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Pont
 

Sur ce pont, je te trouvais, toi !

A peine là rien que du présent

Tu étais dans ton élément,

Oui, ça se voyait sauf pour moi

 

Je ne suis pas sûr de trouver

Un sens à ce que nous disions

Ecrivions, proposions, pensions

Est-ce nécessaire de rechercher.

 

Pouvais-je seulement recevoir

Le transport de tes émotions

Les rires, les accélérations

Du cœur, les larmes, tous les espoirs

 

Je n'ai pas mieux compris les mots

Que nous avions ensemble posés

Sur différentes feuilles de papier

Tout était dans ce pont sur la photo

Est-ce que…
 

Est-ce que je peux allumer ?

Trop tard !

Est-ce que je peux te regarder ?

Trop tard !

Est-ce que je peux t’embrasser ?

Trop tard !

Est-ce que je peux t’aimer ?

Trop tard !

Est-ce que tu es partie ?

Trop tôt !

Le destin
 

Il faut accepter que le destin nous échappe, que le bateau a levé l’ancre et d’être resté sur le quai. Mais accepter est renier sa capacité individuelle à assumer son propre chemin, à définir ses lignes personnelles. Certes le bateau a quitté le quai, d’autres bateaux le feront, d’autres moyens existent, rien qui ne soit suffisant pour ne pas tenter sa chance une nouvelle fois, rien qui ne soit suffisant pour ne pas être un nouvel ange. Le destin nous échappe si nous le voulons et sera dans nos mains lorsque nous croirons en nous-mêmes individuellement et collectivement. Rien n’est écrit, tout est à faire. Tous les signes existent sur terre, tout peut être dit et son contraire. Rien n’est écrit, tout est à dire. Chaque grain de sable contient sa propre vérité et la plage n’est pas qu’une simple immensité. Rien n’est écrit, tout est à construire. Chaque atome est une brique qui s’imbrique dans nos vies, les coud ou les découd. Rien n’est écrit, tout est écrit. Mais nous ne le savons pas..

Notre histoire
 

La plupart des hommes racontent

En s’en tenant bien aux faits

Oui, et alors, et après

Peu importe ce qu’ils racontent

 

L’important n’est pas l’histoire

Mais bien comme elle est contée

Ici vous devez trouver

Et même inventer l’histoire

 

Oh ! L’aviez-vous oublié ?

Dans chaque ligne, chaque phrase, chaque mot

Se cachent deux petits oiseaux

Amoureux, perdus et beaux

 

Ô douce petite féerie

Qui dans les arbres marient

Deux petits moineaux tout gris

Transformés par la magie

 

Ô quelle frêle imagerie

Quand, soudain, des arbres, s’envolent

La lumière des auréoles

Et leurs ombres dans les prairies

Ingratitude
 

Il ne faut pas croire qu’en amour

La gratitude existe toujours

L’amour est ingrat forcément

Non, ce ne peut être autrement

Même si j’ai été ton amant

De même pour les remerciements

Ce serait malvenu de dire

Merci à celui qui expire

Ni l’un, ni l’autre, nous aimons ou pas

Et c’est ainsi jusqu’au trépas

Un rien d’immortalité
 

Désolé que ce rien

Ne t’ait pas envouté

Tous ces mots sont postés

Pour récréer un lien

 

Faire passer l’amitié

L’amour dans un élan

Vers les cieux des géants

Notre immortalité

Fou
 

J’ai besoin que tu me dises que je ne suis pas fou

Dans cette histoire de chemins qui vont tant de partout

Sur cette montagne grise prise entre le ciel et les terres

Dans ces pages blanches où j’écris de si nombreux vers

 

C’est à se demander où se cachent les vérités

Ont elles coïncidé avec des réalités

Ou est-ce que c’est juste dans ma tête que tout devient flou

J’ai besoin que tu me dises que je ne suis pas fou.

Hallucinant
 

Oui c'est vraiment hallucinant

Ce qui se passe avec le temps

Car on avance

En son absence

Puis on recule

Quand s'accumulent

Ces petits mal être

Et ces peut-être

Non ce n'était pas Lucifer

Mais parfois pour moi, c'est l'enfer

Dans tes poèmes

Tu dis "je l'aime"

Je les écoute

Ils sèment le doute

Dans tes poèmes

Tu changes les thèmes

Ils donnent l'espoir

Je veux y croire

Oui c'est vraiment hallucinant

Ce qui se passe ce printemps....

 

 

 

 

Temps
 

 

Le temps est un élément

A chaque instant il nous prend

Il s'entasse et nous enlace

Dans l'impasse, il nous efface

Dans un coin Lucie est là

Pourquoi ? Non, je ne sais pas

Je dis je t'aime et c'est vrai

Je dis je l'aime et c'est vrai

Car ni je triche ni je mens

Cela reste mes sentiments

Je suis là avec l'espoir

Je te demande de me croire

Je n'écris pas l'avenir

Ni ce qui va advenir

Je n'en connais pas les thèmes

Mais qu'il y a juste : je t'aime

Injuste ouragan
 

En ce moment

Comme l'ouragan

Je crie à l'injustice

Dont tu serais complice

Mais quelle est la sentence

Peut-être une autre chance

Non, je suis condamnée

A te regarder

Continuer à l'aimer

Ne pas abandonner

Moi ce que je voudrais

C'est entendre "je l'aimais" ...

Je t’aime(s)
 

Je comprends, je t'entends

Je te vois, te déçois

C'est difficile, malhabile

Dire je t'aime et je t'aime

Comme absent le présent

Ne reçoit les émois

Si fragiles, si fébriles

Des poèmes, des je t'aime(s)

Effaceur

 

Aujourd’hui, tu ne cherches plus

La petite gomme qui se colle

Et qui fait qu’ensemble on décolle

Pendant un temps elle t’a plu

Maintenant c’est une autre gomme

Dont tu as besoin, elle efface,

C’est certain, chacune de nos traces

Ou tu espères que c’est tout comme

Mots en bataille

 

Difficile combat dans la tête du poète

Tous les mots sont étranges ou semblent bêtes

Difficile combat difficile d'être honnête

Tous les mots se mélangent ou sont nets

Le poète se perd à vomir son verbe

Dans ses pensée le temps l’exacerbe

Pendu, il perd de sa superbe

Et espère quelques mots acerbes

Désolation

 

Sur ces douces terres d'incompréhension

Je ne sais pas comment faire attention

Je cherche encore quelles sont les intentions

Les motivations, les perturbations

Qui amènent à de puissantes restrictions

Je suis plus dans l'insubordination

Ici quelles que soient les accusations

Ou l'ensemble de mes affabulations

Je conserve ma totale adoration

Et cette interdite détermination

Non, je ne renie pas mes affections

J'accepte les émotions, les dévotions

Mais n'auront jamais mon acceptation

La disparition, la désolation

Confusion

 

Dieu, Tout est confusion

Dans ma tête, contusion

De mon âme, de mon cœur

Une présence sans ardeur

Une absence en langueur

La mort de ta teneur

Dispute en intrusion

Ciel et terre en fusion

L’arbre abattu

 

Ce triste soir la foudre est tombée

Le ciel commençait à noircir

Mais il n'avait rien vu venir

Le vieil arbre allait succomber

 

Une simple brise dans le froid soir

Le ciel l'embrassait doucement

Là, il s'est couché simplement

Arraché du sol sans espoir

 

Non, il ne s'est pas envolé

Lourdement il s'est étalé

Ses racines ont quitté la terre

 

Dans ses petits yeux attristés

Il vit le ciel se retirer

Et son âme partir en enfer

Le rocher et le bigorneau

 

A la limite des terres, un bigorneau

S'accroche à son rocher attendant l'eau

Est-ce en la lune ou en sa bonne étoile

Qu'il a plus confiance pour ôter le voile

 

Le rocher est là statique, pathétique

Corps noir à la pensée qui s'alambique

Nul diamant, nulle pépite, juste de la pierre

Sombre et noire plantée, là, dans les vieilles terres.

Instants satins
 

Il existe des instants qui sont plus marquant que d'autres, ce sont parfois des instants tout simples, celui d'une morceau d'étoffe qui glisse sur la peau, juste une petit bout de satin , c'est un moment d'une légèreté à nul autre pareil, le tissu glisse à même la cuisse dans la douceur et la finesse.

Il existe dans la vie ainsi des moments qui n'ont rien d'extraordinaire, bien au contraire mais qui s'illumine dans la magie de la rencontre, un soleil qui se lève main dans la main, un brin de paille qui crisse dans tes cheveux, une montagne qui se dresse devant un banc, un cycliste qui s'immisce sur un sentier, un soleil qui se couche dans des yeux heureux, un tissu léger qui glisse jusqu'aux pieds.

La vie regorge d'instants magiques qui lui donnent un aspect féerique. Nos cœurs et nos âmes doivent s'en imbiber pour oublier.

Tout nous dire

 

Nous pouvons tout nous dire

Sans, du long, jamais dire

Un détour, une caresse

Un contour, une paresse

Un regard, un sourire

Un départ, un soupir

Nous pouvons tout nous dire

Pour de bon sans mot dire

Choix

 

On ne choisit pas d'être bien

Ni mal, on ne choisit rien

Réfléchis bien à cela

Lorsque tu me laisses là

Que choisiras-tu demain

Quand liées seront tes mains

Mais c'est toi qui choisis bien

Ta vie, réfléchis bien, viens

Hiver

 

Dis Lucie, n'est-il pas curieux

De préférer l'hiver pluvieux

A ce printemps ensoleillé

La pluie m'a-t-elle émerveillé

Lorsqu'elle frappait contre les carreaux

Que tu sautais dans les flaques d'eau

Mon corps glissait sur ta peau nue

Dans le froid glacial bienvenu

 

Oubliant le monde extérieur

Nous recherchions dans le meilleur

Nous dévêtir de l'intérieur

 

Laissant le froid, dehors, ailleurs

Comme un arc-en-ciel intérieur

Nous touchions du doigt le bonheur

Tu es là

 

Puisque tu as fermé la porte

Il faudrait que je m'emporte

Oui, je devrais t'en vouloir

Et ne plus souhaiter te voir

Mais je ne pense pas ainsi

Et je reste ici assis

Je garde en moi cet amour

Et le garderai toujours

Démons

 

Les anciens démons sont là

Ils guettent le moindre faux pas

Comment ne le vois-tu pas ?

Comment ne le sens-tu pas ?

Ils sont là ils me dévorent

Mon esprit ils détériorent

Ils se fondent dans le décor

Avalent mon âme et mon corps

 

Seras-tu là au moment ?

Seras-tu là à l'instant

Où mon être va disparaître ?

 

Dis, où seras tu à l'heure

qui verra ce grand bonheur

D'un coup, jaillir et renaître ?

Betty Boop
 

Non, ce n'était pas ta copine

Bien qu'elle aussi un peu coquine

Elle aimait jouer à devine

Qui des deux est la plus divine

 

Mais non elle n'était pas prêteuse

Pour les jeunes petites baladeuses

A la fois très et pas précieuse

Elle aimait beaucoup être heureuse

 

Elle était ainsi Betty Boop

« I wanna be love by you, just you

Nobody else but you »

(Juste dans ma poche) Pou pou pidoop.

 

Et toi où es-tu Lucie ?
Es-tu dans ma poche aussi ?

Lot de consolation
 

On a tant espéré

Le gagner ce premier prix

Mais voilà il s'est échappé

On sourit, on fait comme si

Et dans le cœur

Ce second lot

C'est une douleur

Pas un cadeau

Il était content

Celui qui l'a tendu

Alors on le prend

"Vous n'auriez pas dû"

 

Mais être un lot de consolation

C'est vraiment pas une récréation.....

Loterie

 

La vie n'est pas une loterie

Pas de lots, ni gros, ni petit

Juste une forte envie d'être bien

De vivre rien que de petits riens

D’avoir de belles pensées fécondes

Celle de voir heureux tout le monde

L'amour est le plus beau cadeau

Dis-toi : nous n'aimons jamais trop

Impossible possibilité

 

Maintenant personne ne doit faire l'impossible

Il ne faut jamais attendre d'une femme qu'elle laisse

Ses enfants, qu'à un moment elle les délaisse

Que nous lui demandions d'être si insensible

Jamais cette impossible possibilité

N'a été imaginé heureusement

En premier, c'est sûr, passent toujours les enfants

Ce n'est pas la bonne éventualité

Et l'amour dans tout cela me direz-vous

Les adultes sont bien assez grands pour ouvrir

Leurs cœurs et leurs âmes, pour pouvoir découvrir

D'autres façons de penser, d'agir, d'autres nous.

Nous disons qu'à l'impossible nul n'est tenu

Dans certains jours noirs quand tu es abattu(e)

Ouvre ton cœur et laisse-le c'est une vertu

Dans le monde de l'amour sois le bienvenu

Scrabble

 

Au scrabble, jamais nous ne jouerons

Pas de whiskys entre-nous, non

A.E.I.N.R.S.T

Ne fera jamais satiner

Les mots compte double oublions-les

Ainsi que déshypothéquiez

Avec nos plateaux de côté

Rien qui ressemble à l'amitié

Peur
 

Impossible de grimper si la peur nous tenaille

Impossible si elle est là à tordre nos entrailles

Bien sûr, Tu le sais toi qui cours sur les arêtes

Bien sûr, tu ne danserais jamais sur les crêtes

Impossible d'être rodés dans les vires comme à l'aise

Impossible de ne pas ressentir la falaise

Bien sûr la montagne ne ressemble pas à l'amour

Pas sûr, les vraies émotions sont semblables, toujours

Des raisons  

 

Oui, je crois que c'est ce dont nous avons besoin,

Du déraisonnable. Le raisonnable, nous l'avons

Déjà. Maintenant accordons-nous sur ce point

En amour, il faut que tout compte sauf la raison

 

Oui, j'ai bien conscience du côté complètement

Déraisonnable. Ce n'est qu'une vraie suite logique

Lorsque nous sommes tant amoureux, intégralement

Ce n'est pas raisonnable, c'est simplement unique

Radioactif  

 

Toujours drogué, je suis devenu

Un produit dangereux, malvenu

Un objet à jeter dans un coin

Et à bannir de près ou de loin

Pire qu'un pestiféré cholérique

Un individu anachronique

Sans papier interdit de séjour

De bonjour, surtout de mots d'amour

Exclusif

 

M’aimes-tu Jean exclusivement

Mais Jean t’aime inclusivement

Il est ainsi il aime les gens

Sans soucis petits et géants

Entre hommes et femmes, c’est différent

Deux est maximum référent

Pas simple de penser autrement

J’en aime deux bien différemment

Perle

 

Espoir d'une perle de rosée

La vie est faite de symboles

Au début une auréole

Argentée dans une goutte d'eau

Qui nous relie au très haut

Viens l'heure d'une bague et du blanc

Pour un mariage si savant

Enfin le plus tard du noir

A la fin de nos espoirs

Qui nous verse dans le trépas

Et l'oubli de l'au-delà

Oui, tout peut recommencer

Cheveux

 

Peuvent-ils s'envoler ou faut-il les capturer?
J'adore lorsqu'ils me frôlent, me caressent et voguent sans cesse. Ils passent et cachent un sourire complice, un regard rieur. Ils jouent avec la lumière et s'attachent sans peur sur différentes parties de mon corps. Ils s'installent pour devenir de brillantes étoiles aux reflets d'or. Ils ont pris la liberté que tu leur as donnée. Ils ne sont plus régulés, emprisonnés ou conditionnés. Ils sont divins, ils explorent, ils se révoltent sans tenir compte des sacrements, se faufilent sans s'interroger et je les chéris pour le plaisir qu'ils apportent.
Sommes-nous comme tes cheveux?

La collection

 

Depuis ma toute jeunesse, je collectionne

De nombreux timbres au fur et à mesure

Mais ce n'est pas que je les affectionne

J'ai l'habitude d'hériter de blessures

 

Elles font déborder le vase goutte à goutte

Et j'engrange et explose pour une broutille

Soulagement bref, mais il reste le doute

Mon corps s'exprime et détruit ma famille

Patience

 

Patience

Tu me remercies pour mon attention, ma patience,

Ma compréhension, mon aide, mon soutien, mon silence,

Ma délicatesse, ma douceur, mon doigté, ma science,

La sécurité de mes bras et ma pertinence,

Mon humour, mon affection, la chaleur de mon corps,

Plus tant de choses encore tant tout cela est si fort

 

Patience

Nous nous dévorerons tranquillement, doucement,

Puissamment, voracement et délicatement,

Fougueusement, tendrement et amoureusement...

Et ce jour-là, tous deux ensemble, nous verrons comment

S'ouvrent un petit pot de miel et un gros ours : caresses,

Habileté, baisers, force, jeux, mots, délicatesse...

 

Patience

Patience et manque en attendant ces tendres moments.

L'affection et puis l'amour arriveront sûrement

Le prestige, oui le prestige, n'en sera que plus grand

Cette belle patience réalisera tes rêves d'enfants

Mais la force, la tempérance, la justice, la prudence

Sont les vraies vertus contrairement à la patience

 

Patience

Dans le froid du silence,

Je t'attends… Blanche patience

Honey

 

Ljubavi, bez tebe ne mogu da živim

لا لحيتي معنى دونك

Chce przy tobieZemra ime,

Ցավտ տանեմ

Ngifuna ukuhlala nawe

Я скучаю по тебе

Aucune langue ne peut traduire avec justesse ma pensée,

Le seul mot est :

Je t'aime

Douceur

 

En cette pâle matinée de printemps,

Je voudrais que tu sois bien, heureuse,

Que tes beaux yeux s’illuminent, contents

Que tu sois simplement amoureuse

 

Je t’envoie des fleurs de mots, images

D’un amour maintenant et toujours

D’un amour si raisonnable et sage

De fleurs toutes simples comme des mots d’amour

 

Des gerbes d’étincelles de lumières

Qui, gentiment, d’un coup, ôtent le voile

De tes vagues à l’âme et te rendent fière

 

Des nombreux bonbons multicolores

Qui brillent dans tes yeux comme des étoiles

Qui te disent « je t’aime » encore… Encore

Prête
 

Sous la couverture vit un ours blanc

Il te donne des envies de temps en temps

Où des faiblesses pour chercher des excuses

Dans un amour fou que le temps abuse

Entre déséquilibre sur une corde sensible

Et inattention dans une vie pénible

Se trouvent dans la complexe situation

La folle aventure de nos émotions

 

Es-tu prête à l'ampleur du phénomène ?

Veux-tu savoir où la vie nous emmène ?

Non, je ne suis pas prête, même partiellement,

Je perds pied dans mon aquarium d'enfants

Guide
 

Existe-t-il au-dessus de nos têtes perverties

Une entité transcendante, être suprême, être divin ?

Tu ne croyais pas et remplaçait par le petit

Mot Amour. L'Amour serait le grand maître du destin.

 

Il unit tous les gens et les guide dans leurs actions.

Il les emmène au sommet de la montagne, la paix

Mais l'Amour n'est pas divin, c’est une belle émotion

Mais elle unit pour toujours et défait à jamais

 

Dans ce grand livre de la vie où se tournent toutes les pages

Nous en avons écrits ensemble à différents âges

Sous le crayon, nous pouvions sentir les vibrations

 

Soudain, une page s'est tournée, d'autres mots sont venus

Nul ne sait aujourd'hui s'ils ne sont pas malvenus

Dieu nous montrera ses sentiments et émotions

Lettres et messages
 

Retrouver son passé est parfois surprenant

Cela ressemble à un bond en arrière géant

Que sont devenus toutes ces lettres et tous ces gens ?

Il ne reste que du papier jauni presque blanc

 

Tu m'avais bien dit que tu ne m'aimerais pas

Aujourd'hui, c'est drôle cela reste écrit par là

Demain, que restera-t-il des mots des messages ?

Demain, ils ne seront plus que de simples passages

Amour codé
 

C'est des instants pendus dans le temps

De la tendresse accrochée au vent

Des mots doux qui glissent entre nos doigts

Des lents silences qui attendent nos voix

 

Des lettres qui tombent comme des gouttes d’eau

Entre les accents qui volent aussitôt

Une petite virgule dans tes cheveux

Une exclamation sur un fond bleu

 

Des aveux en points d'interrogation

Des x qui demandent notre attention

Notre amour codé, c'est tout cela

Perdu entre les mots et l'au-delà

Ma faute
 

C'est de ma faute.

Tu étais le ciel, j'étais la terre,

Tu étais le petit pot de miel, j'étais l'ours,

Tu étais l'élève, j'étais le maître,

Tu étais petite, j'étais grand,

Je devais te protéger, j'ai échoué,

C'est de ma faute.

Réveil
 

J’aurais pleuré quand le réveil a sonné

J'ai tant rêvé d'une toute autre réalité

J'aurai aimé que tout soit recomposé

J'ai tant pensé, que le monde a explosé

Conscience
 

22h22 passe,

Soudain le temps trépasse

Lassé de regarder

Les minutes s'égrainer

Je viens de lire ce soir

Un texte prémonitoire

Oui Amour et Amours

Ne rimaient pas toujours

Le tout premier cité

Ne pouvait résister

Je n'ai pas eu la science

D'avoir la bonne conscience.

L'ennemi intérieur
 

Téléphone mon ennemi

En ce soir, tu m'as trahi

Tu as livré de mes mots

Et je suis tombé de haut

Mauvais timing, grosse erreur

Sur le choix de l'heure. L'horreur !

Téléphone tu fus ami

Maintenant je te maudis

Femme.
 

Être femme c'est chaque jour réaliser la quadrature d'un cercle qui s'obstine à rester rond.

Petit à petit
 

Petits bisous dans le noir

Pour tenir jusqu'au soir

Petits baisers de miel

Qui s'envolent dans le ciel

Petits câlins tendres

Pour que tu puisses entendre

Petit réveil quand même

A quel point je t'aime

Peur
 

J'ai peur de revenir en arrière

Peur de retrouver un quotidien

Sans phare, un vide amer

Une vie faite de petits riens

 

Comment repartir, décoller

Je suis si lourd comme lesté

Comment oublier, s'envoler

Et laisser le poids des années

 

Effacer doucement l'usure

Du vent sur nos vies lasses

Trouver les mots qui rassurent

Ceux qui jamais ne s'effacent.

La gomme bleue ciel
 

Tu crées une petite gomme bleue ciel

Qui efface ce monde irréel

Pour qu'il devienne si transparent

Que disparaît le papier blanc

Se transformant en papier calque

Sautillant de soleils en flaques

Tu espères reproduire enfin

Les beaux dessins de notre destin

Les pensées évoluent, ma trace

Quitte ton espace. Ta gomme m'efface

Le soleil se lève
 

La nuit tendrement s'achève.

Que reste-t-il de tes rêves ?

Une belle journée se présente.

La pluie sera la grande absente.

Dans le chant des oiseaux, tantôt,

Nous nous envolerons aussitôt

Vers le ciel bleu. Il fait si beau.

La vie se reflète dans mes mots.

Croquons-la comme une pomme d'amour,

Qu'elle pousse ici et tout autour.

Deuil
 

Passé le choc à la violence inouï,

Je reste figé dans un parfum de déni.

Je crois que je ne ressens aucune colère

Contre quiconque dans cette si étrange affaire,

Plutôt de la tristesse dans mon affection,

Aucune résignation, ni acceptation.

Après avoir perçu la Terre se détruire,

Quel monde cherches-tu à reconstruire ?

L'enfer
 

Est-il possible d'être amer
Et de remplir toutes les mers
Sur ces minuscules terres
Qui restent souvent des mystères


 

Au point de pleurer

Car je n'existe pas

Sauf être dans des bras

Lumières des damnés


 

Au point de sourire

Surtout dans ton corps

Car j'existe encore

Lumière pour guérir

Le paradis
 

Est-il possible d'être heureux
Et de remplir nos doux yeux
Sur l'immensité toute bleue
Comme un soleil merveilleux

 

Le purgatoire
 

Je suis las entre les deux

Là-haut, sans un doute, les dieux

Sur cette brûlante Terre en feu

Coupent d'un coup mon âme en deux


 

Ainsi que le veulent

Pris entre Ciel et Terres

Des monts de l'enfer

Mon âme, mon âme seule

Dans la mer
 

On tend les bras

On vocifère

Enfin le voilà

Non, il se perd

 

Chaque nuit

Il part moins loin

Petit à petit

Il nous rejoint

 

Chaque jour

Nous rapproche

De son grand retour

On y croit on s'y accroche

 

Sera-t-il triomphal

Ou bien fatal

Ce dur parcours

Vers notre amour ?

Pardon
 

Qu'aimerais-tu que je te pardonne ?

Ce frôlement imperceptible ?

Ces petites phrases subversives ?

Ces délicats gestes tendres ?

Ces envolées lyriques ?

Ces montagnes enchantées ?

Cette douceur charnelle ?

Ce temps au-dessus du temps ?

Ce tapis volant au-dessus du monde?

Ce petit pot de miel sautillant dans les flaques?J

e n'ai rien à te pardonner.

Je crois avoir tout rêvé..

Les pensées évoluent…
 

Tu es là. Je suis là. Tout va bien.

Ces moments sont prodigieux, c'est vrai.

Non, je n'avais jamais eu cette chance.

Je n'exagère pas. J'avais fini

Par croire que le grand amour n'existe

Qu'en rêve et Je suis ravie de voir

Que j'avais tort.

 

Je ne suis plus là. Il ne reste rien

.Car les pensées évoluent, c'est vrai.

Oui, nous avons joué de malchance.

Je n'exagère pas. Tout est fini.

Je crois que le grand amour n'existe

Qu'en rêve et Je suis déçu de voir

Que j'avais tort.

 

Six mois où le ciel et la terre se sont confondus.

Mais, Lucie, ne se sont-ils pas en chemin perdus ?

Les pensées évoluent plus vite dans le ciel que sur

La Terre. Cela doit être l'effet de ta lumière azur.

Joie et plaisir
 

Joie et plaisir de nouvelles expériences

Théralène, Dépamide et Séroplex

Tercian, Séresta, Xanax, c'est complexe.

Tout doucement, j'ai acquis toute une science.

 

Ma pharmacopée s'est développée.

Jamais je n'aurais pensé me trouver

Sur ce chemin médicamenteux et

Chimiques : un seul but me faire oublier.

 

Mais, à cet instant, l'essai est manqué.

Je suis assurément récalcitrant

A l'ensemble des produits tranquillisants.

Tu me manques. Je pense à toi tout le temps. .

Je suis
 

Je suis la Terre, cette terre ferme et puissante

Cette Terre nourricière, cette Terre qui enfante

Cette Terre qui retient la mer dans ses bras

Cette Terre qui contient le Ciel ici-bas

 

Je suis l'ours qui, tôt, s'enterre dans les bois

Cet ours brun qui s'attriste sans émois

Cet ours noir dont nous perdons la trace

Cet ours blanc qui s'efface dans les glaces

Je suis la poussière, celle qui nous enterre

Cette poussière qui recouvre la terre entière

Cette poussière qui devant nos yeux les voile

Cette poussière brillante, cette poussière d'étoile

 

Je suis inaccessible, perdu sur Terre

Inaccessible, le paradis, l'enfer

Inaccessible comme le jour et la nuit

Inaccessible étoile de tes envies .

Foudre
 

Soudain la foudre est tombée

Un bonheur à l'état pur

Un tourbillon passionné

Un caillou dans la chaussure

 

Puis l'arbre s'est déraciné

Chargé d'électricité

Le grand Amour explosé

Le caillou s'est étoilé

Le pain
 

As-tu pensé à acheter le pain ?

L'air de rien, enfin, tu as oublié !

Tu as dû lutter contre tes pensées

Pour le laisser en chemin ce matin.

 

C'est certain, ce n'est pas la distraction

Ce serait presque le contraire, dans un sens,

Car tu te bats contre l'essence de tes sens

Pour ne pas être envahie d'émotions

 

As-tu pensé à acheter le pain ?

Non, je n'ai pas de sujet plus sérieux

En tête. Même s'il vaudrait beaucoup mieux.

C'est ce que tu te demandes en vain.

J’aimais ton poème
 

Recevoir du plaisir est parfois inacceptable.

Tu attendais de moi, de nombreux mots impossibles

Des coups de pieds, de sombres horreurs, devenir ma cible

Dans ma tête, naissaient sans effort des mondes incroyables

 

Il suffisait de quelques mots même désordonnés

Pour que tu crées ce bel univers artificiel

C'était le mariage parfait de la terre et du ciel

Il n'en reste plus que le parfum d'une fleur fanée.

L’arbre de la folie
 

Caché dans la forêt se trouve un arbre différent

Celui qui ne prend pas garde ne le voit autrement

Ses longues racines se répandent dans les bois discrètement

Il charme avec doigté et douceur tous les amants

 

Il les enlace dans ses lianes sensibles tel un serpent

Il les embrasse et les caresses sous le firmament

Il leur donne envie et plaisir, et, en jouissant,

Enfin, les renvoie dans le monde avec mille tourments.

Le volcan
 

Personne n'a vu le volcan caché sous terre

Son bouillonnement intense, sa chaleur d'enfer

A chaque instant sous les tremblements puissants

Se fissurait le sol, sous le ciel, fumant

 

Personne n'a vu le vieux volcan s'embraser

Son cœur se déchiqueter, sa lave monter

Ce n'est qu'une fois ses noires cendres répandues

Qu'ils l'ont vu éteint sous l'étoile étendu.

Christine
 

A un moment où le soir se dessine

Lentement sur les monts et collines

L'instant où à la nuit tu te destines

Plus rien en ce bas monde ne te chagrine

Tu attends des rêves de mousseline

A la douceur chaude de l'opaline

Tu espères quelques heures mutines

L'amour fou et la tendresse câline.

Gentil
 

Être gentil, c'est adorable

C'est parfois péjoratif

Mais c'est souvent instructif

Et c'est toujours abordable

 

J'ai choisi d'être ce gentil

Souvent un peu trop bon

J'ai aimé être ce bonbon

Un peu sucré, trop petit

 

Alors tant pis, aujourd'hui

Je reste un petit gentil

Qui n'ôte plus ton ennui

 

Je suis le gentil de nuit

Charmant, tranquille dans l'oubli

L'étoile qui dans le ciel luit.

Ombres et lumières
 

C'est certain, des escrocs n'auraient pas pu faire tout cela.

Il faut envisager que nous sommes bien plus que cela

Ou même penser que nous pourrions nous être nous-mêmes trompés

Tout est ombres et lumières dans ce monde qui s'est estompé

 

La recherche de la vérité n'est pas une sinécure

Sur cette terre où chaque absence est une cruelle blessure

Je recherche la multiplicité des réalités

Rien n'est impossible si on y met de la volonté.

Février 2014
© 2014 LJB

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Sur le chemin de  Lucie


Lettres envolées entre 
ciel et terres

 

Quelques mots de poésie
pour raconter une tranche de vie,
rien de plus que quelques instants
perdus dans le fil du temps,

quelques moments en
équilibre instable
sur le fil d'un chemin,
des mots posés ici
après la disparition d'une bulle,
des mots posés ici
pour qu'ils continuent à vivre,
des mots posés ici
pour que ce petit chemin
ne disparaisse pas.

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