Proverbes du Ciel

             'attends rien du temps :

             jouis !

Sur le chemin de la pluie, chaque goutte est mon feu.

Le chemin de ma sagesse mène à ta folie.

La prudence est ce que je prends, l’absence est ce que je rends.

Le désir non suivi d’action engendre la mort.

Le pardon n’a pas de raison, le tort se fredonne.

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Si tu aimes la pluie, fuis.

L’arbre au milieu du chemin n’a pas de racines.

Un réverbère est accessible, mais ce n’est pas une étoile.

Amoureuse est embrassé par dangereuse.

La tristesse n’est qu’une perte de temps.

Folie et sagesse sont d’un même côté.

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Très chair, il n’y a rien de plus beau qu’une vie en lambeaux.

La sagesse n’est pas dans l’arbre mais en l’air.

Le rayon naît de l’étoile : il suffit d’un regard.

L’amour est sans éternité autre que celle de l’instant.

L’injure du temps se lie à ton visage.

Rien ne saurait être au-dessus de ma pensée, même si je doute.

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Le sublime se glisse sous la peau comme le vertige.

Seule la tranche de la pièce sait quel est le bon côté.

Orgueil de l’amour, fourberie de la vie, le bon sens est le chemin ; le mauvais aussi.

Le ciel est une prison où chaque bouffée d’air est un poison : respire !

Munificence et sapience, la lubricité de la nuit se lie à la nudité du jour : souffre !

Aucun excès dans le plaisir, désire-moi et meurs.

Ni loups, ni lions, ni mer en furie, juste les questions du ciel et aucune réponse.

Quand le piège se referme, la proie ne doit croire qu’en ses torts.

Le bonheur accouche de la douleur : le coup de foudre est précis.

Dans le ciel, les moutons savent cacher ours et vierge.

Dans la toile du scorpion brille une étole guerrière, variable et irrégulière0

L’égoïsme est une forme de fléau qui nous frappe jusqu’au sang : écoute ton cœur se battre.

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Aujourd’hui célèbre la mort d’hier. Il ne reste dans l’air que le parfum du passé.

L’oiseau vole au soleil sa lumière et à la nuit ses ténèbres.

L’esprit contient ce que la vie oublie.

L’immensité de la pensée s’emplit du vide de l’humanité.

Ne rien dire est déjà reconnaître ses torts.

Croire est un premier pas vers l’erreur.

Ne plus croire est le second pas.

Le temps ne se gagne pas, il se perd et jamais il ne se rattrape.

Celui qui aime le ciel a oublié ce qu’était la foudre.

La matin, rêve ; à midi, rêve ; le soir, rêve ; la nuit, oublie.

Rien ne s’impose d’autre que l’acceptation.

Dans les plis de la main, les restes du chemin laissent leurs traces.

La colère apporte la colère. Le calme, le néant. Entre les deux, espère.

N’attends rien du Ciel, la lumière est irréelle.

Trop est insuffisant et plus l’est tout autant.

Sans désir, on ne peut que souffrir.

Du feu, de l’air, de l’eau, de la terre, tout peut être enfer.

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Le courage nous tient en vie jusqu’à ce que la peur gagne.

Un seul conseil : fuis ! Mais si tu m’entends, il est trop tard.

Aux imbéciles, les mains vides.
Que crois-tu ?

La sagesse se trouve plus dans la folie que dans l’amour. Je t’aime.

La douceur du plaisir ne peut se teinter que de violence.

Regarde le Ciel et tu sauras ce que tu n’as pas et ce que tu n’es pas.

Plus beau est le Ciel, plus dure est la chute.

Le temps n’est pas ce que tu crois, mais ce que je veux.

L’amour est malheur si tu te trompes.

L’âge n’a pas d’importance sauf quand vient le temps.

Ne laboure pas le Ciel si tu ne sais pas comment planter.

Le sexe du ciel est entre pudeur et orage.

Le mépris s’apprend.

Le Ciel bleu voit en noir et blanc.

Méfie-toi de la beauté si tu ne sais pas ce qu’elle cache.

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Aucun calcul, juste une idée dans un coin qui se retient.

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Les mots n’ont pas de génie avant qu’on ne les assemble.

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Le désir insatisfait est un premier pas vers la mort.

L’absence est stérile, la vérité, malléable, l’amour, interchangeable et le Ciel…

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Se taire est mieux si tu ne sais ce qu’il faut dire.

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