plume se meure sur le dernier mot.
On relit ces lignes pour voir si cela nous semble beau.
L'esprit apaisé d'avoir pu poser
Pendant quelque temps ces idées sur ce papier.
[Tout est dit en quelques lettres
Sans vraiment ne rien omettre
Je ne sais qui est le maître
Est-ce la plume ou bien l'être ?]
Sois
Sois fière, sois heureuse
Regarde cette beauté
D'une journée langoureuse
Dans ce ciel gris bleuté
Le soleil est ton coeur
Laisse-le s'exprimer
Avec joie et ardeur
Pense à toujours aimer
HAIKUS, MOKIS, PHRASEES ET HISTOIRES COURTES
Tombe le satin
Allongés sous les rondins
Délicat baiser
En un cache-cache
S'effleurent mille caresses
Tu tournes la tête
Sensations bleutées
Mes mains dans ton univers
Comme une prière
Banc dans la montagne
Enivrés de feuilles rousses
Trouvons la chapelle
La tente patiente
En la douceur de la brume
Est ta jouissance
Sourire enchanté
Calme trottoir enneigé
Douces retrouvailles
Etre quelqu'un
Etre avec l'autre
Mais n'être qu'un
N'être qu'un autre
Qui sait qui il est ?
Distinct ? Il ne sait...
Une jolie fleur sur sa tige
Qui danse inspirant le vertige
Quand la poésie nous oblige
A voir dans les mots le prodige
D'un souffle se lève
Le rêve au bord de l'étang
Douceur d'une fleur
Tendre violette
Au bord de cette eau offerte
Doux mon cœur s'entête
Souffle violet
Tout au cœur des feuilles mortes
Emporte mon âme
Qui a-t-il de plus beau que de peindre l'amour avec des mots ?
Heureux celui qui
Vit sa vie en harmonie
Des âmes unies
Le meilleur langage est le partage.
Chaque goutte est un souvenir
Chaque goutte cherche à s'enfuir
Ouvre les mains pour les voir luire
Dans tes mains retiens le plaisir
Pour briser les maux d'amour, cherche en toi les mots d'amour...
Le physalis est un fruit si particulier...
Ne serait-ce pas celui cueilli au paradis ?
C'est un fruit comme un ange
Ou un démon... étrange...
Aux bleus de nos larmes
Lorsque s'estompent nos âmes
Subsiste le charme
Papillons de jour
Soleils sur un banc charmant
Instants de plaisir
Les ronces de l'amour
Ont des épines dures.
Mais quand leurs fruits sont mûrs,
Ils restent pour toujours.
La poésie est belle dans sa robe de mots.
Chaque enfant est une fleur
Dans leurs dessins est leur cœur
Offert comme des baisers
Pour notre cœur apaiser