J'aimerais que tu t'abandonnes

Cabane, voiture, chapelle, arche, bergerie, le monde recèle de folies.

Du vent, de la pluie, à peine un rayon de soleil, la brume du jeudi, la tendresse des lundis, le temps n'a pas le temps d'attendre. Seul l'instant présent est évident.

Une mèche, une larme, un sourire, un regard, une main, rien n'est plus urgent que d'être vivant. Le silence se révèle dans la simplicité de la confiance.

Le ciel rejoint la terre et danse, danse sans réfléchir. Le désir recherche l'intensité dans l'infini de chaque seconde. Qu'attendre de plus ?

Les yeux dans les yeux, alors que l'automne s'envole, j'aimerais que tu t'abandonnes.