Chaste feu
- bulledesterres
- 31 mai 2017
- 1 min de lecture
Au bord de mon corps, l'écume
Se perd dans la vague. Illimité
Est ce vent qui me parfume
Dans les illusions de ma clarté.
L'amour est comme ce sable
Dont la couleur se colle à ma peau,
Il ne m'est qu'insaisissable,
Il me faudrait stopper mon cerveau.
Je n'ai nulle espérance, nulle,
Envie autre qu'être entre ses bras.
Mais ce désir, je l'annule,
De peur de m'inscrire dans ces pas.
Je fuis ! C'est mon habitude !
Je ne sais que couper tous les ponts.
Je choisis cette attitude
Quand le feu dit : « Tu lui corresponds ! »

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