Cerise, poussière, chaise
Lorsque les mots flottent dans l'air
Que dans nos filets, on espère
Saisir un instant leur beauté
Pour lui offrir en vérité,
Lorsque des mots sont attrapés,
Qu'ils sont encore inanimés,
Qu'ils sont, attendant de sortir,
Juste des lettres de désir,
On les chérit, on les caresse,
On les recouvre de tendresse,
Pour faire briller ses yeux. Alors...
Lorsque vient le jour de l'envol,
Ils sont ces baisers qui cajolent
Et donnent l'espoir d'un encore...
[Les mots, je ne sais les fabriquer.
Je ne sais qu'à peine les coller
Pour qu'ils soient si beaux, pour toi, si belle
Qu'ils deviennent un rêve réel.]
[Hommage à "La Grande fabrique des mots" d'Agnès de Lestrade et Valeria Docampo]